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Debrief 24/25 Oyonnax / FCG : le débrief "Le FCG tient sa réf !"

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25 Mars 2021
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Le FCG tient sa réf !!



Beaucoup se demandaient si le FCG amputé de 19 éléments en raison de blessures ou de sélections aurait la capacité de tenir le coup face au seul club descendu de l’élite la saison dernière : l’US Oyonnax.

Sur la pelouse synthétique des oyomen, le FCG avait pourtant fière allure quant à sa composition. Encore fallait-il prouver sur le terrain que le FC Grenoble version 24/25 a une profondeur d’effectif qui pourrait lui permettre de jouer le haut du tableau avec la constance nécessaire à ce défi.

Un bon test sur la pelouse du stade Charles Mathon avec le soutien d’une bonne cinquantaine de supporters rouge et bleu ayant fait le court déplacement entre Ain et Isère.

L’enjeu était simple pour les grenoblois : tenir le choc devant et mettre le feu derrière. Simplement compliqué à réaliser. C’est pourtant ce que les joueurs de Nicolas Nadau et Patrick Pezery vont réussir à faire et de belle manière.

Oyonnax va se casser les dents sur une défense grenobloise hermétique et solidaire. Les joueurs du haut-bugey vont rapidement s’approcher des 22 mètres grenoblois sans réussir à y entrer, « tapant » dans un mur et concassés par des placages chirurgicaux des grenoblois. Si l’ouvreur Smith va ouvrir le score dés la 3ème minute après un en-avant de Julien Farnoux repris hors-jeu par Mouton, les grenoblois vont répliquer dans la foulée grâce à la botte de Palmier après une faute d’Oyonnax en mêlée. Dominants les locaux vont prendre le score à nouveau grâce à Smith après une faute de Rossi et Ployet suite à un mauvais placage. Grenoble allait revenir au score immédiatement après la remise en jeu après une faute de l’ancien grenoblois Godener. 6 partout grâce à la puissance du pied de Palmier. Oyonnax tente beaucoup mais ne parvient pas à perturber la défense grenobloise. Mieux même, c’est la fidjien de Grenoble Rasaku qui va faire parler ses appuis pour mettre en difficulté ses adversaires qui vont se mette à la faute. Palmier, toujours, va donner l’avantage au FCG pour la 1ère fois du match (6-9 22ème). Oyonnax va alors commencer à s’agacer et à perdre confiance dans son jeu. Oz va être sanctionné en mêlée et permettre à Grenoble de prendre 6 points d’avance, Marc Palmier étant un métronome dans l’exercice du tir au but. Le jeu ne donne pas lieu à de grandes envolées mais chacune des 2 équipes est pragmatique lorsqu’elle a le ballon. Smith va réduire le score après que Raynaud, ancien de la maison, eu été sanctionné en mêlée. Ce sont finalement les grenoblois qui vont faire la différence les 1ers : après un en avant de Godener à l’entrée de ses 22, la mêlée grenobloise va sortir rapidement le ballon pour Cros qui sera stoppé avant que le ballon ne soit renversé vers Fusier qui va décaler Farnoux pour le 1er essai du match. L’arrière grenoblois avait même encore 2 partenaires à sa gauche si besoin était. 3ème essai en 2 matchs pour Julien Farnoux et un score de 19 à 9 pour le FCG à 5 minutes du terme de la 1ère période après que Palmier eut transformé.

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Cros aura l’occasion d’enfoncer le clou après qu’il eut pris son couloir et de jouer au pied dans l’en-but pour lui-même. Il sera devancé in extremis par la défense d’Oyonnax. Grenoble prenait le dessus et Oyonnax était heureux que Vivien Praderie siffle la mi-temps.

Une 1ère mi-temps maitrisée par Grenoble et de l’agacement pour Oyonnax ce qui a donné quelques tensions sur la pelouse.

Au retour des vestiaires, les spectateurs vont assister à une seconde période un peu plus enlevée. Harwick va s’écrouler dans l’en-but après de bons enchainements des avants grenoblois. Après visionnage de la vidéo, l’essai sera refusé car un oyoman avait la main sous le ballon. Un avantage était en cours sur l’action et Marc Palmier va ajouter 3 points portant le score à 22 à 9 pour le FCG.

