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Debrief 23/24 Biarritz / FCG : le debrief

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25 Mars 2021
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Grenoble
Grenoble étouffe Biarritz



Il ne fallait pas arriver en retard, hier soir, du côté d’Aguilera. Dans un match a enjeu pour les deux équipes, le maintien pour le BO et la course à la phase finale pour le FCG, les spectateurs ont eu droit un match offensif. 46 à 19 pour des grenoblois qui ont marqué 7 essais contre 3 pour leurs hôtes du jour.

Et ils n’ont pas trainé les grenoblois on le disait. Dés la 5ème minute, Geoffray Cros était déjà derrière la ligne pour le 1er essai grenoblois. Après un mouvement de toute beauté alliant puissance des avants, passes après-contact et jeu au large, Nathan Farissier délivrait une passe décisive à son compère de l’aile iséroise pour un essai d’école. Romain Trouilloud, face au vent ne pouvait transformer. 2 minutes plus tard, a la sortie d’un regroupement aux 22 mètres, Barnabé Couilloud partait petit côté pour marquer sans opposition le 2ème essai grenoblois. 10 à 0 en 7 minutes et, si Trouilloud ne transformait toujours pas, Grenoble faisait mal à son adversaire et se montrait réaliste dans la zone de marque. Couilloud qui marquait là son 1er essai de la saison face à son ancien club qui plus est. Les grenoblois étaient impressionnant de maitrise offensive et complétait cette supériorité par une défense irréprochable. Offensifs, ils continuaient de l’être et sur une des actions de leurs ¾ , Yann David prenait un carton jaune qui aurait pu être un rouge, suite a un placage tête contre tête avec Romain Trouilloud. L’ancien berjallien laissait ses partenaires à 14 alors ce ceux-ci étaient déjà en difficultés. Le FCG va en profiter sans attendre. Après un gros travail du pack grenoblois devant la ligne de but, Giorgi Javakhia allait inscrire le 3ème essai du FCG en force aux pieds des poteaux. Trouilloud ajoutait cette fois 2 points : 17 à 0 en 25 minutes et déjà le bonus offensif en poche pour les grenoblois. Biarritz n’y était tout simplement pas. Dépassés de tous les côtés, c’était un récital de la part du FCG. Du jeu, beaucoup de jeu et du beau jeu pour Grenoble. Preuve en est, le 4ème essai marqué par Geoffray Cros 2 minutes à peine après celui de son 2ème ligne. Un petit coup de pied dans le champ profond de Max Clément et l’ailier grenoblois va récupérer le ballon après rebond juste devant de la ligne. Signant un double, Geoffray Cros allait permettre au FCG de creuser encore plus le score. 22 à 0 et malgré les difficultés au pied de Trouilloud qui ne transformera pas ce 4ème essai, Grenoble faisait cavalier seul.

Un FCG qui ne voulait pas s’arrêter là. Clément aux 50 mètres va lancer la machine grenobloise, après un relai de Farissier, Cros va déborder la défense biarrote avant de donner à Farnoux, ce dernier va avancer jusqu’aux 22 avant de redonner à Cros qui finira sa course dans l’en-but de Biarritz. Du travail bien fait avec de la vitesse et des joueurs qui se trouvent presque les yeux fermés., Grenoble prenait le large devant des basques aux abois. 29 à 0, Trouilloud transformant ce 5ème essai, le match était plié à la mi-temps. Du moins, c’est ce que tout le monde pensait. Phillips prenait un carton jaune suite à une faute cynique devant sa ligne alors que le BO, dans un sursaut d’orgueil, se montrait enfin dangereux. Réduit à 14 juste avant la mi-temps sifflée par Monsieur Brailley, le FCG savait que les murs allaient trembler dans le vestiaire biarrot et que Simon Mannix n’allait pas laisser passer cette mi-temps catastrophique de son équipe sans pousser un coup de gueule.

