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Debrief 23/24 VRDR / FCG : le debrief

Inconstants et impuissants
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Plus de 7000 personnes, un stade Georges Pompidou à guichet fermé malgré les difficultés à se déplacer sur les routes en raison de la colère des agriculteurs et un feu d’artifice lancé sur le bord du terrain (quelle belle idée pour mettre de l’ambiance !), le derby entre le VRDR et le FCG avait tout pour faire passer une bonne soirée aux supporters.

Les grenoblois venaient dans la Drôme avec l’envie d’effacer la contre-performance de la semaine dernière face à l’autre promu dacquois alors que les valentinois voulaient se racheter de leur déconvenue en terre biarrote. Un match important donc pour les 2 équipes.

Ce sont les grenoblois qui vont le mieux entrer dans la partie, puisque dés la 4ème minute, Batu Ezcurra ouvrait le score en marquant un essai après un bon jeu des ¾ isérois. Davies pouvait transformer et les grenoblois menaient 7 à 0 en terre drômoise.

Pendant une vingtaine de minutes, le FCG avait la maitrise du jeu (face au vent) et les joueurs du VRDR, maladroits sur leurs actions, ne parvenaient pas à gêner les grenoblois. Lucas Meret, l’ouvreur du VRDR, allait finir par réduire la marque sur pénalité après une faute grenobloise aux 40 mètres, avec un peu de chance car le ballon allait ricocher sur la barre transversale avant de passer entre les poteaux. Face au vent, les valentinois se devaient de jouer et parvenaient à mettre à a faute des grenoblois qui avaient du mal à soutenir la comparaison sur le plan de la puissance physique. Lucas Meret allait, à nouveau, toucher le poteau sur pénalité à peine 2 minutes après sa 1ère tentative. Cette fois, c’est la base du poteau qui allait renvoyer le ballon sur son coéquipier Guillomot, lequel va surprendre les grenoblois avant d’être repris à 2 mètres de la ligne. Menzel va alors feinter l’ouverture au large pour s’infiltrer jusque dans l’en-but grenoblois et marquer un essai malin. En 3 minutes, le VRDR avait repris le score pour mener 10 à 7 (21ème).

A partir de là, les grenoblois ne vont cesser d’être pénalisés par Kevin Bralley, l’arbitre du soir. Indisciplinés, les isérois vont se mettre en difficultés. Peu inspirés également, à l’image d’une pénalité en bonne position, jouée rapidement par Dridi et qui finira par une perte de balle de Hulleu trop esseulé sur le coup. Farnoux prenait même un carton jaune à la 15ème minute. Se tenant les adducteurs, Sam Davies devait laisser sa place après seulement 27 minutes de jeu. Coup dur pour le FCG, obligeant Trouilloud à pendre le rôle d’ouvreur et Fusier à entrer au centre. Et comme un malheur n’arrive jamais seul, sur l’action suivante après une pénalité jouée en touche par le VRDR, Kevin Goze, lancien grenoblois allait faire parler sa puissance pour déchirer la défense grenobloise dans les 22 mètres avant que le géorgien Iashagashvili n’explose 3 défenseurs sur les 5 derniers mètres qui le séparait de la ligne d’en-but et aplatisse le 2ème essai de son équipe. Meret ajoutait 2 points et Valence- Romans prenait 10 points d’avance (17-7 27ème). Toujours pris par la puissance drômoise et par celle de Iashagashvili notamment, le FCG se mettait encore à la faute et Meret se faisait un plaisir d’ajouter 3 points de plus à 6 minutes du terme de la 1ère période. C’était difficile pour des grenoblois qui jouaient pourtant avec le vent. Pourtant, le FCG allait revenir au score grâce à Romain Trouilloud : ce dernier contrait Lucas Meret aux 40 mètres drômois et après un dribbling s’en allait marquer le 2ème essai grenoblois. Il transformait lui-même son essai et permettait au FCG de revenir à 20 à 14 (39ème). Reprenant du poil de la bête Grenoble, le FCG décidait de jouer en touche la pénalité qu’ils obtenaient sur la sirène. Après avoir capté le ballon, les grenoblois voyait Kevin Goze se mettre à la faute et prendre un carton jaune. Profitant de sa supériorité numérique, le FCG insistait avec une pénaltouche et, après un maul dévastateur, c’est le régional de l’étape Barnabé Massa qui inscrivait le 3ème essai grenoblois à la 40ème +6 !! Trouilloud transformait et le FCG rentrait aux vestiaires avec 1 point d’avance ! 20-21 assez incroyable sur la physionomie du match.

