Bonjour la fine équipe du Raffut alpin, voici mon débrief
Après une coupure d’une semaine, les Grenoblois allaient être confrontés à une équipe de Colomiers, qui était sur une série de quatre victoires dont deux à l’extérieur, respectivement à Valence Romans (24-29) et à Béziers sur un score sans appel (17-39, 4 essais à un). Ainsi, les Isérois avaient tout à craindre de ce déplacement périlleux en Haute-Garonne, chez une telle équipe qui s’est replacé dans le Top 6 et qui, ambitionne de jouer les phases finales. De plus Grenoble a dû mal à se remettre en route après une interruption de compétition. Et pour accueillir le leader dauphinois, le staff columérin avait pu aligner quasiment tous ses cadres, à l’exception de trois joueurs partis en sélection, rien de tel que de proposer aux Grenoblois une opposition solide, un gros défi dont les joueurs de Julien Sarraut voulaient à tout prix en sortir vainqueurs.
Dans la foulée de ce deuxième essai, les Grenoblois commettent une nouvelle faute (stupide, plaquage au cou). Pénaltouche, et troisième essai de Colomiers qui marque bien trop facilement face à une défense grenobloise en retard et manquant d’agressivité, (26e, 21-10). Néanmoins, ce break de onze points ne calme pas pour autant l’indiscipline de Grenoble qui enchaîne une série de trois pénalités en moins de cinq minutes malgré les avertissements de l’arbitre. La nouvelle faute est de trop et l’arbitre sort un carton jaune (31e) adressé à Tommy Raynaud. Cette infériorité numérique aurait pu faire très mal aux coéquipiers de Thomas Lainault, face à une équipe de Colomiers dominatrice et en confiance, mais il n’en sera rien, bien au contraire, elle sonne le réveil de Grenoble qui ne veut pas sombrer, qui veut défendre son statut de leader. A la suite d’un contre en touche, les Columérins écopent de leur troisième pénalité, seulement, alors que Grenoble en est déjà à 9. Sam Davies d’un coup de pied magistral de plus de cinquante mètres trouve une touche à 5m de l’en-but des Haut-Garonnais. Le lancer de Mathis Sarragallet pour son compère Thibaut Martel est parfait. A la retombée, Thibault transmet à Ryno Pieterse (une très bonne pioche qui pourrait compenser le départ de Pierce Phillips !), qui en force, met sur le cul la défense de Colomiers et aplatit le deuxième essai isérois. Du bord de touche, Sam Davies transforme, ce qui permet aux Grenoblois de revenir à quatre points (35e, 21-17) contre le cours du jeu. Durant les cinq dernières minutes, la défense iséroise est enfin en place, agressive avec des joueurs bien connectés, ce qui permet de regagner les vestiaires avec un retard non rédhibitoire.
Les statistiques de la première mi-temps :
Touches (Grenoble) :5, un lancer contré et un lancer pas droit.
Touche (Colomiers) :9, un ballon volé par Grenoble et deux lancers pas droits.
Mêlée (Grenoble) : 6, un bras cassé contre Colomiers.
Mêlée (Colomiers) : 3, un bras cassé contre Colomiers.
Pénalité : 9 contre Grenoble et un carton jaune et 3 contre Colomiers.
Plus rien ne peut arriver aux Grenoblois dont la ligne d’en-but restera inviolée durant les derniers minutes malgré les coups de butoir de l’attaque haut-garonnaise bien trop brouillonne laissant tomber de nombreux ballons. Victoire de Grenoble, la cinquième à l’extérieur de la saison. De plus, ce succès est historique puisque les Grenoblois ont enfin réussi à battre Colomiers dans son antre du stade Michel-Bendichon après 27 ans de tentative infructueuse. La dernière victoire de Grenoble remontait au 8 novembre 1998, sur un score de 24-25 !
Les statistiques de la deuxième mi-temps :
Touches (Grenoble) :1, un bras cassé contre Grenoble.
Touche (Colomiers) : 7, aucun ballon volé
Mêlée (Grenoble) : 5. deux pénalités contre Colomiers et une contre Grenoble.
Mêlée (Colomiers) :2, une pénalité contre Grenoble.
Pénalité : 8 contre Grenoble et un carton jaune et 11 contre Colomiers et un carton jaune.
