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Debrief 22/23 debrief du Match à Biarritz

Debrief

Fred Fcg

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La rage de vaincre​

Pour le compte de l’avant dernière journée de la phase régulière de ProD2, le FCG était dans l’obligation de s’imposer contre Biarritz afin de conserver sa deuxième place et l’espoir d’une demie finale au Stade des Alpes. Seulement voilà, vaincre les Basques à Aguilera ou même, au Stade des Alpes, cela n’est jamais une chose facile pour les Grenoblois qui sont sur une série de 6 matchs sans victoire contre les Biarrots. Au match aller, en décembre dernier, Grenoble n’avait pas réussi à faire mieux qu’un match nul, 13 partout, match au cours duquel Grenoble avait été dominé par la puissance biarrote une bonne partie de la rencontre. Depuis, le contexte extra-sportif du côté d’Aguilera, avec les remous de vente du club qui s’accompagnent inexorablement d’une grande incertitude, pour l’avenir des joueurs, a changé la dynamique de ce club, qui n’a pas réussi à se qualifier pour les phases finales. Pour leur dernier match à domicile, les Basques n’avaient qu’une envie : terminer la saison la tête haute en remerciant leur public par une belle victoire. Ce qui n’augurait rien de bon pour les Grenoblois qui sortaient d’une dernière prestation en Bourgogne à oublier. Cependant pour les Grenoblois, l’heure n’est plus aux tergiversations en tout genre pour expliquer leur sortie de route à Nevers, il est grand temps d’aborder chaque match de cette fin de saison en mode phase finale en produisant un rugby respectueux des règles. Ainsi les hommes de Fabien Gengenbacher se présentaient à Aguilera pour disputer un véritable huitième de finale, avec pour unique objectif : la victoire.

Du sérieux, on a pu très rapidement le constater dès l’entame du match joué dans des conditions dantesques avec des rafales de vent qui allaient perturber la rencontre. En première période, les Grenoblois profitent de l’appui du vent pour occuper le camp de l’adversaire. Tout le contraire pour les Biarrots , qui, dès le coup d’envoi des Grenoblois, voient le ballon revenir au point de départ après un coup de pied de dégagement. Les Isérois en profitent pour s’emparer du ballon qui est vite expédié sur l’aile de Karim Qadiri qui termine dans l’embut ! Seulement quarante secondes écoulées, premier essai de Grenoble, qui, hélas, sera refusé pour un en-avant de passe et une obstruction. Ce n’est que partie remise, puisque sur la pénaltouche qui suit, c’est JC Orioli qui s’écroule dans l’en-but. ( 0-7 1er ).Dès lors, on comprend très vite que les hommes de Fabien Gengenbacher appliquent les consignes qui sont claires : occuper le camp des Biarrots, les contrer au sol ( Aptsiauri 7ième ) et produire des offensives sur chaque ballon jouable. Et des attaques, les Grenoblois ne vont pas se priver d’en produire confirmant, ainsi, la réputation d’une équipe qui se fait beaucoup de passes, même si elle a dû mal à franchir. Ce n’est pas moins de cinq grosses occasions que Grenoble va se produire (6ième,11ième, 17ième,22ième : belle percée de Romain qui joue bien un deux contre un, mais Erwan Dridi laisse tomber son ballon sur la passe, 38ième) mais pour seulement qu’un seul essai marqué (11ième, Dridi). Pour ce deuxième essai, tout part d’un bras cassé vite joué par Éric Escande, qui slalome dans la défense biarrote bien apathique, un relais d’Antonin, puis de Fortunel, une prise d’intervalle de Romain Trouilloud qui remet d’une passe intérieure à Dridi, qui file derrière l’en-but. Magnifique action réalisée à une vitesse et dans un bon timing. (0-14, 12ième). Une pénalité de Thomas Fortunel ajoute trois points au compteur des Grenoblois qui mènent 17 à 0 en moins de vingt minutes de jeu. On ne pouvait rêver meilleur début de match des Isérois, sérieux, volontaires, animés d’une volonté de jouer collectivement, mais encore un peu trop de déchet, de l’indiscipline largement évitable (entrée dans le couloir en touche, plaqueur qui ne sort pas de la zone, hors-jeu)

A noter aussi une bonne balle perdue sur une pénaltouche dans la zone de marque (7ième), une pénalité tentée des 30 m alors que le vent soufflait en rafale (je pensais que les joueurs allaient jouer une pénaltouche, mais le banc avait demandé les trois points).

Belle première mi-temps des hommes de Nicolas Nadau qui regagnent les vestiaires avec une avance de 15 points : 5-20.