Un avantage qui commençait à être conséquent pour des grenoblois qui croyaient de plus en plus à la victoire. En confiance, les ¾ grenoblois vont continuer leur récital entamé en fin de 1ère période. Romain Fusier d’un off-load d’école va décaler Geoffrey Cros seul sur le bord de touche. L’ailier va mettre les cannes pour remettre intérieur à Barnabé Couilloud qui ira finir dans l’en-but pour conclure une superbe action tout en maitrise. Avec la transformation d’un Marc Palmier royal, le score prenait une ampleur que personne n’aurait imaginé avant la rencontre : 29 à 9 à 20 minutes du terme. Malgré cela, les grenoblois savaient qu’il ne fallait pas se relâcher. C’était le cas de le dire : Oyonnax va investir les 22 mètres grenoblois après avoir jouer une pénaltouche. Les efforts des avants d’Oyonnax vont enfin être récompensés lorsque Teddy Durand va inscrire en force le 1er essai de son équipe. Smith va transformer pour redonner espoir à tout un stade. 29 à 16 et 15 contre 14 puisque Zack Gauthier écopait d’un carton jaune, lui qui était reconnu coupable d’avoir effondré le maul oyonnaxien sur l’action de l’essai de Durand. Oyonnax va accentuer sa domination mais va se heurter à une défense irréprochable des grenoblois qui vont renvoyer les locaux chez eux ou qui vont les obliger à commettre des fautes. Grenoble va tenir bon au cours des 10 minutes passées en infériorité et après le retour de son pilier, le FCG va immédiatement creuser l’écart, grâce à Sam Davies qui va passer un drop à 20 mètres en face des poteaux. Le maestro grenoblois était de retour après une longue blessure et il prenait la suite de Marc Palmier : dur lorsqu’on est en face de ces deux artificiers !!

Grenoble c’est solide !

Coup de massue pour les oyomens qui vont alors commettre des fautes bêtes donnant la possibilité à Grenoble de ne pas être en danger. Davies va les sanctionner immédiatement en passant une pénalité : 35 à 14 à 6 minutes de la fin du match. Ça sentait plus que bon pour les grenoblois. Il ne restait à Oyonnax que l’ambition de récolter le point du bonus défensif. Ils allaient faire les efforts pour tenter d’y parvenir. Le talonneur Benjamin Geledan allait inscrire en force le 2ème essai de son équipe après une séquence devant la ligne grenobloise. Smith transformait et ramenait son équipe à 23-35 alors qu’il restait 3 minutes à jouer. Mais vendredi soir sur la pelouse de Charles Mathon, le patron c’était Grenoble : sereins et solidaires, les grenoblois vont revenir dans le camp d’Oyo et pousser les joueurs de Fabien Cibray à la faute. Sam Davies va sanctionner ses adversaires du soir par 3 nouveaux points et sceller la victoire nette et sans bavure du FCG, la 3ème à l’extérieur après celles récoltées à Nevers et Béziers.

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Une fin de partie qui allait se terminer dans la confusion : une bagarre générale éclatait après un placage à retardement sur Berruyer. Tout le monde s’en mêlait : joueurs, remplaçants, et même les staffs venus séparer les uns et les autres. Après quelques minutes de flottements et de visionnage des images, Vivien Praderie va donner un carton jaune à Berruyer et à Benjamin Geledan et signaler qu’un rapport serait fait pour l’irruption d’un remplaçant d’Oyonnax sur la pelouse.

Le FCG tenait sa victoire et son match référence avec cette très belle victoire en terre haut bugiste. Une victoire célébrée avec les supporters grenoblois et qui laissait le FCG en tête du classement mais toujours accompagné puisque Montauban et Provence partagent cette 1ère place avec les grenoblois.

La semaine prochaine, le FCG va vouloir continuer sa série en cours pour tenter la passe de 3 en recevant de dangereux joueurs du SA XV. Les angoumoisins étaient presque plus à l’aise à l’extérieur qu’à domicile cette saison.

Le public grenoblois est attendu nombreux pour chauffer le stade des Alpes, vendredi 15 novembre à 19h30.



Les + :

- toute l’équipe pour sa capacité à défendre et à se monter pragmatique pour chacune de ses occasions. Mentions spéciales à Palmier, Farnoux, Couilloud, Ployet, Fusier et Hardwick

Les - :

- attention aux remises en jeu : les grenoblois sont mis en difficultés en ne négociant pas toujours bien cette phase de jeu
 
Dernière édition:
On peut aussi ajouter Cros et Pierce mais aussi toute l'équipe pour son état d'esprit irréprochable. J'avais évoqué la manière. On a été servi. Bravo les gars sans oublier le staff of course.
 
On peut aussi ajouter Cros et Pierce mais aussi toute l'équipe pour son état d'esprit irréprochable. J'avais évoqué la manière. On a été servi. Bravo les gars sans oublier le staff of course.
tu as raison !! en écrivant les noms des joueurs, je me suis dit : en fait je vais tous les citer ! C'est toute l'équipe qui est à féliciter c'est vrai !
 
