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Debrief 22/23 Oyonnax / FCG : le débrief de la finale

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Finale ProD2 : Bis repetita pour le FC Grenoble Rugby



C’était la 2ème fois de son histoire que le FCG disputait une finale de ProD2. La 2ème fois qu’il se présentait sur la même pelouse du stade Ernest Wallon de Toulouse pour tenter de revenir au sein de l’élite du rugby français. Il y a 5 ans, c’était face à Perpignan dans un stade bondé et très majoritairement aux couleurs catalanes que les grenoblois s’étaient inclinés. Cette année, c’est face à Oyonnax, l’équipe qui a archi-dominée le championnat, que les grenoblois s’étaient fixés comme objectif de devenir champions.

Une finale ça ne se joue pas ça se gagne a-t-on coutume de dire. Le FCG en a joué 2 sans en gagner une seule. Hier soir, devant tout juste 12000 personnes et devant peut-être 2000 grenoblois et grenobloises venus en bus collectifs et surtout en voitures personnelles, les grenoblois ont de nouveau trébuché sur la dernière marche. Une défaite 14 à 3 au cours d’une rencontre très fermée. Des 2 côtés, la pression de l’événement, la chaleur sans doute aussi et les consignes des coachs des 2 équipes, ont rendu une finale âpre, disputée mais sans réelle folie.

Cette folie, ce désordre, ce jeu qui peut parfois faire lever la foule, le FCG n’a pas su le retrouver pour déstabiliser une équipe d’Oyonnax, certaine de sa force, puissance et pragmatique.

Le score était de 0 à 0 à la 34ème minute ! assez rare pour être souligné. Les 2 équipes, ont pourtant mis beaucoup d’intensité dans la rencontre. La bataille des rucks, celle qu’il fallait gagner pour espérer remporter la rencontre, était à l’avantage des oyomens. On le savait côté grenoblois : les joueurs de l’Ain avait fait de ce secteur de jeu leur force durant la saison. Le FCG luttait mais la puissance des joueurs de Jo El Abd était difficile à contenir.

L’enjeu prenait le pas sur le jeu comme le veut la formule consacrée. Les buteurs, lorsqu’ils en avaient l’occasion, ne parvenait pas à passer le ballon entre les perches. Trouilloud des 50 mètres et surtout Jules Soulan, côté Oyo (l’ouvreur ne mettant aucune pénalité dedans au cours de cette finale), ne savaient valider les rares occasions d’inscrire des points.

Jusqu’à donc 5 minutes de la fin de la 1ère période, les spectateurs toulousains (peu nombreux) venus voir en vrai ce que vaut la ProD2, n’avaient pas grand-chose à se mettre sous la dent. C’est à ce moment là que sur leur quasi 1ère action proche de la ligne du FCG, les Oyomens vont réussir à débloquer le score : après une série de pick and go et malgré une courageuse défense grenobloise, le demi de mêlée Charly Cassang va inscrire le 1er essai du match. Jules Soulan validant l’essai, Oyonnax menait 7 à 0 (35ème).

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K. Qadiri n'a pas eu l'occasion de briller pendant la finale Photo Karine VALENTIN

Le FCG tentait bien de revenir au score immédiatement. Cependant, des petites fautes de main ou bien des faillites en mêlée empêchaient le FCG de revenir au score. A la 40ème minute, après une penal’touche et un ballon bien capté par Martel, le FCG a pris le dessus en groupé pénétrant. Oyo ne pouvait qu’écrouler. M. Charabas, donnait une simple pénalité en faveur de Grenoble alors que nous étions sur une action de marque. Pénalité joué à la main par Escande mais Credoz va parvenir à gratter le ballon pour Oyonnax. Le FCG venait de laisser passer sa seule occasion de la 1ère mi-temps.

7 petits points de retard à la mi-temps et rien de perdu pour le FCG.

Durant toute la seconde mi-temps, Oyonnax va défendre son avance devant une équipe du FCG qui a tout essayé mais qui s’est heurtée à une défense hermétique. Un manque d’imagination aussi de la part du FCG qui a beaucoup joué de façon directe sans écarter le ballon vers ses ailiers. Il faut dire que la défense d’Oyonnax qui coulissait bien, empêchait Grenoble de pouvoir développer son jeu habituel.