Le FCG nous avait habitué à des actions/réactions et ce fut encore le cas : en 20 minutes ils ont inscrit 14 points et repris la tête.

Bien décidés à enfoncer le clou en seconde période, contre le vent cette fois, le FCG voulait profiter de sa supériorité numérique. Les grenoblois et les ¾ en particulier allaient mettre un peu plus de jeu qu’en 1ère période. Pourtant, des fautes de mains allaient les empêcher d’inscrire un nouvel essai comme sur cette mauvaise passe de Ezcurra pour Hulleu alors que le décalage était fait (46ème). Grenoble venait de laisser passer sa chance. En effet, après le festival offensif des 2 équipes en 1ère mi-temps, la 2ème allait être beaucoup plus restrictives. Le VRDR resserrait le jeu et utilisait le jeu au pied de Meret et Minguillon, alors que le FCG même en ayant la possession, était incapable de franchir la défense adverse. Un jeu latéral et sans génie, malgré quelques éclairs de Hulleu et Dridi notamment. Mais la défense de Valence-Romans se montrait intraitable. Grenoble défendait bien aussi et les spectateurs assistaient à un match devenu fermé. Pourtant, sur leur quasi 1ère action au large de la seconde période, les drômois allaient finir par entrer dans les 22 et mettre le FCG sous pression. Après plusieurs temps de jeu et une défense acharnée des grenoblois, Iashagashvili allait marquer son 2ème essai du soir sous les poteaux grenoblois. Avec les 2 points de la transformation, le VRDR prenait 6 points d’avance (27-21) à 20 minutes du terme. Après les changements de la 60ème minutes des 2 côtés, les forces en présence se neutralisaient. Valence arrivait à prendre le dessus en mêlée régulièrement et Monsieur Brallay lui accordait une pénalité aux 40 mètres après une mêlée écroulée. Meret passait sans difficulté le ballon entre les perches : 30 à 21 (65ème). Grenoble devait marquer 2 fois pour obtenir la victoire.



O point inscrit par le FCG en seconde mi-temps


Difficile pour une équipe que n’était pas encore entrée dans les 22 au cours de second acte. Sans vritable inspiration et sans joueur pouvant faire la différence afin de franchir la défense adverse, le FCG s’épuisait. Le jeu partait même en ping-pong rugby après des échanges de coup de pied de part et d’autre. Valence gérait et le FCG s’enlisait. Une série de mêlée à rejouer allait faire défiler le temps en faveur des drômois. Grenoble parvenait à récupérer le ballon et même une pénalité à la dernière minute. Au lieu d’aller en touche comme ils l’avaient fait en fin de 1ère mi-temps sur l’éssai de Massa, Grenoble par l’intermédiaire d’Escande jouait rapidement la pénalité. Le jeu rebondissait jusqu’à Farnoux qui délivrait un coup de pied en profondeur repris par… Meret. Lequel était poussé en touche ce qui signifiait a fin du match et avec elle celle des espoirs grenoblois.