Biarritz tente un come-back, le FCG termine le travail



A la reprise, le coach néo-zelandais, qui vient de s’engager avec les lobos de José Madeira pour la saison prochaine, procédait à plusieurs changements. Pour le FCG, c’est Muarua qui restait sur le banc remplaçait par Steeve Blanc-Mappaz qui était remplaçant pour la 1ère fois de la saison. Une seconde mi-temps qui débutait mal pour le FCG : Antonin Berruyer restait au sol sur la 1ère action. Le capitaine du soir sortait en boitant bas et semblait souffrir du genou. Madeira le remplaçait. Et comme, il était dit que ce match allait nous livrer des surprises, Gervais Cordin, marquait le 1er essai de son équipe à la 42ème minute, suite à un enchaînement de ses avants. 29 à 7 après la transformation de Searle. C’était un BO quelque peu revigoré qui entamait cette 2ème partie du match. Les grenoblois, toujours à 14, étaient pris dans le jeu et ne parvenaient pas à récupérer la possession. Le BO jouaient tous les coups et étaient dans l’avancée malgré les gros efforts en défense du FCG. Réalistes, les grenoblois marquaient tout de même 3 points grâce à Trouilloud plus à l’aise face aux poteaux qu’en 1ère période. 32 à 7, pas de danger dans l’immédiat pour Grenoble. Le BO n’était plus le même on l’a dit. Cordin, s’offrait un doublé après une remontée du terrain de ses avants et grâce à son crochet unique mais efficace, l’ancien grenoblois permettait à son équipe de revenir légèrement au score : 32 à 14 à la 57ème. Le FCG de nouveau à 15 était à un essai de perdre son bonus offensif. Aptsiauri qui avait fait son entrée était lui aussi sanctionné d’un carton jaune pour une faute en mêlée. Julien Farnoux se positionnait alors sur la mêlée suivante sous les poteaux et dans ses 22, en numéro 8, Martel étant sorti pour permettre à Montagne de revenir sur la pelouse. Avec un ¾ de moins dans la ligne défensive grenobloise, les biarrots vont immédiatement en profiter. Searle va, à la sortie de la mêlée envoyer une longue passe vers son ailier Kibirige. L’anglais, sans opposition, allait inscrire le 3ème essai basque. Le FCG perdait son bonus offensif et subissait la révolte des joueurs de Simon Mannix. 32 à 19 à la 61ème après que Searle eu manqué la transformation. Si le FCG ne craignait pas la défaite, ils étaient toutefois dominés et perdait le point de bonus offensif. Tous les points comptant précieusement pour cette fin de championnat, les grenoblois avaient envie de le reprendre. Reprenant, enfin, le contrôle du ballon les grenoblois allaient rapidement revenir dans les 40 du BO. Ceux-ci se mettaient d’ailleurs à la faute. Malgré les hurlements de Nicolas Nadau sur le bord de touche sommant ses joueurs à « prendre les points » sur cette pénalité, les joueurs allaient choisir d’aller en touche. Après un ballon bien capté dans l’alignement, les grenoblois progressaient jusque dans les 5 mètres et Barnabé Massa, entré quelques minutes plus tôt, allait inscrire le 6ème essai du FCG après avoir battu 2 défenseurs à la manière d’un ¾. Marquant là son 8ème essai de la saison, le jeune talonneur redonnait le bonus à son équipe et le sourire à ses coéquipiers. 39 à 19 grâce à Trouilloud qui avait retrouvé sa précision, le FCG se remettait en marche avant à 10 mines du terme. De nouveau souverains dans le jeu, le FCG ne lâchait rien. Biarritz s’était épuisé et le banc grenoblois avait apporté comme souvent cette saison. D’ailleurs, Muarua de retour sur la pelouse allait sceller la rencontre en marquant un 7ème essai à 2 minutes de la fin du match. 46 à 19 suite aux 2 derniers points du match inscrits par Romain Trouilloud.

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Barnabé Couilloud à retrouvé tout son mordant face à son ancienne équipe

Une 6ème victoire consécutive pour le FCG qui se retrouvent 4ème au classement après cette 27ème journée. Qui l’eut cru il y a quelques semaines lorsque le club grenoblois pointait à la 12ème place après son retrait de points ? Personne ou pas grand monde. Grâce à une force mentale immense et une prise conscience collective, le FCG fait aujourd’hui parti des équipes en vogue de ce championnat. Il reste 3 matchs aux grenoblois pour tenir cette qualification en phase finale et, pourquoi pas, pour se donner le droit de viser un barrage à domicile. 2 réceptions (Béziers et Colomiers) pour un déplacement final sur la pelouse de l’actuel leader : Provence.

Les supporters doivent se mobiliser, on annonce déjà 9000 billets vendus pour le match face à Béziers la semaine prochaine, et ce n’est sans doute pas fini. Les joueurs sont en confiance et certains de leurs forces et même si rien n’est fait, tout est possible.