Fortunel réussira pourtant à ouvrir le score sur pénalité pour le FCG alors que l’on jouait la 64ème minute de jeu. L’espoir était de mise dans le camp grenoblois, surtout quand on connait les fins de matchs souvent décisives du FCG. L’entrée des remplaçants a effectivement apporté mais jamais les grenoblois n’ont été en position de marquer. Les arbitres n’ont aussi peut-être pas osé siffler quand il le fallait. On pense à cette action de la 71ème minute où après un ballon capté par Berruyer qui avait fait son entrée, les oyomens semblaient se mettre à la faute en entrant sur le côté pour contrer l’avancée du maul grenoblois. Rien de sifflé par M. Charabas, ni rien de signaler par son juge de touche Vincent Blasco Baqué qui a pourtant bien revu les images sur l’écran géant et échangé avec ses acolytes du soir sans prendre la décision de sanctionner Lebreton fautif sur le coup.

Grenoble venait de laisser passer sa chance alors qu’Oyonnax était en proie au doute devant les efforts isérois. Les doutes, les Oyomens vont finir par les lever quand sur la dernière action de la rencontre, après une pénal’touche gagnée par les hauts bugistes, bien servi petit côté par Fabrègue, Callandret prendra le dessus sur Qadiri pour inscrire l’essai libérateur et synonyme de titre pour son équipe. Bourraux, qui avait remplacé Soulan quelques minutes plus tôt, ira même jusqu’à transformer cet essai.

Score final, 14 à 3 pour une finale qui ne restera pas dans les mémoires pour la qualité proposée mais qui validera la très grosse saison d’Oyonnax qui a dominé de la tête et des épaules la ProD2.

Une finale ça se gagne disait-on. Oyonnax a su le faire en était certes pas génial mais en jouant sur ses points forts à savoir la puissance et les rucks. Le FCG de son côté peut nourrir des regrets. Les grenoblois ont subi sur leurs propres sorties de balles. La vitesse étant alors bien amoindrie ce qui n’a pas permis au FCG de pouvoir jouer son jeu ambitieux.



Une grosse déception évidement côté grenoblois. Pour la 2ème fois de son histoire, les rouges et bleus ont dû regarder leurs adversaires soulever le bouclier et pour la 2ème fois de leur histoire, ils vont devoir se remobiliser tout de suite pour espérer encore rejoindre le Top14. Dés samedi prochain, à un horaire pas encore défini, les grenoblois vont jouer ce fameux match d’access face au 13ème du Top14 et ce sera au Stade des Alpes. Pour le moment, c’est Perpignan qui tient la corde.

Il faudra que les supporters grenoblois, comme lors des 2 dernière rencontres au SDA, donnent de la voix et se déplacent en très grand nombre pour aider leurs équipes à retrouver l’élite.



Les + :

- la touche : les grenoblois ont été très bons sur ce secteur

- Julien Farnoux : l’arrière a été très sollicité sur les ballons hauts et a été efficace sur leurs réceptions.

- Muarua, Blanc-Mappaz, Orioli ont été les grenoblois les plus en vue.



Les - :

- les fautes de mains, les sanctions en mêlées et un jeu un peu restrictif alors qu’on sait que Grenoble est dangereux quand il joue. Oyo a tout fait pour gêner les sorties de balles et a réussi à annihiler les actions grenobloises.

- la charnière grenobloise qui a eu du mal pour les raisons évoquées ci-dessus.