Une 2ème défaite consécutive pour le FCG qui a souffert de son inconstance dans la partie. Avec, parfois des fulgurances, 14 points inscrits en 20 minutes et un manque de puissance qui l’a empêché de mettre de l’avancée et donc de la vitesse dans un jeu qui leur si bien. Grenoble est semble-t-il fatigué. Le groupe resserré et les nombreuses absences n’aident pas les joueurs d’Aubin Hueber. Certains semblent logiquement émoussés et d’autres n’arrivent pas à enchainer plusieurs bonnes performances à la suite. Ceux-ci expliquant sans doute cela.

Avec la blessure de Davies que l’on espère légère, même si ce dernier se tenait les ischio, le FCG perd en plus son maitre à jouer.

Alors, le FCG touché physiquement après avoir été touché moralement ? En tous les cas cela commence à faire beaucoup pour un groupe qui fait certainement ce qu’il peut. Il faut désormais regarder derrière au classement. Avant que la décision de l’appel grenoblois des 6 derniers points ne tombe (le 30 janvier d’après le DL), le FCG doit se concentrer sur les matchs à domicile qui sont une véritable priorité, un peu comme il y a 2 ans lorsque les grenoblois se sont sauvés en étant maître en domicile en fin de championnat. Le déplacement à Mont de Marssan dans 15 jours sera peut-être l’occasion de faire souffler certains cadres comme SBM, Farnoux et Javakhia. La réception de Brive le 15 février doit être la priorité du moment. C’est la 1ère fois que le FCG perd le derby face à Valence-Romans. Malgré la présence de nombreux supporters grenoblois qui se sont fait entendre, les grenoblois n’ont pas trouvé la solution. A eux de se remettre au boulot pour revenir plus forts.



Les + :

- Romain Trouilloud a su s’adapter lorsqu’il a remplacé Davies à l’ouverture. Le jeune grenoblois a même relancé son équipe. A contrario il a manqué au centre…

- 20 bonnes minutes avec un pack qui a su prendre le dessus en groupé pénétrant. Pas suffisant sur la durée

- les bonnes rentrées de Pinheiro-Ruiz et Mamaiashvili : les 2 jeunes espoirs ont soutenu la comparaison face à de rugueux et expérimentés valentinois



Les - :

- Barnabé Couilloud a du mal ces derniers temps. Le numéro 9 du FCG semble en difficultés dans ses choix. C’est dommage cela pénalise les sorties de rucks.

- La mêlée grenobloise a été (trop) sanctionnée. A l’extérieur et dans des moments importants c’est ce qui fait souvent la différence

- Il manque un facteur X côté grenoblois. Personne pour franchir et même de l’avancé en créant le danger. C’est vrai tant devant, Javakhia est fatigué et n’a pu rééditer son match face à Provence, que derrière. Les 2 ailiers grenoblois sont de grandes qualités mais il manque un arrière ou un centre capable de créer des brèches.
 
Dernière édition:
match frustrant pour les supporters, dont j'étais, qui se sont déplacés hier soir.
Le FCG est fatigué et on le serait à moins. Les mecs font ce qu'ils peuvent.
Aujourd'hui, on doit être dans une opération maintien et travail pour la suite. J'étais le premier à m'enflammer après Provence mais force est de constater que cela va être difficile de viser la phase finale.

Le club a annoncé de bonnes nouvelles financières avec un nouvel investisseur. Visiblement, l'A2R n'a rien à dire sur le budget de cette année, c'est un très bon signe. Pour moi le club va mieux et c'est tant mieux.
Peut-être que certains joueurs sont perturbés par leur avenir. Ok c'est normal. Cela dit quand tu es professionnel tu dois faire abstraction de cela. Je ne crois pas aux doutes de certains.

Le FCG ne reviendra pas dans l'élite tout de suite. ça on le sait...
 
Peu de turnover dans l'effectif, on sent que certains sont sur les rotules ... La qualification s'éloigne doucement. On est effectivement passé par deux victoires consécutives très encourageantes puis ces deux défaites face aux promus qui nous plombent.

C'est un lendemain morose ...
 