Les + :

- la démonstration de force du FCG a impressionnée. Du beau jeu, des joueurs en confiance et une 6ème victoire consécutive avec en prime le bonus offensif

- Cros et Farissier : nos 2 ailiers ont joué juste avec un doublé pour notre bagnérais

- Barnabé Couilloud, face à son ancien club, il a joué juste et accéléré le jeu

- La puissance de Javakhia et Muara, les prises de balles de Martel, la défense de Berruyer



Les - :

- le trou d’air en début de seconde mi-temps. Le FCG s’est fait peur. « on le savait et on a pas su répondre » a dit Nicolas Nadau à la fin du match. Attention, le FCG ne doit pas laisser son adversaire espérer la prochaine fois

- les blessures : Antonin Berruyer s’est blessé au genou. D’après le DL on pourrait ne plus revoir notre 3ème ligne d’ici la fin de saison. Attendons toutefois les examens. Javakhia, sorti en raison d’une contusion à l’épaule. Cela parait moins grave mais le FCG connait son lot de blessés en ce moment

- avec son 3ème carton jaune, Pearce Phillips sera suspendu au prochain match
 
Dernière édition:
Ce qui est très intéressant, c'est la qualité du groupe. Avec de nombreux changements pour ce déplacement, l'efficacité a été aussi bonne. Ce qui prouve, que nous aurons un groupe très performant l'an prochain sans avoir de point en moins. Reste maintenant trois dernières rencontres qui sont des adversaires de haut de tableau. Mais avec l'état d'esprit actuel, nous devrions passer les obstacles avec brio.
Et n'oublions pas que sans le retrait de huit points et les chicaneries de la fédé, nous jouerions la première place du championnat.
Enfin, que nous terminions troisième ou quatrième importe peu, puisque nous jouerons notre barrage au SDA avec comme adversaires soit :
Mont de Marsan, Nevers ou Dax. Adversaires certes de qualité, mais largement à notre portée au vu de l'état d'esprit du groupe.
 
Je l'ai déjà dit et je le redis : cette année aucun club n'est au dessus du FCG. Le groupe est large, les changements comme le souligne @jipe148 n'altèrent pas la qualité de l'équipe.
C'est ce qui nous fait la force du FCG cette saison en plus d'avoir un ou deux éléments capables de faire la différence dans les moments clefs.

Le FCG, en revanche, n'est pas au dessus des autres. Restons humbles, il y a encore 3 matchs plus une phase finale qui sera difficile mais loin d'être insurmontable.

Un FCG en confiance, un FCG qui monte en puissance est un FCG dangereux !
On lâche rien !!
 
Le plus grand danger qui m'obsède un peu, c'est la qualité de notre groupe et de notre jeu actuel. Notre groupe est capable de tout, même d'aller au bout et ce serait une catastrophe, car nous ne serions pas équipés pour rivaliser avec les équipes du top 14. Et prendre des valises toutes les semaines serait vraiment contre-productif pour notre club.
( exemple Oyo qui a fait illusion en début de saison, et qui craque complètement…)
 
Le plus grand danger qui m'obsède un peu, c'est la qualité de notre groupe et de notre jeu actuel. Notre groupe est capable de tout, même d'aller au bout et ce serait une catastrophe, car nous ne serions pas équipés pour rivaliser avec les équipes du top 14. Et prendre des valises toutes les semaines serait vraiment contre-productif pour notre club.
( exemple Oyo qui a fait illusion en début de saison, et qui craque complètement…)
Oui c'est ce qui freine un peu mon enthousiasme c'est vrai
 
Bonjour les ami(es) ,

voici mon débrief avec bien du retard




Un FCG royal !



Dans un match aux enjeux diamétralement opposés avec d’un côté, le Biarritz Olympique qui joue sa survie à chaque match pour rester en Pro D2 et de l’autre, un FCG qui veut jouer les phases finales et qui n’a d’autres choix qui d’aligner les succès, cette rencontre s’annonçait palpitante. Depuis plusieurs semaines, Grenoble est sur une dynamique positive avec une série de cinq victoires consécutives dont deux à l’extérieur, et non des moindres, chez des clubs du haut du championnat, et produit un rugby particulièrement offensif. On comprend aisément le choix de Canal+ de programmer ce Biarritz-Grenoble, un vendredi soir à 21 heures comme tête d’affiche de la 27ième journée de Pro D2. Je ne suis pas sûr que le scénario de la rencontre eût été imaginé par les dirigeants de la chaîne payante avec cette profusion d’essais, dix au total, dont sept marqués par Grenoble. En mettant Nicolas Souchon, plutôt neutre dans ses commentaires, et Thomas Lièvremont, aux sensibilités biarrotes évidentes, je me disais que j’allais devoir endurer des propos très souvent à l’avantage des Basques, pour peu qu’ils dominent le match. D’autant plus que, le staff grenoblois avait dû remanier pratiquement toute l’équipe pour parer les blessures et avait fait appel à des joueurs en manque de temps de jeu, alors qu’en face, Biarritz alignait leurs cadres à quelques exceptions près. Fort heureusement, les Grenoblois m’ont épargné les commentaires partisans de l’ex troisième ligne centre qui a porté pendant sept saisons les couleurs du BO. La démonstration de force du rugby produit par les Grenoblois l’a rendu quasiment muet.



