Bonjour la team du raffut
Voici le débrief du match contre Oyonnax
Victoire précieuse des Grenoblois !
Pour le derby rhônalpin, entre Oyonnax et Grenoble les enjeux de ce duel étaient très importants pour les deux équipes. Les Oyomen, qui réalisent une mauvaise saison alors qu’ils font partie des favoris, ne sont pas encore sauvés mathématiquement de la place de barragiste et, donc du maintien. Battus au match aller dans leur antre de Charles-Mathon, les hommes de Joe El Abd ont sans aucun doute l’envie de jouer les trouble-fêtes en venant prendre leur revanche au Stade des Alpes, et surtout prendre des points pour se sauver. Pour les Grenoblois, une victoire serait synonyme de qualification pour les demi-finales à la maison. De plus ils veulent rester invaincus à domicile et savent que les matchs contre Oyonnax sont toujours très disputés, âpres avec beaucoup de défi physique, beaucoup d’engagement. C’est assurément un match qui ressemble à un match de phase finale, rien de tel qu’une telle opposition pour poursuivre la préparation des futurs matchs couperets. D’ailleurs, le public a répondu présent en venant en nombre garnir les tribunes : 12 661 entrées pour ce match, soit le record de la saison !
Maîtrise en attaque et difficultés physiques
Ce sont les Grenoblois qui donnent le coup d’envoi et qui très vite mettent la pression sur les Oyomen, qui, fébriles, commettent un en-avant. La mêlée qui suit permet à Grenoble d’avoir la possession. Les hommes du duo Pézery-Nadau se lancent immédiatement une attaque, tiennent bien le ballon, multiplient les phases de jeu. Les ballons ressortent vite. A quelques mètres de la zone de marque, Sam Davies voit que la défense aindinoise est en sous-nombre côté opposé, il adresse, alors une splendide passe au pied pour Thibault Martel, tout seul dans le couloir des 5m. La passe est parfaite, gros raffut de Thibault sur son dernier défenseur, Karim Qadiri, premier essai grenoblois devant la tribune des supporters qui explose de joie ! Sam Davies transforme. Ce match ne pouvait pas mieux démarrer pour les Isérois (3e, 7-0). De plus aucune pénalité n’est commise alors que les Oyomen ont été pénalisés à deux reprises. Cependant, Grenoble perd une bonne munition en touche et est dominé sur la première mêlée introduction oyonnaxienne (15e). Pénaltouche à 5m de l’en-but grenoblois. Les Oyomen jouent parfaitement la touche, déroulent un maul tout en puissance qui fait reculer les avants grenoblois et marquent un premier essai (18e, 7-7). Les deux équipes se rendent coup pour coup dans deux styles différents :la puissance des avants d’Oyonnax a répondu à la vitesse de jeu des attaquants grenoblois. Ce sera la physionomie de la première période. Ainsi Grenoble reprend l’avantage en marquant deux essais sur deux contres, un seul sera validé, le deuxième signé Gerswin Mouton qui intercepte un ballon d’attaque d’Oyonnax à l’entrée des 22m. La vitesse de l’ailier isérois ne laisse aucune chance au troisième ligne Kévin Lebreton de le rattraper. (25e 14-7) Le premier essai (20e) initié par un contre de Kaminieli Rasuku est refusé pour un mini en-avant au sol. L’action en contre était magnifique. Dommage.
Les Oyomen répliquent en marquant un deuxième essai dans un style de jeu comparable au premier essai. Pénalité au sol d’un Grenoblois (évitable). Pénaltouche proche de la zone de marque, maul (est contré) le ballon ressort, deux temps de jeu après, Kévin Lebreton marque l’essai des Oyomen qui reviennent à égalité. Mais, c’est Grenoble qui aura le dernier mot en marquant un troisième essai d’attaquants, signé Gerswin Mouton (doublé) qui termine une sublime attaque, faite de vitesse, de jeu juste, propre, qui crée un surnombre sur les extérieurs. Les deux centres, Romain Trouilloud et Julien Hériteau ont parfaitement joué le coup en fixant à merveille la défense aindinoise. (38e ,19-14). Sam Davies, peu en réussite dans ses tentatives au pied, loupe la transformation. Il avait juste avant manqué une pénalité. Ce sera le score à la mi-temps. Durant ce premier acte, le jeu d’attaque des Grenoblois a largement dominé les débats en prenant de vitesse la défense de leur adversaire. Les Oyomen ont mis la défense iséroise en difficulté que sur des portés. Très peu de pénalités contre Grenoble, seulement trois, mais deux ont débouché sur les deux essais encaissés. A noter les trois ballons volés au sol par Richard Hardwick !