Bonjour la Team du Raffut,

voici mon débrief après celui du Président ( en pleine forme !)



Sensationnel !



Pour sa quatrième saison à Grenoble, Nicolas Nadau n’a jamais réussi à battre cette équipe d’Oyonnax. Cinq confrontations pour autan de défaites dont une cinglante déculottée à Charles-Mathon, 46-13, en septembre 2022. Lors sa première saison en 2021, l’entraîneur des arrières avait essuyé un terrible revers au Stade des Alpes par les hommes de Joe El Abd (14-22, le 27 septembre 2021), et en avait ressenti une profonde frustration. Plus de trois saisons après, Nicolas Nadau avait encore bien en mémoire cet affront à la veille du match : « Depuis je suis à Grenoble, c’est une équipe qui m’a souvent mis à mal, on a pris 30 points au Stade des Alpes en ouverture du championnat, c’est une équipe qui nous a fait perdre en finale(14-3 en mai 2023), c’est une équipe qui nous a martyrisés, mais c’est une équipe qui nous pousse à être meilleurs, qui nous pousse à travailler mieux, qui nous pousse à nous améliorer, qui nous pousse à chercher des solutions pour que la tendance s’inverse, que l’élève apprenne du maître .» Cette fois-ci l’élève a largement dépassé le maître. Et de quelle manière ! Et de plus, avec une équipe totalement remaniée privée d’un grand nombre de titulaires ! Cependant, Tommy Raynaud, l’ex-pilier gauche d’Oyonnax (huit saisons passées dans le Haut-Bugey) connaît très bien la maison Rouge et Noir : « Quand on se déplace chez eux, on s’est à quoi s’attendre. » Même tonalité pour Romain Fusier, mais le quart-quart centre a, sans doute en plus, dans le coin de sa tête un esprit de revanche après les nombreux revers subis par les Oyomen. Ce pur produit de la formation grenobloise, qui fait un début de saison remarquable, veut poursuivre sur sa lancée et celle de son équipe : « On y va avec la certitude de ce que l’on a fait sur le dernier match et l’envie de faire un gros match pour rester dans le haut du classement ».



Une première période proche de la perfection

Dès les premières minutes, on sent chez les Grenoblois toute la détermination de ne pas subir la furie des Oyomen qui font toujours des grosses entames. Ainsi en conquête, le premier ballon, sur lancer du talonneur aindinois, est volé en touche par Philipps (1ère), puis sur le premier bras de fer en mêlée fermée (7ième), c’est le pack grenoblois qui en sort victorieux, puis sur un autre (26ième). La défense dauphinoise n’est pas en reste. Sur une longue séquence de possession des Oymen, qui va durer près de trois minutes (8ième à 11ième), tous les Grenoblois s’envoient sur les plaquages avec beaucoup d’énergie. Des plaquages à deux qui ne laissent rien passer, qui ralentissent les sorties du ballon. Face à ce rideau rouge hermétique, le demi-d ’ouverture s’en remet à une tentative de drop pour scorer. Echec. Cet avenu d’impuissance de l’attaque des hommes de Fabien Cibray leur fait mal à la tête (11ième). Comme l’évoquent les deux commentateurs du match, Grenoble, c’est 88% de réussite aux plaquages, cinquième meilleure équipe dans ce domaine. De plus, cette défense grenobloise s’est montrée particulièrement très disciplinée. Seulement, trois pénalités (2ième, 13ième, 29ième) ce qui ne coûtera que les seuls neufs points encaissés lors de la première mi-temps. Un autre domaine, où les Grenoblois ont fait preuve d’exemplarité, c’est le niveau d’engagement, non seulement en défense comme je l’ai déjà signalé mais par la pression exercée à la retombée des ballons après un jeu au pied d’occupation de Marc Palmier (qui est plus qu’une doublure de Sam Davies !). Geoffrey Cros nous a gratifié de deux plaquages monumentaux dans la règle qui ont donné une pénalité (14ième), une bonne mêlée au 22m (17ième), puis qui a permis d’installer les Grenoblois dans le camp des Oyonnax avec une nouvelle pénalité à la clé (21ième) d’où le score est passé de 6-3 à 6-9. Et sur un troisième jeu au pied, Geoffrey Cros sera à l’origine du premier essai grenoblois. Il met la pression sur Loïc Godener, qui fait un en-avant, la mêlée sur les 22m qui suit permet un bon lancement de jeu avec des sorties rapides des ballons. Ce jeu rapide prend de vitesse la défense adversaire, des intervalles se créent sur le côté opposé. Julien Farnoux après un offload de Romain Fusier s’engouffre dans un trou béant et s’écroule en terre promise (32ième) :9-19

