Hello la team du Raffut alpin,
Voici mon débrief du match à Nice. Ce compte rendu est bien plus court que d'habitude étant donné une disponibilité réduite en cette période de vacances.
Pour le dernier match de la quinzième journée de pro D2, les hommes du duo Pézery -Nadau se déplaçaient chez le promu niçois, non pas avec l’objectif de défiler sur la promenade des Anglais dans la baie des Anges, mais de revenir avec les points de la victoire. Avant la rencontre, Patrick Pézery estimait que rencontrer les Niçois ne serait pas une simple formalité au regard du classement des deux équipes que tout oppose. Il faisait référence au match des Azuréens qui avaient failli ramener la victoire de Maurice-David, à Aix en Provence. Donc méfiance, ne pas prendre ce match à la légère, qui ressemble au match piège par excellence.
Dès l’entame de jeu, les Grenoblois ont très vite fait l’étalage de leur qualité offensive. Première mêlée lors de la première minute de jeu, premier lancement de jeu, premier franchissement de Wilfried Hulleu, quelques secondes plus tard, essai de Geoffrey Cros ! Quel début fracassant de la part des trois-quarts isérois face à une défense niçoise bien tendre ! (2ième ,0-5). L’emprise des Grenoblois sur la rencontre est totale, notamment en conquête (ballon volé en touche, pénalité en mêlée contre la première ligne niçoise). Tout naturellement, sur un deuxième lancement de jeu parti d’un dégagement au pied des Niçois, les Dauphinois enfument une nouvelle fois la défense des Noirs : deuxième essai signé Hanru Sirgel (Quelle classe ce joueur ! il a déjà parfaitement assimilé le jeu grenoblois). 0-10, (14ième). Le premier quart d’heure est à sens unique, en revanche, Marc Palmier, pas en réussite, a loupé les deux transformations et une pénalité (25 mètres en face des perches !). Au vu d’un tel démarrage de la part des Grenoblois, les commentateurs de Canal+ estiment que c’est trop facile pour eux, ce qui reflète l’écart au classement. Néanmoins, c’était oublié, que quand une équipe domine de la sorte son adversaire, elle se relâche, fait moins d’effort. Sur le renvoi, les Isérois ne dégagent pas le ballon au pied, tentent une relance, ballon gardé au sol, pénalité. Lancement de jeu des Niçois, une défense grenobloise mal replacée, essai des Azuréens (7-10). Deuxième renvoi, les Niçois récupèrent le ballon, relance avec une accélération de leur arrière qui prend de vitesse la défense alpine, franchissement, du soutien avec des joueurs lancés, deuxième essai niçois ! En à peine trois minutes, les joueurs de la côte d’Azur plantent deux essais face à des Grenoblois apathiques, refont leur retard et prennent l’avantage ! 12-10 (20ième) Rien de tel pour rendre Nicolas Nadau furieux du comportement de son équipe. Puis trois points de plus pour les Niçois (24ième, 15-10), soit 15 points encaissés en dix minutes par les Grenoblois qui sont sortis de leur match durant cet énorme trou d’air. Fort heureusement, ils reviennent dans la partie en marquant un nouvel essai (28ième) et une pénalité (37ième) : 15-20. Ce sera le score à la mi-temps. Que de déchet durant cette période de flottement après leur bonne entame : pénalité en mêlée, faute grossière, sortie directe du ballon par du jeu au pied, en-avant, un buteur qui n’est pas en réussite, une défense moins agressive de quoi agacer les entraîneurs qui attendaient un match plus sérieux de la part de leurs joueurs. Ils vont le faire savoir pendant la mi-temps.
Les statistiques de la première mi-temps :
Dès le retour des vestiaires, la remontée de bretelles a fait son effet. Nouvel essai (Julien Farnoux) en première main des Grenoblois après une touche (41ième ,15-25). Puis, les Isérois retombent dans leur travers, carton jaune pour Pierce Philipps, puis essai des Niçois (47ième), qui, après vidéo, sera refusé. Ouf ! A partir de cet essai refusé qui sera, une sorte de piqûre de rappel, les Grenoblois vont dérouler après que le staff ait procédé à des changements des joueurs qui montraient des signes de fatigue (certains avaient encore le match de Brive dans les jambes). Cet apport d’énergie sera fatal pour les Niçois, qui subissent les assauts, qui commettent des fautes (carton jaune, 56ième), encaissent un nouvel essai, signé Julien Hériteau (58ième, 18-32), puis encore un trois minutes après , signé Wilfried Hulleu (61ième, 18-37), puis encore un cinq minutes plus tard, signé Victor Guillaumond ( 67ième, 18-44) et le huitième ( Bastien Soury, auteur d’une très bonne rentrée) qui parachève le succès des Grenoblois qui ont réussi une dernière demi-heure de jeu tout en maîtrise : 18-49 ! Objectif largement atteint même si dans le contenu, il y a eu pas mal de déchets, sans doute par excès de confiance face à un adversaire bien tendre en défense.
Les statistiques de la deuxième mi-temps :
Photos : Karine Valentin
Voici mon débrief du match à Nice. Ce compte rendu est bien plus court que d'habitude étant donné une disponibilité réduite en cette période de vacances.