El_Presidente

Depuis Toulouse
 
Dernière édition:
Je suis globalement d'accord avec ton analyse. Toutefois, il faut se rendre à l'évidence, sans être un match de haut niveau, il y avait la place de passer. Mais il y a eu trop de fautes individuelles. Manque de soutien, trop de ballon gardé au lieu de passer , trop de ballon rendu etc,etc..
Non objectivement, l'enjeu a peut-être tué le jeu, mais sur ce match, le FCG n'a pas encore les moyens d'envisager l'échelon au dessus..
Juste pour imager mes propos, notre mêlée à explosé en deuxième mi-temps.. surtout le côté droit...
La charnière n'a pas été à la hauteur de l’événement.. ( Fortunel ne supporte pas la pression. 1/2 et final ratée, Escande fidèle à lui-même, c'est à dire lent et peu inspiré)
Mais dans l'ensemble , je pense qu'il y a eu des erreurs stratégiques..et sur ce match on a vu quand les limites de certains joueurs..
Il y a un moment, il faut regarder les choses en face et ne plus rêver de détenir des pépites!!!
Reste l'accès match, dont la marche me semble beaucoup trop haute...Mais sur un match........................ce qui dans ce cas serait la pire des choses pouvant arriver au club..
Le club est en construction et vouloir brûler les étapes risque d'être néfaste pour l'avenir du FCG..
 
je ne suis pas en désaccord avec toi non plus. La marche est sans doute trop haute pour quelques uns.
Oui il y avait la place et finalement Oyo va avoir du mal l'an prochain.
Aucun joueur ne m'a impressionné : la 3ème ligne, Stark et Laclayat mais lui ne sera plus là

Peut-être qu'il faudra attendre encore un an. Continuer de se structurer et de progresser pour espérer se maintenir.
D'ailleurs, cela serait la 3ème année avant de monter puis 3 ans pour perdurer et 3 ans pour... mais non je mégare qui pourrait penser à un plan sur 9 ans ?
 
Pour moi, l'an prochain sera l'année de la concrétisation et qui va aussi préparer l'avenir avec des recrues à l'automne pour pouvoir remédier aux faiblesses à certains postes.
Par contre si nous n'avons pas l'ambition et les moyens à l'automne de recruter nous perdrons Atspiauri , car c'est un futur très bon pilier qui sera dans l’œil des recruteurs du top14..
Mais je reste persuadé que sans avoir le potentiel pour exister en top14, l'équipe avait les moyens de gagner..
Je reste aussi persuadé que l’enjeu a paralysé certains joueurs et même des tôliers!!! quelques uns ont voulu sauver la patrie seul... dommage, mais c'est un mal pour un bien...
Reste probablement l'USAP au SDA, mais ne nous faisons pas trop d'illusion..même si....
le club est en construction et ne pas vouloir brûler les étapes est un gage de réussite. et de sagesse..
 
Bon courage pour celles et ceux qui sont sur la route et prudence à toutes et tous...il reste un match !!!!!!!!
 
On vient de rentrer de notre côté ! Pfiou, fatiguant mais contents du déplacement 😊

Match hyper verrouillé des 2 côtés : c'était une finale : adieu les essais à gogo et le spectacle, c'etait une guerre de tranchée !

Y'avait la place effectivement, on s'en doutait avant le match et le scénario n'a malheureusement pas été à notre avantage. Jusqu'au bout on aura espéré et pu y croire.

Beaucoup de déception bien sûr, mais on peut être fier de notre saison. Il faut jamais oublier d'où on vient. On se sauvait l'année dernière d'une relégation et cette année, on joue une finale qu'on aurait pu gagner !

Bravo à Oyonnax qui valide sa superbe saison, c'est mérité.
 
Hello les ami.es , voici mon debrief



Frustrant mais….



