Sur une bonne série de quatre victoires consécutives, Grenoble se rendait en Haute-Garonne pour affronter les hommes de Julien Sarraute, qui, eux étaient sur deux défaites consécutives, dont la dernière sur leur pelouse face aux Montalbanais. Ainsi, les Columérins étaient dans l’obligation de vaincre les Isérois afin de ne pas redescendre dangereusement au classement général. Puis perdre une nouvelle fois à domicile est plutôt rare dans les statistiques de Colomiers. Pour Grenoble, la donne était tout autre. Sans être dans l’obligation de vaincre absolument, le staff avait décider de faire pas mal de changements et avait fait appel aux jeunes pousses (Hugo Trouilloud, 19 ans, Marko Gazzotti, tout juste 18 ans et première cape) associés à des joueurs cadres revenant de blessure, comme Lucas Dupont ou Thomas Fortunel qui, lui, retrouvait son poste de titulaire en demi d’ouverture. En début de semaine, l’annonce de la décision de la CCCP d’un retrait de 5 points au classement au FCG dont deux avec sursis avait pas mal agité en coulisse. Est-ce que cela allait affecter le moral des troupes lors de leur déplacement compliqué chez un prétendant au Top 6 ? La réponse de Jean-Charles Orioli dans le midol de vendredi était sans équivoque : « Il faut que nous restions concentrés sur ce que nous pouvons contrôler. C’est-à dire sur la qualité que nous mettons à l’entraînement. Sur notre engagement et sur notre professionnalisme. Nous avons des dirigeants qui sont en place et là pour gérer cela. Notre job est sur le terrain. »
Et pour moins que l’on puisse dire, les joueurs ont répondu présent pendant quatre-vingts minutes sans se poser de question des affaires extra-sportives. Dès l’entame, la défense, qui est souvent le baromètre de l’état d’esprit d’une équipe, est bien en place, fait le nécessaire pour stopper une grosse séquence offensive des Columérins sans faire de faute. Mieux encore, c’est Grenoble qui marque les premiers points, qui maîtrise son adversaire, sans pour autant se montrer très dangereux dans la zone de marque. Au bout d’un quart d’heure, le FCG mène 0-6 grâce à la botte précise de Thomas Fortunel. Ce sont les buteurs qui font évoluer le score : 6-12 à la demi-heure de jeu. Grenoble est propre en mêlée, malgré deux bras cassés pour ballon non talonné, et récolte deux pénalités, dont les trois points du 6-12. La touche est moins performante que le week-end dernier, deux échecs sur les deux premiers lancés. A sa décharge, le bras du preneur grenoblois avait été pris à deux reprises, mais une seule fois sanctionnée. Côté discipline, les Isérois sont dans les bons standards. Seulement cinq fautes lors de la première demi-heure. Mais, c’est sur la cinquième que la défense iséroise est prise à défaut par une longue séquence offensive de Colomiers, qui après plusieurs temps de jeu envoie le centre, Piementa, derrière la ligne : 13-12. Sur le renvoi, Grenoble se retrouve dans la zone des 10 m. Monsieur Minery tend la bras, Grenoble poursuit sur l’avantage, mais perd le ballon. L’arbitre ne revient pas à l’avantage. Mystère. Je n’ai pas vraiment compris les raisons. Antonin demande des explications. L’arbitre signale simplement l’en-avant grenoblois et ne revient pas également sur un jeu dangereux sur Éric Escande. Est-ce un jeu déloyal ? Pas pour Monsieur Minery. Sur la dernière pénaltouche, Grenoble perd le ballon, soit une belle occasion gâchée. Mi-temps : 13-12. Durant cette première période, Grenoble s’est montré opportuniste en scorant sur chaque pénalité dès qu’il jouait dans le camp de Colomiers, a retrouvé une bonne mêlée, a été discipliné, mais a été défaillant en touche avec trois pertes de ballon sur cinq lancers.
Les statistiques de la première mi-temps :
Touches : 5 dont 3 ballons perdus !
Mêlée : 10, deux bras cassés contre Grenoble (ballon pas talonné) deux pénalités contre Colomiers
Pénalités : 5 contre Grenoble avec au moins trois fautes au sol largement évitables, et 7 contre Colomiers.