Présent à Pompidou, je savais la seconde mi-temps compliqué mais la fin de la 1ère avait entretenu l'espoir. Bravo au VRDR qui a très bien maîtrisé les débats. J'ai ressenti aussi un manque de supériorité physique qui pour moi peut se comprendre. Les corps peut être plus que les têtes ont désormais besoin de souffler. In fine on est pas passé si loin d'un bonus voir plus. Restons souder derrière notre équipe de cœur.
 
Pareil, techniquement on a répondu présent, mais physiquement, on y etait pas et c'est pas la sortie de notre georgien qui a arrangé les choses. Ils ont un super 8 d'ailleurs à Valence... Il a fait un très gros match.

Bon, place à une semaine de repos qui va faire du bien avec peut-être quelques points en plus au classement à l'issue de l'appel 🤞
 
Le FCG ne reviendra pas dans l'élite tout de suite. ça on le sait...
Prendre son temps pour montée c'est une bonne chose, bien structuré le club et remettre les finances au vert et plus saines pour espérer montée dans quelques années.
J'en ai vu des clubs qui ont voulu monter trop vite sans structuré et qui ont fini au bord du trou.
 
Présent à Pompidou, je savais la seconde mi-temps compliqué mais la fin de la 1ère avait entretenu l'espoir. Bravo au VRDR qui a très bien maîtrisé les débats. J'ai ressenti aussi un manque de supériorité physique qui pour moi peut se comprendre. Les corps peut être plus que les têtes ont désormais besoin de souffler. In fine on est pas passé si loin d'un bonus voir plus. Restons souder derrière notre équipe de cœur.
J'y étais aussi. Belle ambiance mais quel... vieux stade. Loin du terrain, pas d'écran géant (je demande comment fait l'arbitre en cas d'appel vidéo) et une sono qu'on entend que côté tribune principale. J'étais en face et je n'ai rien pu suivre des scoreurs et des changements.
Mais une belle animation d'avant match avec le feu d'artifice et le nombre important de food truck avec de la qualité dans l'assiette.
J'adore cette ambiance champêtre avec la possibilité de manger et boire assis.
Le FCG peut en prendre de la graine.
 
En fait le seul match plein que j'ai vu c'est celui contre Provence mais sinon le Fcg à été en courant alternatif et si le staff avait la solution on l'aurait vu mais pour le reste tout a été dit , physiquement c'est dur et si on a une équipe de qualité c'est dur dès que les leaders sont moins bien. Quand on compare l'effectif de Provence on voit bien que l'on arrive pas à suivre et le fossé s'agrandit si l'on prend les rumeurs des recrues pour la saison future. Mais la saison est loin d'être finie et j'espère que des blessé vont pouvoir revenir rapidement sinon on va connaître encore des déceptions.effectivement envisager une montée ne pourra se faire que si le club se restructure, j'espère que des annonces seront faites en ce sens pour donner une motivation aux joueurs et au staff et redonner le moral aux supporters qui en ont bien besoin.
 
bonjour , aller , voici mon debrief




Encore une occasion manquée





La semaine dernière, la défaite contre le promu dacquois au stade des Alpes avait été vécu comme une très grosse désillusion. Commet pouvait-on imaginer une telle défaite contre un promu qui joue son maintien à chaque rencontre, après les deux belles victoires bonifiées ? Eh, bien, la réponse est simple. Les Landais se sont appuyés sur un état d’esprit irréprochable et sur une force collective de feu. Interrogé par Nicolas Zanardi, cette semaine au sujet de cette défaite, Julien Farnoux évoque un manque d’énergie dans certains secteurs : « quand on ne met pas l’énergie où il faut, on le paye cash. »

La question qui se pose, immédiatement, après une telle déconvenue : est-ce que Grenoble sera retrouvée cette énergie qu’il lui a fait défaut contre un autre promu, mais cette fois-ci à l’extérieur, et qui plus est contre Valence -Romans, le voisin drômois, pour le derby Rhône-Alpin ?

