Bonjour la team du raffut alpin, voici mon débrief du match contre Nevers
Pour le compte de la dernière journée de la phase régulière, Grenoble recevait Nevers, équipe que les Isérois avaient battu au match aller lors de l’ouverture du championnat, ce qui avait parfaitement lancé la saison des hommes du duo Nadau-Pézery alors que les Neversois allaient traîner cette première défaite à domicile comme un boulet. Au regard du classement de Nevers avant la rencontre, les hommes de Xavier Péméja n’ont aucune pression de résultat n’étant concernés ni par une place de barragiste ni par une place à gagner dans le classement des six premiers. Ils n’ont qu’une idée en tête : terminer la saison de la plus belle des manières en venant jouer, pourquoi pas les trouble-fêtes à Grenoble, histoire de prendre leur revanche du match aller. Ne sait-on jamais sur un malentendu ? D’autant plus que les Grenoblois montrent des signes de baisse de régime depuis quelques matchs. Cependant les coéquipiers du capitaine Romain Fusier n’ont qu’un seul objectif sportif pour ce match : rester invaincus à domicile voire terminer premiers du championnat de ProD2 pour peu que Brive ne gagne pas à Béziers avec le bonus offensif, et pour l’extra-sportif, fêter les partants et remercier le public qui est encore venu nombreux.
Les Grenoblois ont réussi leur objectif en signant une quinzième victoire à domicile (15 sur 15), ce qui doit remonter à pas mal d’années pour connaître une telle invincibilité à domicile lors d’une saison régulière. Un grand bravo à toute l’équipe et au staff pour cette belle performance.
Cependant, on ne peut pas dire que cette victoire, 51-42, fut un triomphe absolu à bien des égards étant donné l’impression de laxisme de la défense iséroise qui ressemblait par moments, plus à une journée portes ouvertes qu’à un rideau de fer. Sachant que Brive s’est pris une belle fessée (57-24) à Béziers en encaissant pas moins de neuf essais, équipe qui avait pourtant la meilleure défense du championnat, Grenoble a réussi à reprendre la place de leader du Pro D2 perdue la semaine dernière aux dépens des Brivistes. Après l’annonce au micro du stade de la défaite des Corréziens en terre biterroise, le public, les joueurs, le staff ont pu fêter et honorer les partants sur le parvis ouest dans une grosse ambiance.
Contrairement aux précédentes journées, je ne ferai pas le déroulé du match qui se résume à une orgie d’essais de chaque côté, six partout et à des défenses bien tendres pour les deux équipes.
Les statistiques de la première mi-temps :
Touches (Grenoble) :6, un ballon volé sur le premier lancer.
Touche (Nevers) :4, 100%.
Mêlée (Grenoble) : 2, une pénalité contre Nevers.
Mêlée (Nevers) : 5, une pénalité contre Nevers.
Pénalité : 3 contre Grenoble et un carton jaune et 9 contre Nevers et un carton jaune.
Les statistiques de la deuxième mi-temps :
Touches (Grenoble) :6, aucun ballon perdu !
Touche (Nevers) :9, deux ballons volés et un perdu.
Mêlée (Grenoble) : 2, une pénalité et un bras cassé contre Nevers.
Mêlée (Nevers) : 2, une pénalité de chaque côté.
Pénalité : 7 contre Grenoble et 6 contre Nevers et un carton jaune.