Quant au jeu déployé, les Grenoblois envoient rapidement un signal : on ne va pas jouer petit bras. En effet, sur les premiers ballons rendus au pied par les Oyomen, ils vont vite les exploiter, soit par l’ailier isérois, Kaminieli Rasaku, en manque de jeu depuis septembre, qui prend de vitesse à plusieurs reprises la défense oyonnaxienne et permet d’enchaîner des temps de jeu, soit par Julien Farnoux, impeccable sous les ballons hauts, qui a choisi les bons ballons pour relancer.

Ajouter à tout cela, les très bons coups de pied de Barnabé Couilloud sur les sorties de camp, vous arrivez à la mi-temps (9-19) avec dix points d’avance, de la confiance pour la suite alors que les Oyomen sont dans le doute. Il ne faut pas oublier bien sûr les excellents coups de pied de Marc Palmer sur les tentatives de pénalité et la transformation du bord de touche. Il tourne à 100% (5/5). Ainsi, avec un excellent jeu au pied, une bonne conquête, une défense hermétique, beaucoup de discipline, du réalisme dans le jeu, les Grenoblois ont joué une première période quasi à la perfection.

Les statistiques de la première mi-temps :

Touches (Grenoble) :3, deux ballons perdus.

Touche (USO) : 5, deux ballons perdus.

Mêlée (Grenoble) : 6, une pénalité de chaque côté ainsi qu’un bras cassé.

Mêlée (USO) :1, une pénalité contre Oyonnax.

Pénalité : 3 contre Grenoble et 5 contre Oyonnax.



De la maîtrise dans le jeu et un caviar de Romain Fusier

Généralement les retours de vestiaires ne sont pas bons pour les Grenoblois. Fort heureusement, il en sera tout autre. Tout débute par une très bonne offensive avec la percée de Gerswin Mouton sur 20 bons mètres, il a Rasaku sur son aile mais Gerswin prolonge au pied et obtient une pénalité à 10 m de l’en-but d’Oyonnax. Grenoble joue parfaitement la pénaltouche suivie d’un bon lancement de jeu. Thibault Martel gagne une collision, puis transmet à Richard Hardwick qui franchit et s’écroule derrière la ligne. Les défenseurs aindinois arrivent à se coucher sous Richard et empêchent le toucher à terre. Marc Palmier ajoute trois points pour une faute des Oyomen (45ième) :9-22.

En défense, la maîtrise est totale. Après une faute de Thomas Ployet (sa troisième pour hors-jeu, ne pas oublier que c’est sa première titularisation), il va se reprendre en détournant le ballon de la pénaltouche sur lancer Oyonnax à 5m de la ligne !

Alors que les Aindinois sont pressés dans leur camp et sont incapables d’en sortir proprement, les hommes de Pézery-Nadau jouent les ballons dès qu’un espace s’ouvre devant eux. Sur une sortie d’un ballon au sol, Barnabé Couilloud alerte Romain Fusier qui, après un coup de rein, accélère, vient au contact de deux défenseurs, passe un bras et adresse un offload de classe internationale, digne du jeu All Black, à son coéquipier Geoffrey Cros (qui a été dans tous les bons coups de la partie). Ce dernier s’échappe sur son aile, remet intérieur à Barnabé Couilloud et file à dame. Amaia Cazenave, la commentatrice journaliste à Canal+ est aux anges par ce jeu léché des Grenoblois : « c’est absolument Magnifique ! » s’exclame t-elle à son micro. Mais quel essai ! Mais quelle passe de Romain Fusier. (J’ai revu six à sept fois l’action tellement, c’est magnifique). Comme le dit Jonathan Wisniewski, les Grenoblois tentent des coups et ne se contentent pas d’un jeu minimaliste. Tout est maîtrisé. (54ième) : 9-29.