Cet exploit à l’extérieur permet à Grenoble de maintenir à distance ses concurrents directs, Béziers, Aix-en -Provence, Brive, qui eux, recevaient et qui ont gagné avec le bonus pour Aix et Brive. Le week-end prochain, Aix et Béziers seront de sortie respectivement à Mont-de -Marsan et Agen. Brive recevra Nice et Grenoble, Aurillac. Il faudra enchaîner à coup sûr en gommant absolument l’indiscipline, les erreurs dans la conduite du jeu.
En patron !
Après une coupure d’une semaine, les Grenoblois allaient être confrontés à une équipe de Colomiers, qui était sur une série de quatre victoires dont deux à l’extérieur, respectivement à Valence Romans (24-29) et à Béziers sur un score sans appel (17-39, 4 essais à un). Ainsi, les Isérois avaient tout à craindre de ce déplacement périlleux en Haute-Garonne, chez une telle équipe qui s’est replacé dans le Top 6 et qui, ambitionne de jouer les phases finales. De plus Grenoble a dû mal à se remettre en route après une interruption de compétition. Et pour accueillir le leader dauphinois, le staff columérin avait pu aligner quasiment tous ses cadres, à l’exception de trois joueurs partis en sélection, rien de tel que de proposer aux Grenoblois une opposition solide, un gros défi dont les joueurs de Julien Sarraut voulaient à tout prix en sortir vainqueurs.
Indiscipline et des loupés en défense
Les premières minutes du match donnent raison aux joueurs du manager columérin qui investissent le camp grenoblois, qui mettent à mal la défense de leur adversaire, et c’est tout naturellement les hommes de la Colombe qui marquent un premier essai dès la sixième minute de jeu ! (6e, 7-0). La défense iséroise est mal connectée, laisse un trou béant dans l’alignement et se fait franchir facilement lors de la pénaltouche jouée à 5m. De plus cette défense accumule les pénalités à un rythme affolant, cinq pénalités durant le premier quart d’heure. Après avoir laissé passer l’orage, les hommes du duo Nadau-Pézery s’en sortent à moindre frais puisqu’ils ne sont menés que de quatre points, Sam Davies ayant réduit le score (7-3) à la septième minute. Ils vont même marquer leur premier essai en première main à la suite d’un beau lancement de jeu après une bonne mêlée. Sam Davies adresse une très bonne passe à son centre Julien Hériteau, qui prend rapidement l’intervalle, perce le premier rideau défensif, joue magnifiquement son deux contre un, fixe et donne à son compère Romain Fusier qui aplatit dernière la ligne (18e ,7-10). Grenoble prend l’avantage et se sent pousser des ailes. Mais cet avantage sera de très courte durée. A peine deux minutes plus tard, voulant lancer une offensive après une touche depuis leur camp, les Grenoblois se font contrer bêtement sur une passe audacieuse sur un pas qui ne s’imposait pas. N’aurait-il pas fallu occuper le camp de son adversaire par un jeu de pression au pied après la touche plutôt que de se lancer dans une attaque avec des passes à hauteur, alors qu’on sait pertinemment que ce sont les plus faciles à contrer ? Ballon intercepté et essai en contre de Colomiers à zéro passe ! (22e, 14-10).Dans la foulée de ce deuxième essai, les Grenoblois commettent une nouvelle faute (stupide, plaquage au cou). Pénaltouche, et troisième essai de Colomiers qui marque bien trop facilement face à une défense grenobloise en retard et manquant d’agressivité, (26e, 21-10). Néanmoins, ce break de onze points ne calme pas pour autant l’indiscipline de Grenoble qui enchaîne une série de trois pénalités en moins de cinq minutes malgré les avertissements de l’arbitre. La nouvelle faute est de trop et l’arbitre sort un carton jaune (31e) adressé à Tommy Raynaud. Cette infériorité numérique aurait pu faire très mal aux coéquipiers de Thomas Lainault, face à une équipe de Colomiers dominatrice et en confiance, mais il n’en sera rien, bien au contraire, elle sonne le réveil de Grenoble qui ne veut pas sombrer, qui veut défendre son statut de leader. A la suite d’un contre en touche, les Columérins écopent de leur troisième pénalité, seulement, alors que Grenoble en est déjà à 9. Sam Davies d’un coup de pied magistral de plus de cinquante mètres trouve une touche à 5m de l’en-but des Haut-Garonnais. Le lancer de Mathis Sarragallet pour son compère Thibaut Martel est parfait. A la retombée, Thibault transmet à Ryno Pieterse (une très bonne pioche qui pourrait compenser le départ de Pierce Phillips !), qui en force, met sur le cul la défense de Colomiers et aplatit le deuxième essai isérois. Du bord de touche, Sam Davies transforme, ce qui permet aux Grenoblois de revenir à quatre points (35e, 21-17) contre le cours du jeu. Durant les cinq dernières minutes, la défense iséroise est enfin en place, agressive avec des joueurs bien connectés, ce qui permet de regagner les vestiaires avec un retard non rédhibitoire.