Ce que je retiens de ce match :
Voici quelques commentaires du match :
Pour Julien Hériteau : sur l’aspect défensif, tout n’a pas été bon, on a pas mal d’errance dans notre collectif, sur notre vis à vis, sur l’homme, c’était difficile. Si on n’est pas brutal sur l’adversaire, on est dépassé et on prend des essais. Ce soir, 6 essais, c’est trop pour espérer aller plus loin et plus haut. Il faut qu’on s’appuie sur notre défense, à certains moments, cela a été notre point fort. Sur le match et celui d’avant, on encaisse beaucoup, c’est juste une question d’état d’esprit, qui peut se régler. »
Pour Romain Fusier : « On ne peut pas se permettre d’être aussi pauvre en défense, parce que contre une équipe qui n’avait rien à jouer, on a quand même pris six essais »
Pour Nicolas Nadau » on s’est troué en défense, on a pris trop d’essais. On savait que Nevers était une équipe très forte sur les turn-over, ce qui me chagrine, c’est qu’on n’est pas arrivés à les bloquer sur ça. La défense, c’est toujours une question d’engagement, une question individuelle, une question de mental. »
Invaincus !
Pour le compte de la dernière journée de la phase régulière, Grenoble recevait Nevers, équipe que les Isérois avaient battu au match aller lors de l’ouverture du championnat, ce qui avait parfaitement lancé la saison des hommes du duo Nadau-Pézery alors que les Neversois allaient traîner cette première défaite à domicile comme un boulet. Au regard du classement de Nevers avant la rencontre, les hommes de Xavier Péméja n’ont aucune pression de résultat n’étant concernés ni par une place de barragiste ni par une place à gagner dans le classement des six premiers. Ils n’ont qu’une idée en tête : terminer la saison de la plus belle des manières en venant jouer, pourquoi pas les trouble-fêtes à Grenoble, histoire de prendre leur revanche du match aller. Ne sait-on jamais sur un malentendu ? D’autant plus que les Grenoblois montrent des signes de baisse de régime depuis quelques matchs. Cependant les coéquipiers du capitaine Romain Fusier n’ont qu’un seul objectif sportif pour ce match : rester invaincus à domicile voire terminer premiers du championnat de ProD2 pour peu que Brive ne gagne pas à Béziers avec le bonus offensif, et pour l’extra-sportif, fêter les partants et remercier le public qui est encore venu nombreux.
Cependant, on ne peut pas dire que cette victoire, 51-42, fut un triomphe absolu à bien des égards étant donné l’impression de laxisme de la défense iséroise qui ressemblait par moments, plus à une journée portes ouvertes qu’à un rideau de fer. Sachant que Brive s’est pris une belle fessée (57-24) à Béziers en encaissant pas moins de neuf essais, équipe qui avait pourtant la meilleure défense du championnat, Grenoble a réussi à reprendre la place de leader du Pro D2 perdue la semaine dernière aux dépens des Brivistes. Après l’annonce au micro du stade de la défaite des Corréziens en terre biterroise, le public, les joueurs, le staff ont pu fêter et honorer les partants sur le parvis ouest dans une grosse ambiance.
Contrairement aux précédentes journées, je ne ferai pas le déroulé du match qui se résume à une orgie d’essais de chaque côté, six partout et à des défenses bien tendres pour les deux équipes.
Les statistiques de la première mi-temps :
Touches (Grenoble) :6, un ballon volé sur le premier lancer.
Touche (Nevers) :4, 100%.
Mêlée (Grenoble) : 2, une pénalité contre Nevers.
Mêlée (Nevers) : 5, une pénalité contre Nevers.
Pénalité : 3 contre Grenoble et un carton jaune et 9 contre Nevers et un carton jaune.
Les statistiques de la deuxième mi-temps :
Touches (Grenoble) :6, aucun ballon perdu !
Touche (Nevers) :9, deux ballons volés et un perdu.
Mêlée (Grenoble) : 2, une pénalité et un bras cassé contre Nevers.
Mêlée (Nevers) : 2, une pénalité de chaque côté.
Pénalité : 7 contre Grenoble et 6 contre Nevers et un carton jaune.

- Depuis plusieurs matchs, l’indiscipline grenobloise est montrée du doigt. Lors de la première mi-temps, on a vu que l’équipe est capable de faire beaucoup mieux. C’est vraiment une question de volonté. En deuxième période, l’équipe est retombée dans ses travers, avec trois pénalités coup sur coup en trois minutes ! Vraiment, ces retours de vestiaire ne sont pas bons étant donné le relâchement, l’équipe menait 31-14, quatre essais à deux.