Grenoble sur son « 51 »
Pour le dernier match de la quinzième journée de pro D2, les hommes du duo Pézery -Nadau se déplaçaient chez le promu niçois, non pas avec l’objectif de défiler sur la promenade des Anglais dans la baie des Anges, mais de revenir avec les points de la victoire. Avant la rencontre, Patrick Pézery estimait que rencontrer les Niçois ne serait pas une simple formalité au regard du classement des deux équipes que tout oppose. Il faisait référence au match des Azuréens qui avaient failli ramener la victoire de Maurice-David, à Aix en Provence. Donc méfiance, ne pas prendre ce match à la légère, qui ressemble au match piège par excellence.Du très bon et des trous d’air
Dès l’entame de jeu, les Grenoblois ont très vite fait l’étalage de leur qualité offensive. Première mêlée lors de la première minute de jeu, premier lancement de jeu, premier franchissement de Wilfried Hulleu, quelques secondes plus tard, essai de Geoffrey Cros ! Quel début fracassant de la part des trois-quarts isérois face à une défense niçoise bien tendre ! (2ième ,0-5). L’emprise des Grenoblois sur la rencontre est totale, notamment en conquête (ballon volé en touche, pénalité en mêlée contre la première ligne niçoise). Tout naturellement, sur un deuxième lancement de jeu parti d’un dégagement au pied des Niçois, les Dauphinois enfument une nouvelle fois la défense des Noirs : deuxième essai signé Hanru Sirgel (Quelle classe ce joueur ! il a déjà parfaitement assimilé le jeu grenoblois). 0-10, (14ième). Le premier quart d’heure est à sens unique, en revanche, Marc Palmier, pas en réussite, a loupé les deux transformations et une pénalité (25 mètres en face des perches !). Au vu d’un tel démarrage de la part des Grenoblois, les commentateurs de Canal+ estiment que c’est trop facile pour eux, ce qui reflète l’écart au classement. Néanmoins, c’était oublié, que quand une équipe domine de la sorte son adversaire, elle se relâche, fait moins d’effort. Sur le renvoi, les Isérois ne dégagent pas le ballon au pied, tentent une relance, ballon gardé au sol, pénalité. Lancement de jeu des Niçois, une défense grenobloise mal replacée, essai des Azuréens (7-10). Deuxième renvoi, les Niçois récupèrent le ballon, relance avec une accélération de leur arrière qui prend de vitesse la défense alpine, franchissement, du soutien avec des joueurs lancés, deuxième essai niçois ! En à peine trois minutes, les joueurs de la côte d’Azur plantent deux essais face à des Grenoblois apathiques, refont leur retard et prennent l’avantage ! 12-10 (20ième) Rien de tel pour rendre Nicolas Nadau furieux du comportement de son équipe. Puis trois points de plus pour les Niçois (24ième, 15-10), soit 15 points encaissés en dix minutes par les Grenoblois qui sont sortis de leur match durant cet énorme trou d’air. Fort heureusement, ils reviennent dans la partie en marquant un nouvel essai (28ième) et une pénalité (37ième) : 15-20. Ce sera le score à la mi-temps. Que de déchet durant cette période de flottement après leur bonne entame : pénalité en mêlée, faute grossière, sortie directe du ballon par du jeu au pied, en-avant, un buteur qui n’est pas en réussite, une défense moins agressive de quoi agacer les entraîneurs qui attendaient un match plus sérieux de la part de leurs joueurs. Ils vont le faire savoir pendant la mi-temps.Les statistiques de la première mi-temps :
- Touches (Grenoble) :5, un ballon contré
- Touche (Nice) : 6, 1 touche pas droite et un ballon volé
- Mêlée (Grenoble) : 3, une pénalité de chaque côté
- Mêlée (Nice) : 3, une pénalité contre Nice et deux bras cassé contre Grenoble.
- Pénalité : 4 pénalités contre Grenoble et 7 contre Nice.
Des Grenoblois tout en maîtrise
Dès le retour des vestiaires, la remontée de bretelles a fait son effet. Nouvel essai (Julien Farnoux) en première main des Grenoblois après une touche (41ième ,15-25). Puis, les Isérois retombent dans leur travers, carton jaune pour Pierce Philipps, puis essai des Niçois (47ième), qui, après vidéo, sera refusé. Ouf ! A partir de cet essai refusé qui sera, une sorte de piqûre de rappel, les Grenoblois vont dérouler après que le staff ait procédé à des changements des joueurs qui montraient des signes de fatigue (certains avaient encore le match de Brive dans les jambes). Cet apport d’énergie sera fatal pour les Niçois, qui subissent les assauts, qui commettent des fautes (carton jaune, 56ième), encaissent un nouvel essai, signé Julien Hériteau (58ième, 18-32), puis encore un trois minutes après , signé Wilfried Hulleu (61ième, 18-37), puis encore un cinq minutes plus tard, signé Victor Guillaumond ( 67ième, 18-44) et le huitième ( Bastien Soury, auteur d’une très bonne rentrée) qui parachève le succès des Grenoblois qui ont réussi une dernière demi-heure de jeu tout en maîtrise : 18-49 ! Objectif largement atteint même si dans le contenu, il y a eu pas mal de déchets, sans doute par excès de confiance face à un adversaire bien tendre en défense.Les statistiques de la deuxième mi-temps :
- Touches (Grenoble) :6, une touche pas droite
- Touche (Nice) : 5, une touche pas droite et un ballon volé
- Mêlée (Grenoble) : 5, deux pénalités et un bras cassé contre Nice
- Mêlée (Nice) : 5, une pénalité contre Grenoble.
- Pénalité : 7 pénalités et un carton jaune contre Grenoble et 8 contre Nice et un carton jaune.
Photos : Karine Valentin
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