Les statistiques de la première mi-temps :
Touches (Grenoble) :5, deux ballons perdus et une touche vite jouée.
Touche (USO) : 6, une touche vite jouée à la main.
Mêlée (Grenoble) : 3, aucune faute.
Mêlée (USO) :4, une pénalité contre Grenoble et deux bras cassés contre Oyonnax.
Pénalité : 3 contre Grenoble et 4 contre Oyonnax et un carton jaune.
Un carton rouge et changement du cours du match
Au retour des vestiaires, le match continue d’être engagé. L’écart au score est faible, rien n’est fait, le bras de fer se poursuit. Qui cédera en premier ? Généralement, l’équipe qui craque le fait en fin de match, mais-là, pas du tout, puisque l’indiscipline oyonnaxienne va leur coûter cher. Une première pénalité est sifflée très vite après la reprise(41e), la deuxième sera assortie d’un carton rouge (43e) ! Les hommes de Joe El Abd termineront le match en infériorité numérique. On pouvait penser que les Grenoblois allaient tirer un avantage de cette supériorité numérique. Ce fut tout le contraire. A partir de ce coup du sort, les Isérois vont sortir de leur match en commettant des pénalités aussi bêtes que stupides, et surtout largement évitables (six pénalités en quinze minutes ! toutes les fautes à ne pas faire y sont : ballon pas relâché au sol, en-avant repris devant, plaquage haut, on plonge au sol pour protéger le porteur…) le banc grenoblois s’agace et le fait savoir à leurs joueurs. Le demi d’ouverture et buteur oyomen enquille les points et permet à ses coéquipiers de reprendre l’avantage ! (59e 19-23) Et encore le buteur en loupe deux. Ouf. Sans compter que le jeu d’attaque des Grenoblois sur le peu de ballons qu’ils ont, déraille (deux passes de suite mal assurées, 53e, les deux centres qui cafouillent, 66e).
Le banc grenoblois fait la différence
Le staff a vite compris qu’en continuant de la sorte, son équipe allait tout droit vers une très grosse désillusion plongeant le public dans le même désarroi. Les finisseurs font leur entrée progressivement et ont pour consigne d’apporter l’énergie qui manque à l’équipe. Très vite, Barnabé Couilloud apporte de l’envie, de la vitesse et les autres en font de même. Les oyomen se retrouvent sous pression et commettent des fautes, perdent un ballon en touche, se font pénaliser en mêlée fermée (67e). Les Grenoblois ne prennent pas les points au pied, jouent la pénaltouche. Choix gagnant. Sur un très bon enchaînement de jeu au ras, Giorgi Pertaia ramasse le ballon derrière un ruck et s’écroule dans l’en-but. Le public hurle de joie et pousse des cris qui résonnent dans le stade. C’est de la folie. Sam Davies transforme et permet à son équipe de repasser devant (70e, 26-23). Cet essai est le fruit d’un travail de patience, d’abnégation. Chaque joueur n’a pas fait le geste de trop, a joué juste et surtout au nom du collectif, au nom de l’état d’esprit d’un groupe qui a refusé de perdre.
Ceci dit sur le renvoi, les Grenoblois se mettent trop vite à la faute ! Pourquoi jouer à la main à partir de son camp alors qu’après avoir marqué on se dégage au pied. Un joueur se met à la faute. Le buteur oyomen la loupe(75e). Ouf. Sam loupe également la sienne quelques minutes après (77e). Le score en restera là. Victoire pour Grenoble. Les Grenoblois ne se sont pas rendus la tâche facile en commettant des fautes bêtes. Le carton rouge a eu l’effet inverse de celui escompté. La victoire est au bout et c’est bien l’essentiel. Battre Oyonnax, c’est toujours difficile, même au stade des Alpes. A voir le large sourire de Nicolas Nadau au coup de sifflet final en dit long sur le ressenti de ce match en son for intérieur, lui qui n’a pas oublié les défaites de ses joueurs les années précédentes contre Oyonnax dans ce stade.
Les statistiques de la deuxième mi-temps :
Touches (Grenoble) :5, un ballon perdu.
Touche (USO) : 5, un ballon perdu.
Mêlée (Grenoble) : 5, une pénalité contre Oyonnax.
Mêlée (USO) :1, zéro faute.
Pénalité : 8 contre Grenoble et 4 contre Oyonnax et un carton rouge.
Avec cette victoire, Grenoble a atteint un premier objectif de la saison : jouer une demi-finale à la maison. J’ai comme l’impression que le public sera présent en nombre ce jour-là ! Maintenant, tout va tourner autour de la préparation de cette demi-finale avec pour le deuxième objectif : aller en finale.
