Bonjour la team du raffut
voici mon débrief du match contre Dax
Puis, au coup d’envoi, ce ne sont pas moins de 15 000 supporters qui ont garni les tribunes, répondant présent, ainsi, à l’appel des coachs, des joueurs tout au long de la semaine pour venir les sublimer. Dans les interviews qui ont précédé ce match de barrage, véritable quart de final, les journalistes n’ont cessé de demander aux joueurs s’ils avaient encore en mémoire les deux revers subis par les Dacquois, lors de la saison régulière. Dans les réponses, les joueurs évoquaient leur manque d’humilité pour cette équipe dacquoise promue de Nationale pour justifier ces deux défaites incompréhensibles.
Au vu de la prestation livrée cette fois -ci par les Grenoblois face à cette belle équipe landaise, la leçon a été bien retenue. Pour le moins que l’on puisse dire, les Grenoblois ont dû se dire qu’on ne les reprendrait pas une troisième fois. Huit essais marqués par des Grenoblois qui avaient une envie folle de ne pas gâcher la fête. Ils ont été impitoyables avec les Dacquois. Incontestablement, les hommes du duo Pézery Nadau ont mis toute l’énergie nécessaire pour montrer à leur adversaire qui étaient les plus forts, et qui plus est avec la manière, en produisant un rugby XXL, un rugby fait de mouvement, de combinaisons incroyables, de jeu huilé, bien léché. Les ballons arrivaient dans le bon timing, les joueurs étaient là où il fallait, dans les bonnes zones, dans les bons intervalles. Les Dacquois ont dû se dire qu’ils n’avaient pas jouer la même équipe durant la phase régulière. Le différentiel entre les deux équipes a éclaté aux yeux de tous. Dure réalité pour cette équipe dacquoise, courageuse, voulant faire vivre le ballon en permanence, mais bien trop faible en défense quand le jeu des Grenoblois prenait beaucoup de vitesse.
Grenoble empoche brillamment son billet pour la demi-finale et retrouvera les Aixois, jeudi prochain, pour un match qui s’annonce bien plus compliqué pour les Rouge et Bleu que celui contre les Dacquois sans leur faire injure. Les Grenoblois savent parfaitement le rugby qu’ils devront pratiquer pour aller décrocher le ticket de la finale.
Les statistiques de la première mi-temps :
Les statistiques de la deuxième mi-temps :
voici mon débrief du match contre Dax
Impressionnant et impitoyable
Mais quelle soirée au Stade des Alpes ce jeudi 23 mai 2024 et le beau spectacle des Rouge et Bleu ! Tout commence deux heures avant le coup d’envoi avec une haie d’honneur histoire de galvaniser les troupes, d’envoyer un soutien infaillible, le fameux supplément d’âme aux joueurs. Ces derniers ont fendu la foule, visage grave pour certains, visage avec sourire pour d’autres, sous les cris ou autre bruit assourdissant. On a senti toute la détermination dans le regard des Grenoblois, qui étaient véritablement en mission pour rendre sur le terrain toute la gratitude apportée par le public survolté par l’événement.Puis, au coup d’envoi, ce ne sont pas moins de 15 000 supporters qui ont garni les tribunes, répondant présent, ainsi, à l’appel des coachs, des joueurs tout au long de la semaine pour venir les sublimer. Dans les interviews qui ont précédé ce match de barrage, véritable quart de final, les journalistes n’ont cessé de demander aux joueurs s’ils avaient encore en mémoire les deux revers subis par les Dacquois, lors de la saison régulière. Dans les réponses, les joueurs évoquaient leur manque d’humilité pour cette équipe dacquoise promue de Nationale pour justifier ces deux défaites incompréhensibles.