Le premier quart d’heure de second acte est clairement columérin. C’est vraiment un coup de moins bien dans la discipline chez les Grenoblois. Deux pénalités sifflées, ce qui donne six points à Colomiers qui a mis la main sur le ballon :19-12. Puis, Grenoble se reprend, recolle au score : 19-15 et revient le point du bonus défensif, puis, passé l’heure de jeu, Grenoble obtient une nouvelle pénalité à la suite d’un beau mouvement qui échoue à un mètre de la ligne par un en-avant. Un choix cornélien se pose. Pénaltouche ou tentative de la pénalité ? Ambition ou sécurité du bonus ? La deuxième option est choisie : 19-18. Il reste un quart d’heure, soit suffisamment de temps pour récupérer, qui sait ? Une pénalité. C’est sans doute, ce que se sont dit les Grenoblois. A ce moment du match, l’équipe qui fera la faute en premier perdra, tellement la rencontre est très indécise. Du coup aucune équipe ne se livre vraiment. On assiste à un long moment de jeu de dépossession peu spectaculaire. Néanmoins, c’est Colomiers qui tente une relance et trouve un trou dans la défense iséroise avec une belle percée, fort heureusement stoppée. Sueur froide dans le camp grenoblois sur le bord de touche. Dans les dernières minutes, le suspense est à son comble. Quelle perdra ses nerfs ? C’est Colomiers qui commet une faute à moins d’une minute du terme. La pénalité est lointaine et dans les cordes du pied de Corentin Glénat, lui, le spécialiste hors pair des tentatives longues distances. C’est l’option pénaltouche qui est choisie. Malgré un bon lancer, le maul avorte dans la confusion. Fin du match, défaite d’un point des Grenoblois, qui pouvaient créer l’exploit dans le money time. Il faudra se contenter d’un point de bonus, amplement mérité. Ce point gagné montre que les affaires extra-sportives n’ont pas atteint le groupe, qui a montré du caractère dans de nombreux domaines : défense, discipline, les mêlées, mais n’a pas réussi à performer sur les portés. Il n’aura pas manqué grand-chose pour la victoire. Marko Gazzotti a montré que le staff pouvait compter sur lui. Il ne faudra pas tarder à lui faire de sérieuses propositions à ce joueur, auteur d’une prestation de qualité.
Les statistiques de la première mi-temps :
Touches : 7 dont un lancer trop long, mais ballon récupéré. Mathis a fait une bonne rentrée.
Mêlée : 5 un bras cassé contre Grenoble et une pénalité. Vraiment du mieux en mêlée.
Pénalité :5 contre Grenoble, pas de carton jaune (deuxième match de suite sans carton !) et 6 contre Colomiers.
Prochain match, contre Biarritz, vendredi prochain au Stade des Alpes. C’est le dauphin du championnat. J’espère que le public répondra présent.
Et pour moins que l’on puisse dire, les joueurs ont répondu présent pendant quatre-vingts minutes sans se poser de question des affaires extra-sportives. Dès l’entame, la défense, qui est souvent le baromètre de l’état d’esprit d’une équipe, est bien en place, fait le nécessaire pour stopper une grosse séquence offensive des Columérins sans faire de faute. Mieux encore, c’est Grenoble qui marque les premiers points, qui maîtrise son adversaire, sans pour autant se montrer très dangereux dans la zone de marque. Au bout d’un quart d’heure, le FCG mène 0-6 grâce à la botte précise de Thomas Fortunel. Ce sont les buteurs qui font évoluer le score : 6-12 à la demi-heure de jeu. Grenoble est propre en mêlée, malgré deux bras cassés pour ballon non talonné, et récolte deux pénalités, dont les trois points du 6-12. La touche est moins performante que le week-end dernier, deux échecs sur les deux premiers lancés. A sa décharge, le bras du preneur grenoblois avait été pris à deux reprises, mais une seule fois sanctionnée. Côté discipline, les Isérois sont dans les bons standards. Seulement cinq fautes lors de la première demi-heure. Mais, c’est sur la cinquième que la défense iséroise est prise à défaut par une longue séquence offensive de Colomiers, qui après plusieurs temps de jeu envoie le centre, Piementa, derrière la ligne : 13-12. Sur le renvoi, Grenoble se retrouve dans la zone des 10 m. Monsieur Minery tend la bras, Grenoble poursuit sur l’avantage, mais perd le ballon. L’arbitre ne revient pas à l’avantage. Mystère. Je n’ai pas vraiment compris les raisons. Antonin demande des explications. L’arbitre signale simplement l’en-avant grenoblois et ne revient pas également sur un jeu dangereux sur Éric Escande. Est-ce un jeu déloyal ? Pas pour Monsieur Minery. Sur la dernière pénaltouche, Grenoble perd le ballon, soit une belle occasion gâchée. Mi-temps : 13-12. Durant cette première période, Grenoble s’est montré opportuniste en scorant sur chaque pénalité dès qu’il jouait dans le camp de Colomiers, a retrouvé une bonne mêlée, a été discipliné, mais a été défaillant en touche avec trois pertes de ballon sur cinq lancers.