Voici le débrief du match contre Oyonnax
Victoire précieuse des Grenoblois !
Pour le derby rhônalpin, entre Oyonnax et Grenoble les enjeux de ce duel étaient très importants pour les deux équipes. Les Oyomen, qui réalisent une mauvaise saison alors qu’ils font partie des favoris, ne sont pas encore sauvés mathématiquement de la place de barragiste et, donc du maintien. Battus au match aller dans leur antre de Charles-Mathon, les hommes de Joe El Abd ont sans aucun doute l’envie de jouer les trouble-fêtes en venant prendre leur revanche au Stade des Alpes, et surtout prendre des points pour se sauver. Pour les Grenoblois, une victoire serait synonyme de qualification pour les demi-finales à la maison. De plus ils veulent rester invaincus à domicile et savent que les matchs contre Oyonnax sont toujours très disputés, âpres avec beaucoup de défi physique, beaucoup d’engagement. C’est assurément un match qui ressemble à un match de phase finale, rien de tel qu’une telle opposition pour poursuivre la préparation des futurs matchs couperets. D’ailleurs, le public a répondu présent en venant en nombre garnir les tribunes : 12 661 entrées pour ce match, soit le record de la saison !
Maîtrise en attaque et difficultés physiques
Ce sont les Grenoblois qui donnent le coup d’envoi et qui très vite mettent la pression sur les Oyomen, qui, fébriles, commettent un en-avant. La mêlée qui suit permet à Grenoble d’avoir la possession. Les hommes du duo Pézery-Nadau se lancent immédiatement une attaque, tiennent bien le ballon, multiplient les phases de jeu. Les ballons ressortent vite. A quelques mètres de la zone de marque, Sam Davies voit que la défense aindinoise est en sous-nombre côté opposé, il adresse, alors une splendide passe au pied pour Thibault Martel, tout seul dans le couloir des 5m. La passe est parfaite, gros raffut de Thibault sur son dernier défenseur, Karim Qadiri, premier essai grenoblois devant la tribune des supporters qui explose de joie ! Sam Davies transforme. Ce match ne pouvait pas mieux démarrer pour les Isérois (3e, 7-0). De plus aucune pénalité n’est commise alors que les Oyomen ont été pénalisés à deux reprises. Cependant, Grenoble perd une bonne munition en touche et est dominé sur la première mêlée introduction oyonnaxienne (15e). Pénaltouche à 5m de l’en-but grenoblois. Les Oyomen jouent parfaitement la touche, déroulent un maul tout en puissance qui fait reculer les avants grenoblois et marquent un premier essai (18e, 7-7). Les deux équipes se rendent coup pour coup dans deux styles différents :la puissance des avants d’Oyonnax a répondu à la vitesse de jeu des attaquants grenoblois. Ce sera la physionomie de la première période. Ainsi Grenoble reprend l’avantage en marquant deux essais sur deux contres, un seul sera validé, le deuxième signé Gerswin Mouton qui intercepte un ballon d’attaque d’Oyonnax à l’entrée des 22m. La vitesse de l’ailier isérois ne laisse aucune chance au troisième ligne Kévin Lebreton de le rattraper. (25e 14-7) Le premier essai (20e) initié par un contre de Kaminieli Rasuku est refusé pour un mini en-avant au sol. L’action en contre était magnifique. Dommage.
Les Oyomen répliquent en marquant un deuxième essai dans un style de jeu comparable au premier essai. Pénalité au sol d’un Grenoblois (évitable). Pénaltouche proche de la zone de marque, maul (est contré) le ballon ressort, deux temps de jeu après, Kévin Lebreton marque l’essai des Oyomen qui reviennent à égalité. Mais, c’est Grenoble qui aura le dernier mot en marquant un troisième essai d’attaquants, signé Gerswin Mouton (doublé) qui termine une sublime attaque, faite de vitesse, de jeu juste, propre, qui crée un surnombre sur les extérieurs. Les deux centres, Romain Trouilloud et Julien Hériteau ont parfaitement joué le coup en fixant à merveille la défense aindinoise. (38e ,19-14). Sam Davies, peu en réussite dans ses tentatives au pied, loupe la transformation. Il avait juste avant manqué une pénalité. Ce sera le score à la mi-temps. Durant ce premier acte, le jeu d’attaque des Grenoblois a largement dominé les débats en prenant de vitesse la défense de leur adversaire. Les Oyomen ont mis la défense iséroise en difficulté que sur des portés. Très peu de pénalités contre Grenoble, seulement trois, mais deux ont débouché sur les deux essais encaissés. A noter les trois ballons volés au sol par Richard Hardwick !