Une belle entame suivie d’une indiscipline affligeante

Dès le coup d’envoi, on sent très vite que les Grenoblois sont animés d’une envie de jouer, de porter le ballon dans le camp drômois. Deux belles séquences offensives sont à mettre au crédit des Grenoblois (1ère et 2ième). Sur la troisième offensive Bautista Ezcurra terminera l’action dans l’en-but ! (4ième, 0-7). Le match ne pouvait pas mieux commencer pour les Isérois. Piqués au vif, les Valentinois se réveillent, notamment dans le jeu direct, poussant les Grenoblois à la faute, bien trop facilement : une mêlée perdue, un ballon perdu en touche, deux pénalités pour hors-jeu. La première donne trois points et la seconde, un essai gag. Effectivement, le buteur drômois loupe sa tentative de pénalité, le ballon atterri sur les protections d’un poteau. La défense grenobloise, surprise et attentiste, se fait déborder par le demi de -mêlée drômois qui franchit la ligne. 10-10 (19ième). Tout reste à refaire pour les hommes de Nicolas Nadau. Cependant, les choses ne vont par s’arranger pour les coéquipiers de Steeve Blanc-Mappaz, puisque Sam Davies, le demi d’ouverture, meilleur réalisateur du championnat, sort sur blessure (26ième). Dans la minute qui suit, les Valentinois enfoncent le clou en marquant un second essai par l’intermédiaire de leur troisième ligne centre, qui s’enfonce dans la défense grenobloise en cassant deux plaquages 17-10 (27ième). Il n’y a plus qu’une seule équipe sur le terrain. Les hommes d’Aubin Hueber subissent la domination de leur adversaire poussé par un public déchaîné de voir leurs joueurs prendre le dessus sur le rival isérois, qui commet faute sur faute : neuf au total sur la mi-temps, dont six en quinze minutes (18ième à 32ième). A deux reprises, l’arbitre met en garde le capitaine grenoblois. Le carton jaune est tout proche. Le score enfle : 20-7 (32ième).



Un sursaut d’orgueil avant la pause

Malmenés par les hommes de Fabien Fortassin pendant trente minutes, les Grenoblois vont se ressaisir de fort belle manière. Tout commence par un contre de Romain Trouilloud sur son vis-à-vis. Romain, plus rapide que le dernier défenseur des Damiers, récupère le ballon, qu’il avait prolongé au pied, et termine derrière les poteaux. Revigorés par ce coup du sort, les Grenoblois retrouvent leur allant et leur ambition du début de la rencontre en mettant de la vitesse dans leur jeu. Pénalité pour Grenoble à la dernière minute, juste avant la pause. En bonne position pour la tenter, les Grenoblois ont la possibilité de revenir à trois points, mais, ils en veulent plus. Ils choisissent la pénaltouche. Choix payant. La touche est parfaite. Une belle séquence offensive est amorcée par les Alpins. Les Valentinois sont totalement dépassés par le jeu de passes des Grenoblois. L ’arbitre lève le bras à trois reprises et sort un carton jaune. Nouvelle pénaltouche parfaitement orchestrée par l’alignement isérois sur le lancer de Barnabé Massa. Emmené par tout un pack, Barnabé s’écroule derrière ligne ! Troisième essai de Grenoble qui reprend l’avantage à la 45ième minute. 20-21.