Quarante minutes à sens unique

Dès l’entame, les hommes du duo Pézery-Nadau s’emparent très rapidement du ballon à la suite d’un lancement de jeu après une belle conquête en touche. Les Grenoblois se lancent dans une grosse séquence de possession où le ballon circule de mains en mains, et de plus en plus vite, ce qui permet de prendre à défaut la défense biarrote et à Jeoffrey Cros de terminer un magnifique mouvement derrière la ligne ! Et après, seulement, deux minutes de temps de jeu. Cela ne pouvait pas mieux commencer pour Grenoble.0-5 (2e). A peine cinq minutes plus tard, c’est au tour de Barnabé Couilloud de tromper facilement la vigilance de la défense basque en allant derrière la ligne d’en-but.0-10 (7ième) Visiblement, les Grenoblois ne sont pas venus sur la côte basque pour faire du surf. Il y a une place en phase finale à aller chercher et l’envie d’atteindre cet objectif anime toute l’équipe. Les Biarrots tentent bien de réagir, mais leur jeu est brouillon, ils sont incapables d’aligner les temps de jeu sans faire tomber les ballons. Grenoble domine outrageusement la maîtrise du jeu déployé sans commettre des en-avant. Cependant, la conquête en touche montre encore des signes de faiblesse avec deux ballons perdus, tout comme celle des Basques. En revanche, la mêlée grenobloise performe, arrive à digérer ses ballons sans reculer d’un pouce. A la vingt-deuxième minute sur l’une d’elles, le lancement de jeu à la sortie du ballon est propre, ce qui met la panique dans la défense des Biarrots du capitaine Yann David qui commet un plaquage dangereux avec contact à la tête sur Romain Trouilloud. L’arbitre sort le carton jaune qui aurait pu très bien virer au rouge. La pénaltouche qui suit envoie un grenoblois dans l’en-but, mais l’essai n’est pas validé. Dans la minute suivante, c’est Giorgi Javakhia qui dépose le ballon en force au pied des poteaux. Troisième essai isérois en moins d’une demi-heure de jeu et bonus offensif provisoire ! On pense alors que les Basques vont se révolter afin de stopper l’hémorragie. Il n’en sera rien, bien au contraire. Les Grenoblois ne veulent pas ‘arrêter en si bon chemin.

Dans la foulée du troisième essai, les Dauphinois poursuivent leur chevauchée fantastique en marquant un quatrième essai en tout point remarquable. De nouveau un beau lancement de jeu avec des trois-quarts très en jambe, qui enchaînent les passes dans le bon timing. Max Clément prolonge l’action d’une passe au pied millimétrée pour Jeoffrey Cros qui termine dans l’en-but. « Cela devient trop facile » comme le souligne Nicolas Souchon. Et ce n’est pas fini. Sur une nouvelle attaque, le ballon file sur les extérieurs. Jeoffrey Cros, de nouveau sollicité, tente de passer en force entre deux Biarrots, passe les bras, redonne à hauteur pour Julien Farnoux qui a bien suivi. Et hop, cinquième essai ! 0-29 (33ième) Incroyables Grenoblois pour un scénario qui l’est tout autant. Il n’y a qu’une seule équipe sur le terrain. Le match est à sens unique. Les Grenoblois réussissent tout ce qu’ils entreprennent. C’est la première fois, cette saison que l’on voit des Isérois aussi dominateurs et efficaces sans laisser la moindre miette à son adversaire qui va se montrer dangereux pour la première fois dans les dernières minutes. La défense grenobloise s’emploie avec beaucoup d’agressivité pour stopper les Biarrots totalement investis, mais commet des fautes. Sur un bon ballon joué en bout de ligne par les Basques, Pierce Phillips empêche la libération du ballon au sol. Sans hésiter, l’arbitre sort le carton jaune et envoie Pierce se reposer dix minutes. Sans paniquer, les Grenoblois sortent vainqueurs du bras de fer sans encaisser le moindre point. La mi-temps est sifflée sur un score sans appel pour Grenoble : 0-29 ! Mais quel premier acte des coéquipiers d’Antonin Berruyer, désigné capitaine à la place de Steeve Blanc-Mappaz. Mais, vont-ils tenir le même rythme pendant les quarante prochaines minutes ?