Au jeu des pronostics avant la finale de Pro D2 entre le premier de la phase régulière, Oyonnax, et son dauphin, Grenoble, la presse spécialisée de l’ovalie était unanime pour une victoire des Oyomen sur son rival grenoblois. Tous les voyants étaient au vert pour les Haut-Bugistes : les hommes de Joe El Abd ont survolé le championnat de la tête et des épaules en terminant largement en tête avec 24 points d’avance sur les hommes de Fabien Gengenbacher, meilleure attaque avec treizième victoires bonifiées, plus de 100 essais marqués, meilleure défense alors que son homologue grenoblois n’a remporté de 5 bonus offensifs pour la septième attaque. De plus Oyonnax est sur une série de quatre matchs victorieux en championnat contre Grenoble, il faut remonter à avril 2021 pour voir le dernier succès isérois. Les deux clubs ont le même projet : celui de remonter dans le sacro-saint Top 14, l’élite du rugby national. Demi-finaliste ces dernières saisons, le club de l’Ain s’est cassé les dents au moment de franchir la dernière marche afin d’accéder à la finale, sauf que le projet de rejoindre le Top 14 était sur les rails depuis cinq saisons et qu’il était programmé arriver à son terme cette année. Pour Grenoble, l’objectif de la saison était d’être finaliste donc dans le Top 6, et pour ce qui est de regagner le Top 14, le projet est bien dans les cartons mais sans échéance précise. Cependant, la bande du duo Arnaud Héguy et Nicols Nadau a fait corps autour des valeurs du rugby pour en produire le meilleur, ce qui leur a permis de terminer le championnat dans une dynamique incroyable, surprenant sans doute, les observateurs. Cependant, les Grenoblois devront affronter l’équipe type d’Oyonnax, avec de nombreux ex-joueurs de Top 14, alors qu’il manque quelques joueurs capables de faire la différence dans le camp isérois, comme par exemple Atu Manu , Erwan Dridi.

Au moment de pénétrer sur la pelouse d’Ernest-Wallon, stade à moitié vide, un comble pour une finale, on sent sur les visages grenoblois toute l’humilité et la détermination de faire une prestation de haute lutte et de créer l’exploit en déjouant les pronostics.

Manque d’efficacité malgré les occasions

Dès l’entame, on sent que les Grenoblois ne subissent pas l’événement, ils rentrent pleinement dans leur match, contrairement aux Oyomen, plutôt indisciplinés (deux pénalités en quatre minutes). La défense grenobloise plaque à tour de bras sans faire de faute mais Oyonnax gagne les collisions. Sur leur possession, les Oyomen portent le ballon, défient la défense iséroise, alors que Grenoble joue beaucoup au pied (3 chandelles dans les 6 premières minutes, malheureusement trop longues, pas de pression à la retombée du ballon), un jeu au pied derrière la défense d’Oyonnax (sorti direct en touche) sur lancement de jeu qui ne s’imposait pas, puisqu’il y avait un deux contre deux jouables sur les extérieurs. Grenoble redoute, clairement, la défense oyonnaxienne, les zones d’affrontement, ce que confirme Nicolas Nadau : « On la craint dans la dimension physique, une équipe qui prend l’ascendant sur ses adversaires, elle prend aussi le dessus sur le jeu au pied de pression. » Aucun point n’est marqué durant les 25 premières minutes (un échec de chaque côté dans les tentatives de tirs au but). Oyonnax occupe plus le camp grenoblois (60%) et a un peu plus la possession (52%). Dans ce véritable bras de fer auquel se livre les avants, Grenoble rivalise largement, mais n’arrive pas à dynamiser ses mauls. Sur les lancements de jeu après turn-over, le jeu de passe manque d’efficacité avec des en-avant qui annulent des attaques prometteuses (7e,26e , 36e ), un surnombre est mal exploité (26ième). Néanmoins la fébrilité est des deux côtés, les Oyomen perdent deux ballons en touche alors que Jean-Charles Orioli fait un 100%. Néanmoins, les Rouge et Bleu n’arrivent pas à enchaîner. Le match est très serré, aucune équipe prend réellement le dessus sur l’autre. Cela se jouera sur du détail. Effectivement, c’est ce qui va se produire à la trentième minute de jeu. Grenoble a une très bonne mêlée à 10 m de la ligne. Le pilier gauche grenoblois s’engage avant l’introduction qui aurait dû être jouée plus rapidement. Bras cassé pour Oyonnax, tout content de se dégager au pied, mais la touche n’est trouvée. Grenoble n’exploite pas à la main la contre-attaque mais rend le ballon au pied (encore une chandelle trop longue). Plus serein, dans les zones d’affrontement, Oyonnax porte davantage le ballon, arrive à franchir en cassant des plaquages (au moins 4) et en gagnant les collisions. Sur un temps de jeu qui va durer plus de trois minutes, le demi-de-mêlée Rouge et Noir marque un essai au pied des poteaux. C’est pour ainsi dire la première réelle occasion et elle va au bout. Trois minutes avant, Grenoble avait un très bon ballon qui sera gâché bêtement. C’est indubitablement la différence entre les deux équipes, c’est- à dire entre une équipe qui est dans la maîtrise au moment opportun et une autre qui en manque sur une phase décisive. Oyonnax prend l’avantage : 7-0 (34e). Sans paniquer, Grenoble se crée une grosse occasion sur un ballon gratté au sol, mais commet un nouvel en-avant qui annule une superbe occasion. Ce manque de précision, là encore, fait toute la différence entre les deux équipes. Sur la mêlée qui suit, la mêlée grenobloise enfonce celle d’Oyonnax. Le banc demande les 3 points, les joueurs jouent la pénaltouche. Maul écroulé. Nouvelle pénalité, mais cette fois-ci jouée à la main. Pourquoi ne pas repartir en touche alors ? si, une nouvelle faute avait été commise, il y aurait eu un carton jaune. Leur ambition est louable, mais en finale, il faut marquer les points qui se présentent, ce que Romain Barthélémy demandait ainsi que le banc.

