Hello la team du Raffut , voici mon débrief du match contre les Montois
Pour aller défier les Montois sur leur terre landaise, le Staff grenoblois avait dû procéder à de nombreux changements par rapport au week-end dernier afin de ménager les troupes, d’une part pour cause de nombreuses blessures en deuxième et troisième ligne et d’autre part en prévision de la réception des Brivistes, un des favoris du championnat, si ce n’est le favori. Malgré le turn-over, le groupe réagit bien, chacun comprend que la rotation est nécessaire, à l’image des propos d’Hugo Trouilloud recueillis par le club avant la rencontre : « Nous, les joueurs dans la rotation qui ont un peu moins de temps de jeu que les autres, on veut montrer qu’on est là aussi, et surtout pas baisser le niveau que les mecs ont fait, tout le travail qui a été fait, on veut montrer qu’on peut compter sur nous. » A la question posée à Nicolas Nadau : « qui peut arrêter cette dynamique actuelle » Nicolas répond sans hésiter : « Le FCG, comme dans toute dynamique positive, certes, il y a des adversaires, mais qu’est-ce qu’on met comme ingrédients tous les week-end…le plus dur, c’est de garder ces voyants au vert ». C’est assurément tous les enjeux de ce match pour Grenoble, qui n’a pas la pression du résultat, contrairement aux Montois dont le parcours n’est pas à la hauteur de leurs attentes malgré leur victoire à Oyonnax la semaine dernière. Le staff isérois veut impliquer un maximum de joueurs sans que le niveau baisse. Ainsi, pour la première fois, nous allons voir les prestations de deux recrues : le Sud-africain Hanru Sirgel et le joker médical, également Sud-africain, Ryno Pieterse, ainsi que la confirmation de jeunes joueurs prometteurs : Victor Guillaumond, Thomas Ployet, Camille Baz Marcos. A noter la présence du pilier Théo Lavoine et le demi de mêlée, Kilian Boissier, qui viennent grapiller des minutes et de l’expérience.
Au contact malgré les fautes
Malgré une forte pluie, les trente acteurs entrent rapidement dans le vif du sujet en proposant une séance de jeu de dépossession pour marquer son territoire et gagner un premier bras de fer. A ce petit jeu, c’est Grenoble qui s’en sort le mieux en marquant les premiers points par la botte de Marc Palmier (qui affiche un taux de réussite de 82%, un des plus élevés du championnat) : (5ième :0-3). Cette bonne entame des Grenoblois, qui mettent les ingrédients et la volonté de produire du jeu, est un signal intéressant. Cette belle ardeur sera vite annihilée par un essai casquette encaissée à la suite d’un jeu au pied suivi d’une maladresse grenobloise à la retombée du ballon et, surtout, par l’absence d’un second rideau défensif. Les Montois vont à dame d’une facilité déconcertante (8ième ;7-3). Cet essai ne refroidit pas les ardeurs des Isérois qui continuent de produire du jeu. Ils sont récompensés par une nouvelle pénalité (15ième ,7-6). Les Montois ne sont pas en reste. Ils déploient du jeu, mais ils ne franchissent pas le rideau défensif grenoblois. Ils profitent des fautes des hommes du duo Nadau -Pézery (18ième, 10-6) et du culot de leur demi d’ouverture Du Plessis qui claque un drop (24ième ,13-6). Mais les Grenoblois en ont aussi. On le doit à l’ailier fidjien, Kaminieli Rasaku, qui va mystifier la défense montoise de ses crochets et de sa vitesse en cassant les plaquages les uns après les autres avant de transmettre à Barnabé Couilloud, toujours là dans les bons coups pour terminer les actions. (25ième ,13-13). On assiste alors à un véritable chassé-croisé. Chaque équipe répond à l’autre dès qu’elle marque. Après l’essai des Isérois, les Landais vont marquer leur deuxième à la suite d’un beau mouvement. Tout part encore d’une faute largement évitable des Isérois qui ne se sortent pas de la zone des 10 m sur un coup de pied d’occupation (et de pression). Sur la pénaltouche qui suit, la défense dauphinoise est prise de court, les plaquages n’arrivent pas à stopper le lancement de jeu hyper dynamique des hommes de Patrick Milhet avec des libérations rapides du ballon. (35ième ,20-13). Sur le renvoi, les Grenoblois obtiennent une pénalité, Marc Palmier ramène son équipe à quatre points (37ième, 20-16). Le score n’évoluera plus. Première mi-temps rythmée avec du jeu malgré les conditions peu propices, mais c’est dans l’ADN des deux équipes de déplacer le ballon. Au micro de Canal+, Nicolas Nadau regrette les fautes dans le contenu, l’indiscipline, mais estime qu’il y a la place pour une opportunité sur la pelouse Guy-Boniface à condition de tenir plus le ballon.