- La conquête. En touche, une faute sur douze lancers et une très bonne efficacité en pénaltouches. Comme quoi, le travail paye, mais le manque de régularité tout au long de la saison montre que rien n’est encore acquis. En mêlée, en revanche, on observe bien plus de régularité avec une mêlée, sur sa propre introduction, qui a été performante sur la durée. Pourvu que cela dure. Il faut saluer le travail de Patrick Pézery, connu pour être un expert dans ce domaine.
- Le jeu offensif : encore six essais marqués. Avec ce match, on a retrouvé des séquences offensives bien construites dans ce que l’on avait l’habitude de voir. Sur ce match comme sur d’autres, j’ai l’impression que quand l’équipe décide de mettre toute l’énergie pour marquer, elle arrive à ses fins avec la bonne stratégie. Ce qui a été fait en première période. En effet, après le premier essai encaissé (8e), ils en marquent deux, coup sur coup (16e et 22e). Et que dire de la superbe combinaison pour l’essai de Julien Hériteau. Un chef d’œuvre. Sur une pénalité jouée à la main, le timing est parfait, la course de Julien est remarquable, les passes parfaites. Du très haut niveau. Il faut saluer le travail de Nicolas Nadau. Les Grenoblois ont marqué 116 essais cette saison et terminent avec la meilleure attaque 987 points marqués, soit 32,9 points marqués par rencontre.
- La défense. C’est vraiment le secteur qui montre le plus de signe de relâchement avec 6 essais encaissés ce vendredi soir à domicile (sans oublier les 5 de la semaine dernière) ! Au soir de la 22e journée, la défense de Grenoble faisait jeu égal avec celle de Brive (446 points encaissés par Brive contre 451 par Grenoble, soit 20,5 par match). Grenoble avait alors 17 points d’avance sur Brive et 16 sur Aix au classement. En fin de saison, Grenoble termine avec 677 points encaissés, 22,5 par match (toujours deuxième défense) et Brive 615, soit 20,5 par match (première défense). On dit souvent que la défense est le baromètre de l’état d’esprit d’une équipe. Il est clair que l’équipe devra retrouver son état d’esprit d’avant la 22e journée pour la suite. Contre Nevers, les trois essais encaissés en seconde période en quinze minutes (46e, 53e, 59e) montrent clairement un manque d’agressivité, d’engagement quand on voit tous les plaquages loupés. En demi-finale, cela ne passera pas.
- Je n’aime pas spécialement mettre en avant un joueur alors que le rugby est un sport collectif. On gagne ensemble et on perd ensemble, mais Richard Hardwick a été énorme tout comme Gerswin Mouton.

Pour Julien Hériteau : sur l’aspect défensif, tout n’a pas été bon, on a pas mal d’errance dans notre collectif, sur notre vis à vis, sur l’homme, c’était difficile. Si on n’est pas brutal sur l’adversaire, on est dépassé et on prend des essais. Ce soir, 6 essais, c’est trop pour espérer aller plus loin et plus haut. Il faut qu’on s’appuie sur notre défense, à certains moments, cela a été notre point fort. Sur le match et celui d’avant, on encaisse beaucoup, c’est juste une question d’état d’esprit, qui peut se régler. »
Pour Romain Fusier : « On ne peut pas se permettre d’être aussi pauvre en défense, parce que contre une équipe qui n’avait rien à jouer, on a quand même pris six essais »
Pour Nicolas Nadau » on s’est troué en défense, on a pris trop d’essais. On savait que Nevers était une équipe très forte sur les turn-over, ce qui me chagrine, c’est qu’on n’est pas arrivés à les bloquer sur ça. La défense, c’est toujours une question d’engagement, une question individuelle, une question de mental. »
Dernière édition par un modérateur: