Le FCG pas invité à Béziers
Louise Attaque avait accepté par erreur une invitation. C'est ce que disait le groupe de rock français, il y a une vingtaine d'année.
C'est hier soir que le FCG n'a non seulement pas accepté d'invitation mais n'en a tout simplement pas reçu.
Sur la pelouse du stade Raoul Barrière de Béziers, le FC Grenoble Rugby a encaissé sa plus large défaite depuis 10 ans : 48 à 3 et 6 essais à 0.
Les 4000 supporters, dont quelques grenoblois, ont assisté à un cavalier seul des biterrois de la 1ère à la dernière minute. Pour les supporters du FCG la soirée a été longue, très longue.
Jamais, le FCG n' a été en mesure de marquer un essai. Tout juste en milieu de seconde de mi-temps, se sont-ils approchés des 5 mètres après une charge de leur seconde ligne portugais José Madeira. Ce même Madeira qui a souffert de la comparaison avec ses 3 compatriotes présents dans le camps d'en face : Le pilier Fernandes a fait souffrir son vis à vis en mêlée, l'ailier Costa-Storti a marqué 2 essais et Samuel Marques s'est régalé face aux perches en jouant subtilement avec le vent.
Le FCG ne va pas bien, c'est une évidence. Pourtant, la victoire face à Montauban avait laissé augurer de bonnes choses. Certains, voyaient les grenoblois débloquer enfin leur compteur à l'extérieur et pensaient que le FCG allait le faire à Béziers.
Désillusion, illusion, déception, humiliation, les mots ne manquent pas pour qualifier la terne prestation du FCG hier soir dans l'Hérault.
On a senti des joueurs perdus, sans imagination, sans profondeur pour les 3/4, sans force pour les avants.
La défense proposée ne gêne pas grand monde depuis le début de saison. Le système défensif a changé et force est de constater que les grenoblois ne le maitrisent pas encore, loin de là.
Dés que les biterrois ont accéléré, dés qu'ils ont mis de la vitesse et qu'ils ont pris des initiative ils sont passés au travers de cette défense, qui n'a de défense que le nom.
Et encore, Béziers s'entête à jouer des penaltouches en les perdants souvent tout seul, parfois avec un bon contre du capitaine grenoblois Blanc-Mappaz, retardant ainsi une issue qui sera finalement terrible au tableau d'affichage.
On a senti depuis les tribunes, des grenoblois vite résignés et vite conscients que ce match serait long et difficile, très difficile.
Pas ou peu de révolte. Le banc n'a pas apporté grand chose, si ce n'est de la continuité dans la médiocrité du soir.
Il va falloir que le staff, qui s'est excusé du match proposé, prenne les choses en mains. Le FCG est aujourd'hui relégable. L'objectif n'est pas ou plus de jouer la phase finale mais bien de survivre dans une ProD2 qui n'aura jamais été aussi dense que cette année.
Un électrochoc est nécessaire et indispensable. Cette équipe est pourtant sensée être plus forte que celle qui a joué la dernière finale de ProD2.
Et pourtant, elle ne le prouve pas encore sur le terrain. On a l'impression de revenir 2 ans en arrière lorsque le début de championnat avait été catastrophique avant qu'un sursaut d'orgueil ne fasse que le maintien a été arraché en toute fin de saison.
Personne ne veut revenir en arrière et revivre une saison comme celle là. Pour cela, il va falloir que le groupe, le staff et les dirigeants prennent des décisions. Dirigeants qui soit dit en passant prennent la parole facilement pour défendre les intérêts du club sur la scène médiatique et qui devraient en faire de même pour mettre les points sur les i quant à la place que le FCG occupe au classement et qui est indigne de son standard et de l'ambition qui est la sienne.
Les supporters de Béziers, nous disaient hier soir être fiers de battre Grenoble mais également se disaient surpris de le faire sur un tel score, gênés et bienveillants pour la suite du championnat du FCG.
Une bienveillance qui est "rugby" mais terriblement vexante pour les supporters que nous sommes.
Peut-être que c'était un "non-match", une erreur de parcours, on le souhaite tous. Peut-être que le mal est plus profond ? L'avenir nous le dira.
Et l'avenir, c'est vendredi prochain pour un derby face au VRDR qui s'annonce lourd d'enjeu pour les 2 équipes.
Le FCG nous doit une revanche, nous doit de se réveiller pour revenir à ce qu'il sait faire mais que nous n'avons pas ou peu vu cette saison : la solidarité, la force collective et la folie sur le pelouse.
Rappelez-vous que notre amour pour vous est éternel et que nous aimerions tant que vous reveniez à ce que vous savez faire.
Emmenez nous au dessus des autres, emmenez nous face au vent, notre amour n'est pas artificiel mais il a pris un sacré coup dans l'aile.