Les statistiques de la première mi-temps :
Un beau cadeau au retour des vestiaires
Dans l’avant match, Nicolas Nadau commentant les statistiques de son équipe sait que Grenoble est « La pire équipe entre la quarantième et la soixantième minute. » Il le rappelle aux joueurs pour les challenger. Ce rappel n’aura pas été entendu. Coup d’envoi des Montois, le ballon parvient dans les bras de Romain Fusier, qui plutôt que de dégager au pied, décide de faire une passe à l’aveugle à un coéquipier, qui trop loin, ne peut le récupérer. Le ballon est intercepté, les Montois marquent leur deuxième essai à zéro, sauf sur celle d’un Grenoblois. Quelle bourde et quel retour de vestiaires catastrophique ! (41ième, 27-16). On pouvait penser que cette erreur allait s’arrêter là, il n’en sera rien : un en-avant au sol sur une bonne possession (42ième), un ballon perdu au sol par manque de réactivité (47ième), une bonne munition perdue en touche (48ième), autre perte de balle (56ième), un essai refusé aux Montois (logiquement, 59ième). Face à un contenu bien en dessous des attentes des entraîneurs Isérois, ces derniers injectent du sang neuf, Sam Davies remplace Marc Palmier, qui est repositionné à l’arrière. Durant ce temps faible des Grenoblois, les Montois ne marquent rien pour autant (27-16). C’est un moindre mal.
Une fin à suspense rageante
L’entrée des finisseurs ne tarde pas à se faire sentir avec un bon enchaînement mais la dernière passe n’est pas assurée. Puis, Sam Davies, en dynamiteur d’équipe joue un petit coup de pied à suivre par-dessus la ligne d’avantage. Il le récupère à sa retombée, le soutien est à ses côtés, le jeu se poursuit dans une bonne dynamique. Giorgi Javakhia perce, franchit, est plaqué à un mètre de la ligne, Barnabé relève, donne immédiatement à Romain Fusier parfaitement lancé qui s’écroule en force derrière la ligne ! (62ième,27-23). Puis Marc Palmier claque un drop des 45 m ! En trois minutes, les Grenoblois reviennent à un point. La confiance a changé de camp. Le match est complétement relancé (64ième ,27-26). Le bras de fer entre les deux équipes est engagé avec la tension et le suspense qui vont avec. Malheureusement, les hommes de Patrick Pézery perdent une bonne munition sur une pénaltouche (66ième) en bonne position ! Sur un bon enchaînement, le mouvement se termine par un ballon gardé au sol par un soutien trop tardif. Deux minutes plus tard, Willie Du Plessis claque un drop avec beaucoup d’opportunisme et un froid réalisme (72ième, 30-26). Les coéquipiers d’Antonin Berruyer poussent, sentent qu’il y a encore la place pour un exploit et réinvestissent le camp des Landais à la suite d’un splendide 50-22 ! On assiste à une succession de pénalités contre les Montois qui sont acculés sur leur ligne d’en-but. Pick and go sur Pick and go. Détails et patience sont les maîtres mots en pareille circonstance pour franchir un rideau défensif très resserré. Malheureusement la dernière initiative tentée par les Grenoblois est mal organisée, Thomas Ployet ramasse le ballon, part seul, le soutien est en retard, Elie Eglaine emporté par son trop plein d’envie, plonge. Pénalité. Une cellule à deux aurait été la bonne solution. Fin du match. Rageant ! Il y avait vraiment une belle opportunité de conclure le match en beauté pour les Grenoblois. Ils devront se contenter d’un bonus défensif. Ils restent leaders en compagnie des Brivistes. Tiens, c’est le prochain adversaire des Grenoblois au Stade des alpes. Ce sera la très grosse affiche de la quatorzième journée. Ce Grenoble-Brive sent la grosse confrontation entre deux clubs dont les routes se sont souvent croisées lors de rencontre à très forts enjeux.
Tous au stade pour soutenir les Rouge et bleu pour ce match de Noël. J’ai vu des affiches dans Grenoble, j’espère que le public répondra présent et viendra en masse.
