- Inscrit
- 28 Août 2022
- Messages
- 1 576
- Score de réaction
- 70
« C’est le rugby qui a fait qui je suis aujourd’hui »
L’ancien talonneur et capitaine du FCG sait ce qu’il doit au rugby et au FCG. Aujourd’hui au sein du Crédit Agricole, il sait se montrer aussi combatif sans se départir de son sourire qui l’accompagne toujours.
Quel est votre parcours après votre du FCG en 2010 ?
« J’ai tourné la page du rugby professionnel après le FCG. Je ne voulais pas quitter la région, et physiquement, j’étais cuit. Mon jeu a fait que je ne me suis jamais économisé sur un terrain... Une opportunité s’est présentée au Crédit Agricole par l’intermédiaire de Marc Chérèque et Christian Rouchon, alors directeur général du Sud Rhône-Alpes. Je dois beaucoup à ce dernier car il m’a fait confiance, m’a confié des responsabilités. En tant qu’ancien joueur pro, j’étais attendu au tournant et il m’a fallu démontrer que j’étais là par mes compétences et pas par privilège. »
Quel lien entretenez-vous aujourd’hui avec le rugby en général et le FCG en particulier ?
« Quand tu as été joueur professionnel dans un sport de combat collectif, ça forge un homme. Je suis redevable au rugby car c’est lui qui a fait qui je suis aujourd’hui. Il existe un grand respect entre ceux qui ont bataillé les uns avec les autres ou les uns contre les autres. À Grenoble, je suis en contact régulier avec d’anciens joueurs et on déjeune avec nos familles respectives. Le lien de partage, de convivialité, est toujours présent. J’ai tourné la page du rugby depuis longtemps mais le contexte d’un match, sentir la pression monter, les silences d’avant-match… c’est ça qui me manque le plus. Quand j’évoque parfois des situations de match avec d’anciens partenaires ou adversaires, il m’arrive encore de ressentir les sensations physiques de ces moments-là. »
Que vous reste-t-il de vos années grenobloises ?
« Je me remémore les ambiances à Lesdiguières, les entrées sur le terrain en empruntant le tunnel, avec cette proximité des spectateurs… j’ai pu vivre ça. Le bruit des crampons dans les vestiaires avant d’arriver sur la pelouse… Il me reste beaucoup de belles rencontres avec des joueurs, des supporters, des partenaires… le FCG a cette capacité à rassembler. »
Meynard en bref
Né le 4 février 1977 (46 ans) à Bourgoin-Jallieu
Ancien talonneur
Vit à Saint-Albin-de-Vaulserre
Responsable Événementiel interne et externe pour la Caisse régionale du Crédit Agricole
Séparé, deux filles, Apolline (14 ans), Jeanne (17 ans)
Clubs successifs : Pont-de-Beauvoisin (1994-1995), La Tour-du-Pin (1995-1997), Bourgoin-Jallieu (1997-2002), Lyon (2002-2006), Grenoble (2006-2010), Voiron (2010).
Écriture : Éclert Communication
Photo : J. Robert / G. Meynard
Auteur : FCG Rugby
Source FCG Rugby
L’ancien talonneur et capitaine du FCG sait ce qu’il doit au rugby et au FCG. Aujourd’hui au sein du Crédit Agricole, il sait se montrer aussi combatif sans se départir de son sourire qui l’accompagne toujours.
Quel est votre parcours après votre du FCG en 2010 ?
« J’ai tourné la page du rugby professionnel après le FCG. Je ne voulais pas quitter la région, et physiquement, j’étais cuit. Mon jeu a fait que je ne me suis jamais économisé sur un terrain... Une opportunité s’est présentée au Crédit Agricole par l’intermédiaire de Marc Chérèque et Christian Rouchon, alors directeur général du Sud Rhône-Alpes. Je dois beaucoup à ce dernier car il m’a fait confiance, m’a confié des responsabilités. En tant qu’ancien joueur pro, j’étais attendu au tournant et il m’a fallu démontrer que j’étais là par mes compétences et pas par privilège. »
Quel lien entretenez-vous aujourd’hui avec le rugby en général et le FCG en particulier ?
« Quand tu as été joueur professionnel dans un sport de combat collectif, ça forge un homme. Je suis redevable au rugby car c’est lui qui a fait qui je suis aujourd’hui. Il existe un grand respect entre ceux qui ont bataillé les uns avec les autres ou les uns contre les autres. À Grenoble, je suis en contact régulier avec d’anciens joueurs et on déjeune avec nos familles respectives. Le lien de partage, de convivialité, est toujours présent. J’ai tourné la page du rugby depuis longtemps mais le contexte d’un match, sentir la pression monter, les silences d’avant-match… c’est ça qui me manque le plus. Quand j’évoque parfois des situations de match avec d’anciens partenaires ou adversaires, il m’arrive encore de ressentir les sensations physiques de ces moments-là. »
Que vous reste-t-il de vos années grenobloises ?
« Je me remémore les ambiances à Lesdiguières, les entrées sur le terrain en empruntant le tunnel, avec cette proximité des spectateurs… j’ai pu vivre ça. Le bruit des crampons dans les vestiaires avant d’arriver sur la pelouse… Il me reste beaucoup de belles rencontres avec des joueurs, des supporters, des partenaires… le FCG a cette capacité à rassembler. »
Meynard en bref
Né le 4 février 1977 (46 ans) à Bourgoin-Jallieu
Ancien talonneur
Vit à Saint-Albin-de-Vaulserre
Responsable Événementiel interne et externe pour la Caisse régionale du Crédit Agricole
Séparé, deux filles, Apolline (14 ans), Jeanne (17 ans)
Clubs successifs : Pont-de-Beauvoisin (1994-1995), La Tour-du-Pin (1995-1997), Bourgoin-Jallieu (1997-2002), Lyon (2002-2006), Grenoble (2006-2010), Voiron (2010).
Écriture : Éclert Communication
Photo : J. Robert / G. Meynard
Auteur : FCG Rugby
Source FCG Rugby