Au vu de la prestation livrée cette fois -ci par les Grenoblois face à cette belle équipe landaise, la leçon a été bien retenue. Pour le moins que l’on puisse dire, les Grenoblois ont dû se dire qu’on ne les reprendrait pas une troisième fois. Huit essais marqués par des Grenoblois qui avaient une envie folle de ne pas gâcher la fête. Ils ont été impitoyables avec les Dacquois. Incontestablement, les hommes du duo Pézery Nadau ont mis toute l’énergie nécessaire pour montrer à leur adversaire qui étaient les plus forts, et qui plus est avec la manière, en produisant un rugby XXL, un rugby fait de mouvement, de combinaisons incroyables, de jeu huilé, bien léché. Les ballons arrivaient dans le bon timing, les joueurs étaient là où il fallait, dans les bonnes zones, dans les bons intervalles. Les Dacquois ont dû se dire qu’ils n’avaient pas jouer la même équipe durant la phase régulière. Le différentiel entre les deux équipes a éclaté aux yeux de tous. Dure réalité pour cette équipe dacquoise, courageuse, voulant faire vivre le ballon en permanence, mais bien trop faible en défense quand le jeu des Grenoblois prenait beaucoup de vitesse.
Un FCG pragmatique dès les premières minutes
Dès l’entrée des joueurs avec un Steeve Blanc-Mappaz, premier de cordée, à pénétrer dans l’arène sous l’ovation du public chauffé à blanc, le ton du match est donné. Les premiers plaquages grenoblois sont salués immédiatement par des rugissements du public qui pousse son équipe comme jamais vu cette saison. On sent très vite que les Isérois ne laisseront rien passer. Sur une touche vite jouée par Geoffrey Cros, le ballon passe tour à tour des mains de Sam Davies à celles de Nathan Farissier, puis à celles de Romain Trouilloud qui accélère et embarque une partie de la défense dacquoise. Romain, d’une belle remise intérieure à Steeve Blanc-Mappaz, idéalement placé dans un intervalle qui s’ouvre devant lui, s’y engouffre avec gourmandise, accélère à son tour et termine dans l’en-but. Sublime action en premières mains (8e, 10-0). Les Landais répliquent bien par une offensive, mais elle ne leur rapportera que trois points (12e, 10-3). Seulement voilà, Grenoble ne veut donner le moindre espoir d’un retour des hommes de Jeff Dubois au score. Sur une nouvelle conquête parfaitement exécutée (la touche grenobloise aura été royale, un 100 % !), les avants progressent, le ballon ressort rapidement par Éric Escande (il aura été très vif dans les sorties de rucks !), puis c’est Romain Fusier qui en hérite. Steeve se propose en leurre, c’est Sam qui est servi et qui voit Nathan Farissier totalement libre. Celui-ci met les cannes, casse un ou deux plaquages, s’enfonce dans la défense. Le ballon ressort vite, Sam adresse une passe au pied magnifique à Hugo Trouilloud sorti de nulle part. La défense dacquoise est prise à défaut. Hugo récupère le ballon et le dépose au fond de l’en-but. Deuxième essai sublime des Grenoblois qui font rugir de plaisir les supporters ravis du spectacle offert par les joueurs. (22e, 17-3). Deux minutes plus tard, troisième essai des Grenoblois. Mais quelle remise intérieure à l’aveugle de Sam Davies pour Nathan Farissier qui a dézoné et qui réceptionne le ballon en pleine course ! Nathan a complétement surpris la défense landaise. Celle-ci ne sait plus où donner de la tête, elle se fait transpercer sur chaque attaque iséroise. (24e, 24-3) ; Et que dire de cette nouvelle merveille de Sam Davies (excellent ce jeudi soir) qui adresse une chistera de 15 à 20m, quasiment à l’aveugle, à son ailier Geoffrey Cros, tout seul dans son couloir, qui finit par déposer le ballon en bout de ligne. Les Dacquois sont pris en défense de partout. Ils sont totalement sonnés. A 32-10, le match est plié sauf catastrophe ou à moins d’une remontée héroïque des Landais. Ils ont, néanmoins réussi à réduire le score à la demi-heure de jeu, par l’intermédiaire de leur pépite fidjienne à l’aile, Jope Naseara, qui a marque un essai à zéro passe. Il contre un dégagement d’Hugo Trouilloud.Le cauchemar se poursuit pour les Dacquois