Un trou noir durant vingt minutes

Après une première mi-temps quasiment parfaite de la part des Grenoblois, il était logique de s’attendre à une vive réaction des hommes de Simon Mannix qui, au retour des vestiaires, étaient en supériorité numérique. A l’image de l’entame de folie des isérois en début de rencontre, les Biarrots allaient en faire de même inscrivant rapidement un premier essai après deux minutes de jeu. 7-29 (42e). Puis un deuxième à la 56ième minute de jeu : 14-32 ! Privés de ballon, les Isérois ne faisaient que défendre en y mettant beaucoup d’énergie, beaucoup d’engagement pour préserver leur ligne. Ne faisant que subir les assauts de leur adversaire totalement revigorés par les bonnes séquences, les hommes de Nicolas Nadau étaient pris dans quasiment tous les domaines et se montraient indisciplinés : faute en mêlée, en touche, une avalanche de pénalités, un nouveau carton jaune à l’heure de jeu. Le match virait à sens unique pour les Biarrots qui allaient, immanquablement inscrire un troisième essai : 19-32 (64ième) enlevant du même coup le bonus offensif provisoire aux Grenoblois. Nicolas Nadau et Patrick Pézery commençaient à se faire un sang d’encre sur le bord du terrain voyant que le match était en train de leur échapper.



Du sang neuf et une reprise en main du dernier quart d’heure

Si les Biarrots ont pour habitude de marquer beaucoup de points durant les vingt premières minutes du second acte, les Grenoblois terminent plutôt bien les rencontres. Les coachs grenoblois ont procédé aux traditionnels changements pour la seconde partie de la deuxième période. Ce sang neuf semble rebooster les coéquipiers de Steeve Blanc-Mappaz rentré à la suite d’une blessure d’Antonin Berruyer. Ils obtiennent une pénalité dans les 22m. Le banc désigne les trois points, étant en infériorité numérique. Les joueurs en décident autrement et choisissent la pénaltouche, ce qui met en colère Nicolas Nadau. Le choix s’avère payant. Barnabé Massa, déterminé comme jamais, arrive à s’infiltrer dans la défense biarrote qui a laissé un petit intervalle. D’une course rageuse, Barnabé termine dans l’en-but. C’est le coup de massue pour les Basques qui se retrouvent à vingt unités au tableau d’affichage : 19-39 (68e). Le cours du match s’inverse radicalement en faveur des Dauphinois qui ont repris leur bonus offensif. A eux, maintenant de le préserver, la victoire semble être acquise. Malgré un sursaut d’orgueil des hommes de Simon Mannix qui se lancent dans une fin de match comme des morts de faim, ils ne pourront pas empêcher les Grenoblois de marquer en force un septième essai à la suite d’une pénalité jouée à la main à 5m de la ligne. C’est une nouvelle fois, Pio Muarua qui met à profit sa force de pénétration d’aller aplatir dans l’en-but repoussant avec fracas les derniers défenseurs.19-46 (78ième). Fin du match.

Succès bonifié des Grenoblois qui enchaînent une sixième victoire consécutive et une troisième de rang à l’extérieur ! Cette victoire, tant espérée permet aux Isérois d’occuper la quatrième place repoussant les Landais, Dacquois et Montois à quelques unités. Superbe opération pour les hommes du président Goffi qui doit savourer la performance de son équipe, qui comme l’a rappelé, Nicolas Nadau, ne savait pas si le FCG allait disputer le championnat au soir du 3 juillet 2023. Maintenant l’espoir de disputer un match de barrage à domicile se profile à l’horizon pour peu que les Grenoblois arrivent à bien négocier leurs deux réceptions au stade des Alpes, contre des équipes difficiles à jouer : Béziers et Colomiers.



Les statistiques de la première mi-temps :

Touches (Grenoble) : 7, un ballon perdu et un ballon volé

Touche (BO) : 4, deux ballons volés par Grenoble

Mêlée (Grenoble) : 4, aucune faute

Mêlée (BO) : 3, aucune faute

Pénalité : 5 contre Grenoble, un carton jaune et 3 contre BO et un carton jaune

Les statistiques de la deuxième mi-temps :

Touche (Grenoble) :3, un ballon perdu

Touche (BO) :6, aucun ballon perdu

Mêlée (Grenoble) : 3, une pénalité contre Grenoble

Mêlée (BO) :2, aucune faute

Pénalité : 5 contre Grenoble, un carton jaune et 5 contre BO
 
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