Bon retour des vestiaires, un abus de jeu au pied

Comme lors du premier acte, les Grenoblois monopolisent le ballon, enchaînent les temps de jeu. Malheureusement, une perte de balle annule une belle séquence (44ième) qui aurait mérité un meilleur sort. Puis, bizarrement, le jeu des Grenoblois va compléter changer. Moins d’ambition dans le jeu, les hommes d’Aubin Hueber décident de jouer beaucoup plus au pied. On assite, alors, à un jeu de dépossession. Grenoble attend la faute des Damiers, qui ne viendra pas ! Bien au contraire, C’est Grenoble qui le fera. De là, les Valentinois se lancent dans une longue séquence offensive. Le rideau défensif isérois résiste, mais recule. Accumulé devant la ligne, il cède de nouveau face à la puissance du troisième ligne centre du VRDR : 28-21 (58ième). Cette longue séquence défensive a laissé des traces. Sur une mêlée, après l’heure de jeu, Elie Eglaine regarde son banc avant l’affrontement des deux premières lignes. Il est mis à la faute. Et, hop trois points encaissés : 31-21 (63ième). Durant le dernier quart d’heure, la mêlée grenobloise continue d’être à mal. Puis, un bon contest obtenu à cinq minutes de la fin du match, c’est au tour de la touche d’être sanctionnée pour un écran, alors que le maul partait bien. Dorénavant, seul un bonus défensif pourrait amoindrir la déception. Mais pour cela, il faut à minima une dernière possession. Une nouvelle pénalité est sifflée pour Grenoble. Eric Escande décide de la jouer vite. L’action se termine par une perte de balle ! Mais pourquoi ne pas avoir choisi la pénaltouche ? En fin de première mi-temps, cela avait souri aux Grenoblois ambitieux. Pourquoi ce manque d’ambition pour aller chercher un point de bonus défensif ?

A la question de Nicolas Zanardi, qui demandait à Julien Farnoux ce qu’il faudra pour l’emporter à Valence, Julien avait répondu : « Si l’on veut mettre son jeu en place, cela passe d’abord par beaucoup de combats pendant quatre-vingts minutes, et c’est dans cet état d’esprit que l’on voudra se déplacer ; » Du combat, il y a eu, mais pas pendant la totalité de la partie. Il a manqué également de l’ambition, de la clairvoyance. Décidément, rencontrer les promus n’aura pas porté chance aux hommes d’Aubin Hueber qui n’auront pas mis tous les ingrédients. Trop facile sur le papier avant les rencontres ? Deux défaites à l’arrivée et autant d’occasions loupées pour se rapprocher du Top 6. Vraiment dommage pour la suite du championnat. Les raisons des défaites ? Il faut sans doute aller chercher les explications dans les têtes. Des prolongations qui tardent à être signées ? Des joueurs non conservés qui pensent à leur futur club ?.......

Apparemment mardi 30 janvier, on devrait y voir plus clair du résultat de l’appel. Je crains de nouveau pour le résultat qui risque de miner encore un peu plus le moral des troupes. À moins que …..



Les statistiques de la première mi-temps :

Mêlée (Intro Grenoble) : 2, une pénalité contre VRDR.

Mêlée (Intro VRDR) : 4, deux pénalités contre Grenoble.

Touche (Grenoble) : 8, dont un ballon perdu.

Touche (VRDR) :7, une touche perdue, un lancer pas droit

Pénalité : 9 contre Grenoble, 8 contre VRDR et un carton jaune.



Les statistiques de la deuxième mi-temps :

Mêlée (Intro Grenoble) : 1, une pénalité contre le VRDR.

Mêlée (Intro VRDR) :8, deux pénalités contre Grenoble et bras cassé contre VRDR.

Touche (Grenoble) : 4, dont 1 ballon perdu et une touche perdue sur un écran.

Touche (VRDR) :3, aucune faute.

Pénalité :4 contre Grenoble et 3 contre VRDR.
 
Merci @Fred Fcg pour ton debrief. On a vu le même match. Les promus ne sont pas faibles, la preuve.
Tout le monde peut battre tout le monde dans cette proD2.
 
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Thx @Fred Fcg 👍

La semaine de repos tombe à pic et sera, je l'espère, bénéfique 🤞

Comme tu le soulignes, les promus ne nous ont pas souris cette année : bilan peu glorieux avec une seule victoire sur 4.