Au retour des vestiaires, les hommes de jeff Dubois se créent une très grosse occasion le long de la touche par de nouveau leur ailier ultra rapide, Naseara, qui remet intérieur à un de ses coéquipiers qui marquent un deuxième essai. Néanmoins le retour rapide de Nathan Farissier sur l’ailier fidjien l’a poussé à mettre un pied en touche (en fait deux) avant sa dernière passe. Essai fort logiquement refusé. Petit coup de froid dans le dos des joueurs dauphinois qui ne tiennent pas à revivre une deuxième fois, leur mésaventure, du 19 janvier quand les Landais avaient réussi de remonter le score et à battre les Grenoblois. Cette fois-ci, il n’en sera rien. Passé cette piqûre de rappel, les hommes de Nicolas Nadau vont reprendre les choses en main. Un quart d’heure plus tard, les derniers espoirs des Dacquois seront anéantis par le cinquième essai des Grenoblois intenables. Sur une nouvelle attaque rudement menée par un Bautista Ezcurra tranchant. Fixant la défense, Bautista passe à Romain Fusier (dont les progrès à chaque sortie sont remarquables), ce dernier prend de vitesse le deuxième rideau défensif. Romain adresse une passe lobée de basketteur à son compère et capitaine, Steeve Blanc-Mappaz, qui est stoppé à quelques mètres de la ligne. Mathis Sarragallet, qui a bien suivi, ramasse et termine derrière la ligne devant la tribune des fans du FCG. Le public explose de joie et chante une nouvelle fois le « chalala, allez Grenoble » qui a dû s’entendre bien au-delà du Stades des Alpes. Et le cauchemar n’est pas terminé par les Landais qui vont encaisser encore trois essais ! Je ne suis pas sûr qu’ils s’attendaient à prendre une telle déculottée à ce stade de la compétition. Ils avaient avant match dit que la mission serait quasi impossible, mais de là, à sombrer de la sorte, seuls les irréductibles grenoblois pouvaient l’envisager. Après Mathis, c’est au tour de Romain Fusier de traverser les rideaux défensifs des Dacquois d’une course rageuse. Là encore on trouve un Sam Davies, qui a su remettre intérieur pour Romain plutôt que de prolonger sur les extérieurs. Quelle intelligence ! Puis, c’est au tour de Barnabé Couilloud d’inscrire le septième essai, en filou au ras d’un ruck. Et le dernier et huitième essai est sublime. On retrouve un Romain Fusier encore dans le coup, qui met les dernières forces dans ses jambes pour avancer. Il a encore la lucidité de transmettre à Barnabé Couilloud, qui prolonge l’action, puis adresse une passe lobée au pied par-dessus les derniers défenseurs. Max Clément qui était sa hauteur a parfaitement suivi, il récupère acrobatiquement le ballon en l’air sans commettre d’en-avant et s’écroule en terre promise. N’en jeter plus la coupe est pleine ! Fin du match et score fleuve de 58-10 en faveur des Grenoblois qui auront réalisé une prestation impressionnante, et qui auront été sans pitié pour leur hôte ce jeudi soir. Fin du calvaire pour la défense dacquoise qui n’aura quasiment pas existé durant la rencontre tellement elle a été prise de vitesse par les Isérois.Grenoble empoche brillamment son billet pour la demi-finale et retrouvera les Aixois, jeudi prochain, pour un match qui s’annonce bien plus compliqué pour les Rouge et Bleu que celui contre les Dacquois sans leur faire injure. Les Grenoblois savent parfaitement le rugby qu’ils devront pratiquer pour aller décrocher le ticket de la finale.
Les statistiques de la première mi-temps :
- Touches (Grenoble) :5, aucun ballon perdu.
- Touche (Dax) :2, aucun ballon perdu.
- Mêlée (Grenoble) : 3, aucune faute.
- Mêlée (Dax) : 2, aucune faute.
- Pénalité : 4 contre Grenoble et 6 contre Dax.
Les statistiques de la deuxième mi-temps :
- Touche (Grenoble) :4, aucun ballon perdu.
- Touche (Dax) :4, un ballon contré.
- Mêlée (Grenoble) : 7, une pénalité contre Grenoble et un bras cassé contre Dax.
- Mêlée (Dax) : 3, une pénalité et un bras cassé contre Grenoble.
- Pénalité : 4 contre Grenoble et 2 contre Dax.
La semaine va encore être longue.... 