Tous et toutes à l'attaque pour la reconquête et la remontée au classement !!!
C'est hier soir que le FCG n'a non seulement pas accepté d'invitation mais n'en a tout simplement pas reçu.
Sur la pelouse du stade Raoul Barrière de Béziers, le FC Grenoble Rugby a encaissé sa plus large défaite depuis 10 ans : 48 à 3 et 6 essais à 0.
Les 4000 supporters, dont quelques grenoblois, ont assisté à un cavalier seul des biterrois de la 1ère à la dernière minute. Pour les supporters du FCG la soirée a été longue, très longue.
Jamais, le FCG n' a été en mesure de marquer un essai. Tout juste en milieu de seconde de mi-temps, se sont-ils approchés des 5 mètres après une charge de leur seconde ligne portugais José Madeira. Ce même Madeira qui a souffert de la comparaison avec ses 3 compatriotes présents dans le camps d'en face : Le pilier Fernandes a fait souffrir son vis à vis en mêlée, l'ailier Costa-Storti a marqué 2 essais et Samuel Marques s'est régalé face aux perches en jouant subtilement avec le vent.
Le FCG ne va pas bien, c'est une évidence. Pourtant, la victoire face à Montauban avait laissé augurer de bonnes choses. Certains, voyaient les grenoblois débloquer enfin leur compteur à l'extérieur et pensaient que le FCG allait le faire à Béziers.
Désillusion, illusion, déception, humiliation, les mots ne manquent pas pour qualifier la terne prestation du FCG hier soir dans l'Hérault.
On a senti des joueurs perdus, sans imagination, sans profondeur pour les 3/4, sans force pour les avants.
La défense proposée ne gêne pas grand monde depuis le début de saison. Le système défensif a changé et force est de constater que les grenoblois ne le maitrisent pas encore, loin de là.
Dés que les biterrois ont accéléré, dés qu'ils ont mis de la vitesse et qu'ils ont pris des initiative ils sont passés au travers de cette défense, qui n'a de défense que le nom.
Et encore, Béziers s'entête à jouer des penaltouches en les perdants souvent tout seul, parfois avec un bon contre du capitaine grenoblois Blanc-Mappaz, retardant ainsi une issue qui sera finalement terrible au tableau d'affichage.
On a senti depuis les tribunes, des grenoblois vite résignés et vite conscients que ce match serait long et difficile, très difficile.
Pas ou peu de révolte. Le banc n'a pas apporté grand chose, si ce n'est de la continuité dans la médiocrité du soir.
Il va falloir que le staff, qui s'est excusé du match proposé, prenne les choses en mains. Le FCG est aujourd'hui relégable. L'objectif n'est pas ou plus de jouer la phase finale mais bien de survivre dans une ProD2 qui n'aura jamais été aussi dense que cette année.
Un électrochoc est nécessaire et indispensable. Cette équipe est pourtant sensée être plus forte que celle qui a joué la dernière finale de ProD2.
Et pourtant, elle ne le prouve pas encore sur le terrain. On a l'impression de revenir 2 ans en arrière lorsque le début de championnat avait été catastrophique avant qu'un sursaut d'orgueil ne fasse que le maintien a été arraché en toute fin de saison.
Personne ne veut revenir en arrière et revivre une saison comme celle là. Pour cela, il va falloir que le groupe, le staff et les dirigeants prennent des décisions. Dirigeants qui soit dit en passant prennent la parole facilement pour défendre les intérêts du club sur la scène médiatique et qui devraient en faire de même pour mettre les points sur les i quant à la place que le FCG occupe au classement et qui est indigne de son standard et de l'ambition qui est la sienne.
Les supporters de Béziers, nous disaient hier soir être fiers de battre Grenoble mais également se disaient surpris de le faire sur un tel score, gênés et bienveillants pour la suite du championnat du FCG.
Une bienveillance qui est "rugby" mais terriblement vexante pour les supporters que nous sommes.
Peut-être que c'était un "non-match", une erreur de parcours, on le souhaite tous. Peut-être que le mal est plus profond ? L'avenir nous le dira.
Et l'avenir, c'est vendredi prochain pour un derby face au VRDR qui s'annonce lourd d'enjeu pour les 2 équipes.
Le FCG nous doit une revanche, nous doit de se réveiller pour revenir à ce qu'il sait faire mais que nous n'avons pas ou peu vu cette saison : la solidarité, la force collective et la folie sur le pelouse.
Rappelez-vous que notre amour pour vous est éternel et que nous aimerions tant que vous reveniez à ce que vous savez faire.
Emmenez nous au dessus des autres, emmenez nous face au vent, notre amour n'est pas artificiel mais il a pris un sacré coup dans l'aile.
Tous et toutes à l'attaque pour la reconquête et la remontée au classement !!!
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