Les statistiques de la première mi-temps :
Touches : 5 dont 3 ballons perdus !
Mêlée : 10, deux bras cassés contre Grenoble (ballon pas talonné) deux pénalités contre Colomiers
Pénalités : 5 contre Grenoble avec au moins trois fautes au sol largement évitables, et 7 contre Colomiers.
Le premier quart d’heure de second acte est clairement columérin. C’est vraiment un coup de moins bien dans la discipline chez les Grenoblois. Deux pénalités sifflées, ce qui donne six points à Colomiers qui a mis la main sur le ballon :19-12. Puis, Grenoble se reprend, recolle au score : 19-15 et revient le point du bonus défensif, puis, passé l’heure de jeu, Grenoble obtient une nouvelle pénalité à la suite d’un beau mouvement qui échoue à un mètre de la ligne par un en-avant. Un choix cornélien se pose. Pénaltouche ou tentative de la pénalité ? Ambition ou sécurité du bonus ? La deuxième option est choisie : 19-18. Il reste un quart d’heure, soit suffisamment de temps pour récupérer, qui sait ? Une pénalité. C’est sans doute, ce que se sont dit les Grenoblois. A ce moment du match, l’équipe qui fera la faute en premier perdra, tellement la rencontre est très indécise. Du coup aucune équipe ne se livre vraiment. On assiste à un long moment de jeu de dépossession peu spectaculaire. Néanmoins, c’est Colomiers qui tente une relance et trouve un trou dans la défense iséroise avec une belle percée, fort heureusement stoppée. Sueur froide dans le camp grenoblois sur le bord de touche. Dans les dernières minutes, le suspense est à son comble. Quelle perdra ses nerfs ? C’est Colomiers qui commet une faute à moins d’une minute du terme. La pénalité est lointaine et dans les cordes du pied de Corentin Glénat, lui, le spécialiste hors pair des tentatives longues distances. C’est l’option pénaltouche qui est choisie. Malgré un bon lancer, le maul avorte dans la confusion. Fin du match, défaite d’un point des Grenoblois, qui pouvaient créer l’exploit dans le money time. Il faudra se contenter d’un point de bonus, amplement mérité. Ce point gagné montre que les affaires extra-sportives n’ont pas atteint le groupe, qui a montré du caractère dans de nombreux domaines : défense, discipline, les mêlées, mais n’a pas réussi à performer sur les portés. Il n’aura pas manqué grand-chose pour la victoire. Marko Gazzotti a montré que le staff pouvait compter sur lui. Il ne faudra pas tarder à lui faire de sérieuses propositions à ce joueur, auteur d’une prestation de qualité.
Les statistiques de la première mi-temps :
Touches : 7 dont un lancer trop long, mais ballon récupéré. Mathis a fait une bonne rentrée.
Mêlée : 5 un bras cassé contre Grenoble et une pénalité. Vraiment du mieux en mêlée.
Pénalité :5 contre Grenoble, pas de carton jaune (deuxième match de suite sans carton !) et 6 contre Colomiers.
Prochain match, contre Biarritz, vendredi prochain au Stade des Alpes. C’est le dauphin du championnat. J’espère que le public répondra présent.