Les statistiques de la deuxième mi-temps :
Une belle occasion vendangée
Pour aller défier les Montois sur leur terre landaise, le Staff grenoblois avait dû procéder à de nombreux changements par rapport au week-end dernier afin de ménager les troupes, d’une part pour cause de nombreuses blessures en deuxième et troisième ligne et d’autre part en prévision de la réception des Brivistes, un des favoris du championnat, si ce n’est le favori. Malgré le turn-over, le groupe réagit bien, chacun comprend que la rotation est nécessaire, à l’image des propos d’Hugo Trouilloud recueillis par le club avant la rencontre : « Nous, les joueurs dans la rotation qui ont un peu moins de temps de jeu que les autres, on veut montrer qu’on est là aussi, et surtout pas baisser le niveau que les mecs ont fait, tout le travail qui a été fait, on veut montrer qu’on peut compter sur nous. » A la question posée à Nicolas Nadau : « qui peut arrêter cette dynamique actuelle » Nicolas répond sans hésiter : « Le FCG, comme dans toute dynamique positive, certes, il y a des adversaires, mais qu’est-ce qu’on met comme ingrédients tous les week-end…le plus dur, c’est de garder ces voyants au vert ». C’est assurément tous les enjeux de ce match pour Grenoble, qui n’a pas la pression du résultat, contrairement aux Montois dont le parcours n’est pas à la hauteur de leurs attentes malgré leur victoire à Oyonnax la semaine dernière. Le staff isérois veut impliquer un maximum de joueurs sans que le niveau baisse. Ainsi, pour la première fois, nous allons voir les prestations de deux recrues : le Sud-africain Hanru Sirgel et le joker médical, également Sud-africain, Ryno Pieterse, ainsi que la confirmation de jeunes joueurs prometteurs : Victor Guillaumond, Thomas Ployet, Camille Baz Marcos. A noter la présence du pilier Théo Lavoine et le demi de mêlée, Kilian Boissier, qui viennent grapiller des minutes et de l’expérience.Au contact malgré les fautes
Malgré une forte pluie, les trente acteurs entrent rapidement dans le vif du sujet en proposant une séance de jeu de dépossession pour marquer son territoire et gagner un premier bras de fer. A ce petit jeu, c’est Grenoble qui s’en sort le mieux en marquant les premiers points par la botte de Marc Palmier (qui affiche un taux de réussite de 82%, un des plus élevés du championnat) : (5ième :0-3). Cette bonne entame des Grenoblois, qui mettent les ingrédients et la volonté de produire du jeu, est un signal intéressant. Cette belle ardeur sera vite annihilée par un essai casquette encaissée à la suite d’un jeu au pied suivi d’une maladresse grenobloise à la retombée du ballon et, surtout, par l’absence d’un second rideau défensif. Les Montois vont à dame d’une facilité déconcertante (8ième ;7-3). Cet essai ne refroidit pas les ardeurs des Isérois qui continuent de produire du jeu. Ils sont récompensés par une nouvelle pénalité (15ième ,7-6). Les Montois ne sont pas en reste. Ils déploient du jeu, mais ils ne franchissent pas le rideau défensif grenoblois. Ils profitent des fautes des hommes du duo Nadau -Pézery (18ième, 10-6) et du culot de leur demi d’ouverture Du Plessis qui claque un drop (24ième ,13-6). Mais les Grenoblois en ont aussi. On le doit à l’ailier fidjien, Kaminieli Rasaku, qui va mystifier la défense montoise de ses crochets et de sa vitesse en cassant les plaquages les uns après les autres avant de transmettre à Barnabé Couilloud, toujours là dans les bons coups pour terminer les actions. (25ième ,13-13). On assiste alors à un véritable chassé-croisé. Chaque équipe répond à l’autre dès qu’elle marque. Après l’essai des Isérois, les Landais vont marquer leur deuxième à la suite d’un beau mouvement. Tout part encore d’une faute largement évitable des Isérois qui ne se sortent pas de la zone des 10 m sur un coup de pied d’occupation (et de pression). Sur la pénaltouche qui suit, la défense dauphinoise est prise de court, les plaquages n’arrivent pas à stopper le lancement de jeu hyper dynamique des hommes de Patrick Milhet avec des libérations rapides du ballon. (35ième ,20-13). Sur le renvoi, les Grenoblois obtiennent une pénalité, Marc Palmier ramène son équipe à quatre points (37ième, 20-16). Le score n’évoluera plus. Première mi-temps rythmée avec du jeu malgré les conditions peu propices, mais c’est dans l’ADN des deux équipes de déplacer le ballon. Au micro de Canal+, Nicolas Nadau regrette les fautes dans le contenu, l’indiscipline, mais estime qu’il y a la place pour une opportunité sur la pelouse Guy-Boniface à condition de tenir plus le ballon.
Les statistiques de la première mi-temps :
- Touches (Grenoble) :4 et un ballon volé mais faute de MdM
- Touche (MdM) :7, un ballon volé par Grenoble
- Mêlée (Grenoble) : 1, un bras cassé contre MdM.