Les statistiques de la première mi-temps
  • La mêlée : 8, une pénalité contre Grenoble ainsi qu’un bras cassé (mauvaise introduction) contre un bras cassé contre Biarritz.
  • La touche : 6, trois touches perdues : entrée dans le couloir, ballon volé, un bras cassé ! C’est beaucoup trop. Attention, ce ne sont pas des bonnes statistiques.
  • Les pénalités : 4 pour Grenoble et 7 pour Biarritz avec un carton jaune.

Comme l’a dit Fabien Gengenbacher au micro de Canal+, il y a aura deux matchs dans cette partie en raison du vent : un match avec (première mi-temps) et un match (deuxième mi-temps) pour Grenoble. A cette difficulté est venue s’ajouter l’éternel mauvais début de seconde période. A peine, trente secondes de jeu, deux plaquages loupés et déjà, un essai encaissé trop facilement, ce qui relance complétement les Biarrots qui pourront s’appuyer sur le vent pour occuper le camp de Grenoble :12-20. Après cinq minutes de domination des Basques, Grenoble se reprend et marque une pénalité. Ce répit est de courte durée. La 53ième minute, une erreur défense (collision cassée), le BO marque un troisième essai et revient à quatre points : 19-23. On sent que, dès que les Biarrots accélèrent leur jeu de passe, la défense de Grenoble est très vite dépassée et se montre indisciplinée. De plus dans le jeu au sol, ils sont dominés ( trois ballons perdus), le soutien est trop tardif ( de la 40ième à la 60ième). Heureusement, l’entrée du banc va faire du bien, cela commence par un ballon volé par Zack Gauthier au sol, le jeu grenoblois se met en place, deux franchissements de Romain Trouilloud, ainsi qu’un de Fusier. Les joueurs jouent debout, se font de bonnes passes, le soutien est présent et Erwan Dridi est à la conclusion pour son deuxième essai : (19-30, 60ième). Malgré un quatrième essai (65ième) des Blanc et Rouge (la dernière passe est limite), les Isérois vont répondre en jouant en gardant davantage le ballon (comme l’a dit Nicolas Nadau qui regrettait que ces joueurs s’en débarrassent trop au pied). Sitôt les consignes passées, les joueurs l’appliquent et marquent un nouvel essai pour Karim Qadiri ( son douzième) : 26-35 ( 72ième). Le match est plié, l’objectif est atteint. Les Grenoblois remportent une précieuse victoire (la dernière victoire de Grenoble à Biarritz remontait au 21 septembre 2013) qui leur permettent de conserver leur deuxième place. La rage de vaincre de la part des Grenoblois a pris le dessus sur les erreurs défensives. Très bonne opération. Grenoble jouera un quart de finale la semaine prochaine contre Vannes au Stade des Alpes, qui sera sans doute, bien rempli. Il faut le souhaiter afin de soutenir nos joueurs. Ils en auront besoin. Les Vannetais produisent beaucoup de jeu, sont sur une bonne série de victoires et seront difficile à jouer. Match à très gros enjeux pour les deux équipes pour le gain d’une demie à domicile dans 15 jours ! Une victoire de Grenoble (sans bonus) et la demie à domicile sera assurée, une défaite, Grenoble pourrait se retrouver cinquième et barragiste à l’extérieur !

Les statistiques de la deuxième mi-temps
  • La mêlée : 6, deux pénalités contre Grenoble.
  • La touche : 1, 100%, 3 ballons gagnés par Grenoble et un bras cassé contre Biarritz.
  • Les pénalités : 5 pour Grenoble et 2 pour Biarritz.
 
Dernière édition par un modérateur:
Le vent aura été avec nous. Les biarrots se sont pris des rafales non stop en première alors qu'en deuxième, j'ai l'impresssion que le vent était un peu moins fort pour nous.

Lorsque Fortunel a pris la pénalité à quasi 40m face aux perches en deuxième... J'étais persuadé qu'elle ne passerait pas.

Malgré ça, bravo à l'équipe qui a su se remettre dans le match alors que les biarrots revenaient rapidement à hauteur. Il fallait tenir et ils l'ont fait 👍

Tout n'a pas été parfait... Les bras cassés en touche ou en mêlée ont noirci le tableau ainsi que les blessures de Dridi (cheville) et Nixon (genou).

Boudons pas notre plaisir, la demie est à notre portée ! Vendredi, on va avoir un quart de finale à la maison face aux vannetais ❤️💙
 
Ce sera plutôt un huitième de final.. ( Une demie en cas de victoire et un quart en cas de défaite (barrage))
Mais la défaite ne peut-être une option.. Seule la victoire compte....
 
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