Les statistiques de la première mi-temps :

Les touches : 100% (7), deux touches perdues du côté d’Oyonnax

Les mêlées : 8, deux pénalités contre Grenoble, un bras cassé de chaque côté, une pénalité contre Oyonnax.

Les pénalités : 5 contre Grenoble, 8 contre Oyonnax.

Grenoble a eu deux occasions dans la zone de marque mais ne score pas, alors qu’Oyonnax en a autant et marque une fois.

Steeve : « c’est un combat de boxe, mais il faut qu’on tienne plus le ballon, qu’on envoie plus de jeu, on rend trop de munitions à mon goût. »

Le bras de fer continue et une domination stérile

Au retour des vestiaires, le bras de fer continue. Grenoble veut porter davantage le ballon, mais le perd après seulement quelques temps de jeu sur en-avant (48e , 57e). Le pack isérois n’arrive toujours pas à avancer sur les mauls contrairement à ceux des Oyomen. ET pourtant, Oyonnax commet des fautes : des touches pas droites (trois !), des échecs (trois !) au pied dans les tentatives de tir (pour des pénalités faciles), mais Grenoble n’en profite pas en scorant derrière. Notamment, sur une bonne séquence (54ième) au cours de laquelle le capitaine négocie mal un deux contre un à 15 m de la ligne (Qadiri tout seul dans son couloir attendait le ballon). En donnant immédiatement et avec la vitesse de Karim, c’était un très ballon d’essai ! Les premiers points grenoblois surviennent après l’heure de jeu. (63ième) : 7-3. L’espoir renaît, sachant que les Isérois nous ont habitué à finir fort. Oyonnax n’a plus le ballon, n’est pas venu souvent dans les 22 grenoblois (une fois à l’entrée de la zone de marque). Sur un bon jeu au pied de pression, Antonin récupère le ballon, mais Mathis commet une faute bête en plongeant au sol emporté par son envie. Ah, la fougue de la jeunesse peut être à double tranchant par moment. Dommage, encore un bon ballon récupéré et mal exploité au cœur d’une défense d’Oyonnax non replacée. Cette domination iséroise fait plaisir à voir, on sent que ça peut s’ouvrir à tout moment. Grenoble campe dans le camp des Rouge et Noir depuis dix bonnes minutes, mais cela reste stérile. Si en plus, l’arbitre ne siffle pas une faute évidente sur un maul porté qui progresse et qui est écroulé, plus une entrée sur le côté de Lebreton (71ième), cela devient difficile de scorer. Dans les derniers instants, je n’ai pas compris pourquoi les joueurs ont renvoyé le ballon loin dans le camp d’Oyonnax, alors qu’il faut mettre du jeu de pression quitte à jouer au pied. Pourquoi pas tenter d’envoyer vite le ballon à l’opposé sur les extérieurs (72ième , 73ième ). Pourquoi rendre le ballon, alors qu’ils sont menés ? Alors que le bras de fer est intense, que la score reste à 7-3, Grenoble craque sur mêlée fermée (trois fois pénalisées). Puis, sur faute non sifflée (Mafi qui plaque et qui ne lâche pas Steeve !). Oyonnax vient une seule fois dans les 10 m et marque l’essai de la victoire dans l’ultime seconde.