L’agacement des Oyomen

Face à l’incroyable réussite des Isérois, les hommes de Fabien Cibray commencent à ne plus maîtriser leur nerf (poussette dans le dos, chamaillerie). Après un petit moment de flottement, les Grenoblois encaissent un essai assorti d’un carton jaune pour Zack Gauthier (58ième) : 16-29. Pendant cette séquence en infériorité grenobloise, la défense est toujours efficace et l’équipe n’encaisse aucun point ! Après un nouveau bras de fer remporté en mêlée fermée, Grenoble obtient une pénaltouche à 10 m de la ligne. Le maul, qui se forme progresse, s’approche le ligne. Le troisième essai chauffe. Sam Davies, bien placé à dix mètres des poteaux réclame le ballon et claque un drop ! (68ième) : 16-32. Quel pragmatisme ! C’est parfait. C’est le coup gagnant, le match est plié. Rien de tel pour écœurer encore plus les Oyomen, qui eux, perdent le ballon sur chaque séquence offensive (65ième, 67ième, 70ième). Ils n’y arrivent pas face à une défense royale de Grenoble. Cependant, ils sauvent l’honneur en marquant un deuxième essai (75ième) : 23-35. Mais c’est Grenoble qui aura le dernier mot en marquant une nouvelle pénalité (78ième) : 23-38. Frustrés, agacés par le succès des Isérois, les Oyomen perdent leur nerf sur la dernière action en déclenchant une bagarre générale d’une autre époque. L’arbitre calme tout son monde en infligeant un jaune à chaque équipe après un arbitrage vidéo. Victoire sans appel des Grenoblois sur les terres du Haut-Bugey : 23-38 ! Quel exploit de la part des hommes du duo Nadau-Pézery.

Les statistiques de la deuxième mi-temps :

Touches (Grenoble) :8, un ballon perdu.

Touche (USO) : 13, un ballon perdu.

Mêlée (Grenoble) : 1, une pénalité contre Oyonnax.

Mêlée (USO) :1, zéro faute.

Pénalité : 9 contre Grenoble et deux cartons jaunes et 6 contre Oyonnax et un carton jaune.

Ce que je retiens de ce match :

La très bonne gestion des joueurs. Le staff a donné du temps de jeu à des joueurs qui avaient été mis au repos. Geoffrey Cros, Kaminieli Rasaku ont apporté de la vitesse, de l’énergie. Thomas Ployet idem malgré ses nombreuses fautes (cinq hors-jeu). Le staff a eu raison de le sortir afin d’éviter un carton jaune. Les deux piliers (Raynaud, Pertaia) sont vraiment de très bonnes pioches. La sortie de la charnière pour la préserver et donner du temps de jeu à Sam Davies qui revient de blessure. Il n’a pas perdu son efficacité au pied (100%).

La défense, le pragmatisme., l’intelligence dans les choix de jeu.

La mêlée a été très bonne (3 pénalités à une), en revanche, la touche a encore perdu des ballons (3) importants pour lancers pas droits.



Prochain match contre Soyaux-Angoulême. Attention à ne pas prendre de haut cette équipe qui est plus performance à l’extérieur qu’à domicile.
 
on n'est pas toujours tendre avec le staff. Sur ce match, le duo Nadau/Pezeri a fait taire leurs détracteurs.Avec une équipe "" remaniée"" sur le papier du moins, peu voyait le FCG gagner et ils l'ont fait et avec la manière SVP.. Je mettrais une étoile supplémentaire à Tom Palmer pour l'organisation de la défense qui à mon sens à gagner le match en écoeurant les oyomens. Ces joueurs dont on pouvait douter de leur niveau ont rebattu les cartes et les places vont devenir encore plus chère. Tous se sont envoyés pour défendre notre ligne avec le succès que l'on sait. Bravo Messieurs, nous vous attendons vendredi pour bis répétita!!!
 
Les coiffeurs étaient des barbiers vendredi soir et ils ont rasé leurs adversaires.
Le FCG est un groupe de 40 mecs de force égale.
C'est le début de quelque chose de grand
 
Merci Fred. Je le dis peut-être pas assez mais quelle belle complémentarité avec El Présidente. Messieurs vous avez votre place au DL ou même mieux en invité sur FRANCE BLEUE ISERE. Chiche ?
 
en dehors du match référence dont toute équipe cherche à atteindre, je pense que le staff a trouvé son match référence dans le contenu proposé. Malgré quelques scories inérantes au jeu de rugby, l'amalgame entre l'attaque et la défense est en train de prendre forme. Chacun des joueurs a su attaquer, défendre et surtout se replacer sur la largeur. Un modèle de pragmatisme, d'altruisme et de solidarité des joueurs. Ce qui prouve que le jeu dans son contenu est plus important que les acteurs. et dans ce match, rien nous dit qu'avec notre équipe type nous aurions fait le même résultat.
Je pense que le staff a tiré quelques conclusions du contenu de ce match et des joueurs qui était sur la pelouse. En clair dans mon esprit, le staff peut se permettre de faire plus de rotation dans l'effectif sans réelles craintes. C'est très bon signe sur la longueur du championnat. ( nous avons juste fait le tiers et l'hiver reste à passer!!!)
 
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