J'avoue avoir du mal à comprendre ces contre-performances... L'excuse des blessés invoques par Hueber me fait légèrement sourire : on fait pas une saison avec 20 bonhommes... T'es obligé de faire tourner et d'impliquer tout le monde. Et au contraire, c'est en mettant des joueurs de côté que tu te tires une balle dans le pied. (je fais allusion à sa métaphore sur le fusil chargé à blanc).
 
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oui, Max, mais la semaine dernière contre Dax, Aubin a fait confiance à des joueurs qui n'ont pas eu beaucoup de temps de jeu. résultat, à partir du moment où ils rentrent sur le terrain, tout est parti en vrille, plus de jeu bien organisé, chacun y allait de son jeu. la charnière n'avait pas été à la hauteur. alors quoi faire ?
 
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Merci @Fred Fcg pour ton debrief. On a vu le même match. Les promus ne sont pas faibles, la preuve.
Tout le monde peut battre tout le monde dans cette proD2.
Merci également pour ton débrief toujours de qualité. Ces deux défaites m'agacent beaucoup. Ce type de match, c'est un match piège que tu ne peux gagner qu' à l'état d'esprit.
 
oui, Max, mais la semaine dernière contre Dax, Aubin a fait confiance à des joueurs qui n'ont pas eu beaucoup de temps de jeu. résultat, à partir du moment où ils rentrent sur le terrain, tout est parti en vrille, plus de jeu bien organisé, chacun y allait de son jeu. la charnière n'avait pas été à la hauteur. alors quoi faire ?
Ça fait combien de match qu'on tourne avec les mêmes titulaires ?

Je pense juste que sur le long terme, tu peux pas tenir comme ça... On a perdu Berruyer (qui malgré son manque de puissance et un excellent défenseur) derrière Davies...

Je constate plus que notre équipe dépend beaucoup trop de quelques joueurs sans lesquels on est plus competitif...

T'en enlèves un ça va, deux ça commence à dérailler et plus, c'est la cata....
 
oui, c'est vrai , Max. J'ai trouvé Steeve un peu émoussé, moins en jambe. ce qui est logique. Mais pourquoi ,les joueurs qui sont rentrés contre Dax n'ont pas réussi à faire ce qu'on attendait d'eux alors qu'ils étaient frais ? sans doute pas assez de temps de jeu dans les jambes, mais bon sang, ils sont à l'entraînement comme les autres. Pendant plusieurs matchs, le banc était dans la continuité du jeu des "cadres" et là, ce fut un flop. je ne comprends pas.
 
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Barthélémy n'a pas pas la vision et la technique d'un Davies... C'est pas de sa faute la defaite de Dax mais la difference d'animation offensive est énorme entre les deux. Ça explique pas tout mais tu peux pas espérer être dans la continuité avec le banc qu'on avait face à Dax.
 
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mais force est de reconnaître que Sam est meilleur. je souhaite bien sûr que Barthélémy performe par la suite. On en aura besoin .
 
Après je comprends pas pourquoi la saison dernière on arrivait à avoir la même implication des joueurs quelle que soit la compo... On a vachement fait tourner tout au long de la saison et pourtant ça gagnait. On avait un vrai groupe.

Je sais pas comment le staff gère les joueurs typés second couteau, peut être que le problème est là...
 
Après je comprends pas pourquoi la saison dernière on arrivait à avoir la même implication des joueurs quelle que soit la compo... On a vachement fait tourner tout au long de la saison et pourtant ça gagnait. On avait un vrai groupe.

Je sais pas comment le staff gère les joueurs typés second couteau, peut être que le problème est là...
C'est probable. Du moins ça y ressemble. On ne voit plus certains joueurs comme Hepetema et d'autres savent qu'ils seront sur le banc quoiqu'il se passe. Ça aide pas à se mettre dans le mouvement.
 
Boissier, Clément, Guillaumond, Camilleri, Farissier, Qadiri sont des joueurs qu'on n'a pas vu ou qu'on ne voit que de façon très épisodique...
 
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