Vraiment frustrant pour Grenoble qui a tenu la dragée haute, qui a été à la hauteur du défi imposé par les Oyomen plus puissants, qui n’ont pas spécialement produit un rugby léché, mais des regrets pour Grenoble, qui, a manqué de maîtrise dans les finitions, qui n’a pas toujours fait les bons choix, qui n’a pas su être chirurgical sur les quelques occasions contrairement aux Oyomen. Une victoire 7-3 d’Oyonnax aurait été plus proche de la réalité du match qu’un 14-3.

Les statistiques de la deuxième mi-temps :

Les touches : 100% (7), trois touches perdues par Oyonnax.

Les mêlées : 5, trois pénalités contre Grenoble.

Les pénalités : 7 contre Grenoble et 3 pour Oyonnax qui loupe trois tentatives.



La semaine prochaine, access match pour espérer monter en Top 14 ! Le Stade des Alpes sera-t-il plein comme en 2018 ?
 
merci, bon résumé.
J'ajouterais sans critique particulière, qu'il a manqué de lucidité à certains joueurs à des moments important de la partie.
Je déplore que l'on est pas utiliser K.Quadiri plus souvent. Il n'a quasiment pas toucher un ballon avec de l'espace.. C'est frustrant de voir notre sérial marqueur privé de ballon...
Je pense que l'enjeu a fait déjoué certains joueurs cadre.. et certains "" finisseurs""
Dommage, mais c'est ainsi. un match doit se jouer pour être gagné..peut importe la manière..
Notre équipe est en construction et il est important de laisser du temps au temps pour construire du solide et durable..
 
Merci à nos deux reporters. Je ne vais pas revenir sur le match mais me pencher sur l'avenir. Je suis très heureux pour les joueurs qu'ils puissent jouer une access match. Maintenant il faut rester lucide sur les échéances prochaines. Je suis d'accord, le FCG se doit de préparer son retour dans l'élite. Ils ont atteint la final, génial. Cependant un projet ça se construit avec des bases solides. A t'il les moyens de ses ambitions. Sans un recrutement intelligent et obligatoire, il ne fera que l'ascenseur. En revanche s'ils peuvent s'offrir le scalp de L'USAP, je ne bouderai pas mon plaisir 😉
 
Merci à nos deux reporters. Je ne vais pas revenir sur le match mais me pencher sur l'avenir. Je suis très heureux pour les joueurs qu'ils puissent jouer une access match. Maintenant il faut rester lucide sur les échéances prochaines. Je suis d'accord, le FCG se doit de préparer son retour dans l'élite. Ils ont atteint la final, génial. Cependant un projet ça se construit avec des bases solides. A t'il les moyens de ses ambitions. Sans un recrutement intelligent et obligatoire, il ne fera que l'ascenseur. En revanche s'ils peuvent s'offrir le scalp de L'USAP, je ne bouderai pas mon plaisir 😉
C'est un peu antinomique de vouloir le scalp de l'USAP, car cela veut dire montée en top14...et pas forcément dans les meilleures conditions. ( recrutement trop tardif pour espérer des joueurs du niveau top14)
 
Hey. C'est même contradictoire. Disons que le supporter que je suis, aime voir son équipe gagner. Je maintiens qu'une de plus en PRO D2 permettrait d'avoir un projet qui soit pertinent pour les années à venir.
 
Hey. C'est même contradictoire. Disons que le supporter que je suis, aime voir son équipe gagner. Je maintiens qu'une de plus en PRO D2 permettrait d'avoir un projet qui soit pertinent pour les années à venir.
C'est aussi mon avis.. Un bon début de championnat et un recrutement dès l'automne..
Mais attention, nous avons un nouveau staff.. et cela peut avoir son importance ( dans le bon comme l'inverse)
 
Un nouveau staff peut en effet créer des doutes car nous partons dans l'inconnu. L'être humain a une peur bleue du changement, ce qui légitimise notre regard sur le projet.
 
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