Les statistiques de la première mi-temps :
Touches (Grenoble) :5, un lancer contré et un lancer pas droit.
Touche (Colomiers) :9, un ballon volé par Grenoble et deux lancers pas droits.
Mêlée (Grenoble) : 6, un bras cassé contre Colomiers.
Mêlée (Colomiers) : 3, un bras cassé contre Colomiers.
Pénalité : 9 contre Grenoble et un carton jaune et 3 contre Colomiers.
Disciplinés et un Sam Davies magistral
Dans les vestiaires, le staff grenoblois a dû pointer du doigt l’indiscipline de leurs joueurs et leur manque de lucidité dans la conduite du jeu en leur prodiguant les conseils nécessaires afin d’inverser le scénario. Le message est reçu cinq sur cinq. Dès les premières minutes, on retrouve le Grenoble sérieux, discipliné, appliquant les consignes à la lettre, ce qui déstabilise totalement l’adversaire, qui pour contrer les Grenoblois commet des fautes à la pelle (6 pénalités en 10 minutes). Sam Davies, impérial au pied, ne se prive pas d’enquiller les points sur la moindre pénalité dans ses cordes, ce qui donne l’avantage à son équipe (48e ,21-23). Quelques minutes plus tard, toujours Sam Davies, dans un grand jour, adresse une passe millimétrée au pied de plus de trente mètres à son ailier, Gerswin Mouton (excellent également), qui d’un crochet élimine son défenseur, tente de faire la passe à Ryno Pieterse. Le ballon est dévié par un Columérin, Ryno arrive à le récupérer et marque le troisième essai de son équipe qui prend le large (55e, 24-30). A partir de ce moment, le leader grenoblois joue en patron maîtrisant la conquête (nouvelle pénalité en mêlée, 24-33, puis sur une touche,64e 24-36), la défense est devenue imperméable, impériale à l’image de deux mauls stoppés (pénaltouche à 5m, 69e et 74e) dans les règles de l’art. les hommes de Julien Sarraut n’y arrivent pas malgré une nouvelle supériorité numérique (72e, carton jaune pour Bastien Soury, auteur pourtant d’une belle rentrée).Plus rien ne peut arriver aux Grenoblois dont la ligne d’en-but restera inviolée durant les derniers minutes malgré les coups de butoir de l’attaque haut-garonnaise bien trop brouillonne laissant tomber de nombreux ballons. Victoire de Grenoble, la cinquième à l’extérieur de la saison. De plus, ce succès est historique puisque les Grenoblois ont enfin réussi à battre Colomiers dans son antre du stade Michel-Bendichon après 27 ans de tentative infructueuse. La dernière victoire de Grenoble remontait au 8 novembre 1998, sur un score de 24-25 !
Les statistiques de la deuxième mi-temps :
Touches (Grenoble) :1, un bras cassé contre Grenoble.
Touche (Colomiers) : 7, aucun ballon volé
Mêlée (Grenoble) : 5. deux pénalités contre Colomiers et une contre Grenoble.
Mêlée (Colomiers) :2, une pénalité contre Grenoble.
Pénalité : 8 contre Grenoble et un carton jaune et 11 contre Colomiers et un carton jaune.
Ce que je retiens de ce match :
- Le renversement du scénario du match en seconde période après les consignes dans le vestiaire. Les joueurs savent se corriger, donc ils sont à l’écoute du staff et font corps avec lui.
- Un Sam Davies magistral !
- Les bons retours des joueurs blessés.
- L’état d’esprit du groupe, la bonne conquête.
- Le point noir, c’est clairement la discipline.
Cet exploit à l’extérieur permet à Grenoble de maintenir à distance ses concurrents directs, Béziers, Aix-en -Provence, Brive, qui eux, recevaient et qui ont gagné avec le bonus pour Aix et Brive. Le week-end prochain, Aix et Béziers seront de sortie respectivement à Mont-de -Marsan et Agen. Brive recevra Nice et Grenoble, Aurillac. Il faudra enchaîner à coup sûr en gommant absolument l’indiscipline, les erreurs dans la conduite du jeu.
Fichiers joints
Dernière édition:
Place à Aurillac et à la Saint Valentin 