- Mêlée (MdM) : 3, aucune pénalité
- Pénalité : 6 contre Grenoble et 6 contre MdM
Un beau cadeau au retour des vestiaires
Dans l’avant match, Nicolas Nadau commentant les statistiques de son équipe sait que Grenoble est « La pire équipe entre la quarantième et la soixantième minute. » Il le rappelle aux joueurs pour les challenger. Ce rappel n’aura pas été entendu. Coup d’envoi des Montois, le ballon parvient dans les bras de Romain Fusier, qui plutôt que de dégager au pied, décide de faire une passe à l’aveugle à un coéquipier, qui trop loin, ne peut le récupérer. Le ballon est intercepté, les Montois marquent leur deuxième essai à zéro, sauf sur celle d’un Grenoblois. Quelle bourde et quel retour de vestiaires catastrophique ! (41ième, 27-16). On pouvait penser que cette erreur allait s’arrêter là, il n’en sera rien : un en-avant au sol sur une bonne possession (42ième), un ballon perdu au sol par manque de réactivité (47ième), une bonne munition perdue en touche (48ième), autre perte de balle (56ième), un essai refusé aux Montois (logiquement, 59ième). Face à un contenu bien en dessous des attentes des entraîneurs Isérois, ces derniers injectent du sang neuf, Sam Davies remplace Marc Palmier, qui est repositionné à l’arrière. Durant ce temps faible des Grenoblois, les Montois ne marquent rien pour autant (27-16). C’est un moindre mal.
Une fin à suspense rageante
L’entrée des finisseurs ne tarde pas à se faire sentir avec un bon enchaînement mais la dernière passe n’est pas assurée. Puis, Sam Davies, en dynamiteur d’équipe joue un petit coup de pied à suivre par-dessus la ligne d’avantage. Il le récupère à sa retombée, le soutien est à ses côtés, le jeu se poursuit dans une bonne dynamique. Giorgi Javakhia perce, franchit, est plaqué à un mètre de la ligne, Barnabé relève, donne immédiatement à Romain Fusier parfaitement lancé qui s’écroule en force derrière la ligne ! (62ième,27-23). Puis Marc Palmier claque un drop des 45 m ! En trois minutes, les Grenoblois reviennent à un point. La confiance a changé de camp. Le match est complétement relancé (64ième ,27-26). Le bras de fer entre les deux équipes est engagé avec la tension et le suspense qui vont avec. Malheureusement, les hommes de Patrick Pézery perdent une bonne munition sur une pénaltouche (66ième) en bonne position ! Sur un bon enchaînement, le mouvement se termine par un ballon gardé au sol par un soutien trop tardif. Deux minutes plus tard, Willie Du Plessis claque un drop avec beaucoup d’opportunisme et un froid réalisme (72ième, 30-26). Les coéquipiers d’Antonin Berruyer poussent, sentent qu’il y a encore la place pour un exploit et réinvestissent le camp des Landais à la suite d’un splendide 50-22 ! On assiste à une succession de pénalités contre les Montois qui sont acculés sur leur ligne d’en-but. Pick and go sur Pick and go. Détails et patience sont les maîtres mots en pareille circonstance pour franchir un rideau défensif très resserré. Malheureusement la dernière initiative tentée par les Grenoblois est mal organisée, Thomas Ployet ramasse le ballon, part seul, le soutien est en retard, Elie Eglaine emporté par son trop plein d’envie, plonge. Pénalité. Une cellule à deux aurait été la bonne solution. Fin du match. Rageant ! Il y avait vraiment une belle opportunité de conclure le match en beauté pour les Grenoblois. Ils devront se contenter d’un bonus défensif. Ils restent leaders en compagnie des Brivistes. Tiens, c’est le prochain adversaire des Grenoblois au Stade des alpes. Ce sera la très grosse affiche de la quatorzième journée. Ce Grenoble-Brive sent la grosse confrontation entre deux clubs dont les routes se sont souvent croisées lors de rencontre à très forts enjeux.
Tous au stade pour soutenir les Rouge et bleu pour ce match de Noël. J’ai vu des affiches dans Grenoble, j’espère que le public répondra présent et viendra en masse.
Les statistiques de la deuxième mi-temps :
- Touches (Grenoble) :9, quatre ballons perdus ! C’est trop, de belles munitions gâchées
- Touche (MdM) :11, trois ballons perdus (deux ballons volés et une touche pas droite)
- Mêlée (Grenoble) : 4, une pénalité contre MdM
- Mêlée (MdM) : 1, aucune faute
- Pénalité : 3 contre Grenoble et 7 contre MdM