Les statistiques de la première mi-temps :
Touches (Grenoble) :5, deux ballons perdus et une touche vite jouée.
Touche (USO) : 6, une touche vite jouée à la main.
Mêlée (Grenoble) : 3, aucune faute.
Mêlée (USO) :4, une pénalité contre Grenoble et deux bras cassés contre Oyonnax.
Pénalité : 3 contre Grenoble et 4 contre Oyonnax et un carton jaune.
Un carton rouge et changement du cours du match
Au retour des vestiaires, le match continue d’être engagé. L’écart au score est faible, rien n’est fait, le bras de fer se poursuit. Qui cédera en premier ? Généralement, l’équipe qui craque le fait en fin de match, mais-là, pas du tout, puisque l’indiscipline oyonnaxienne va leur coûter cher. Une première pénalité est sifflée très vite après la reprise(41e), la deuxième sera assortie d’un carton rouge (43e) ! Les hommes de Joe El Abd termineront le match en infériorité numérique. On pouvait penser que les Grenoblois allaient tirer un avantage de cette supériorité numérique. Ce fut tout le contraire. A partir de ce coup du sort, les Isérois vont sortir de leur match en commettant des pénalités aussi bêtes que stupides, et surtout largement évitables (six pénalités en quinze minutes ! toutes les fautes à ne pas faire y sont : ballon pas relâché au sol, en-avant repris devant, plaquage haut, on plonge au sol pour protéger le porteur…) le banc grenoblois s’agace et le fait savoir à leurs joueurs. Le demi d’ouverture et buteur oyomen enquille les points et permet à ses coéquipiers de reprendre l’avantage ! (59e 19-23) Et encore le buteur en loupe deux. Ouf. Sans compter que le jeu d’attaque des Grenoblois sur le peu de ballons qu’ils ont, déraille (deux passes de suite mal assurées, 53e, les deux centres qui cafouillent, 66e).
Le banc grenoblois fait la différence
Le staff a vite compris qu’en continuant de la sorte, son équipe allait tout droit vers une très grosse désillusion plongeant le public dans le même désarroi. Les finisseurs font leur entrée progressivement et ont pour consigne d’apporter l’énergie qui manque à l’équipe. Très vite, Barnabé Couilloud apporte de l’envie, de la vitesse et les autres en font de même. Les oyomen se retrouvent sous pression et commettent des fautes, perdent un ballon en touche, se font pénaliser en mêlée fermée (67e). Les Grenoblois ne prennent pas les points au pied, jouent la pénaltouche. Choix gagnant. Sur un très bon enchaînement de jeu au ras, Giorgi Pertaia ramasse le ballon derrière un ruck et s’écroule dans l’en-but. Le public hurle de joie et pousse des cris qui résonnent dans le stade. C’est de la folie. Sam Davies transforme et permet à son équipe de repasser devant (70e, 26-23). Cet essai est le fruit d’un travail de patience, d’abnégation. Chaque joueur n’a pas fait le geste de trop, a joué juste et surtout au nom du collectif, au nom de l’état d’esprit d’un groupe qui a refusé de perdre.
Ceci dit sur le renvoi, les Grenoblois se mettent trop vite à la faute ! Pourquoi jouer à la main à partir de son camp alors qu’après avoir marqué on se dégage au pied. Un joueur se met à la faute. Le buteur oyomen la loupe(75e). Ouf. Sam loupe également la sienne quelques minutes après (77e). Le score en restera là. Victoire pour Grenoble. Les Grenoblois ne se sont pas rendus la tâche facile en commettant des fautes bêtes. Le carton rouge a eu l’effet inverse de celui escompté. La victoire est au bout et c’est bien l’essentiel. Battre Oyonnax, c’est toujours difficile, même au stade des Alpes. A voir le large sourire de Nicolas Nadau au coup de sifflet final en dit long sur le ressenti de ce match en son for intérieur, lui qui n’a pas oublié les défaites de ses joueurs les années précédentes contre Oyonnax dans ce stade.
Les statistiques de la deuxième mi-temps :
Touches (Grenoble) :5, un ballon perdu.
Touche (USO) : 5, un ballon perdu.
Mêlée (Grenoble) : 5, une pénalité contre Oyonnax.
Mêlée (USO) :1, zéro faute.
Pénalité : 8 contre Grenoble et 4 contre Oyonnax et un carton rouge.
Avec cette victoire, Grenoble a atteint un premier objectif de la saison : jouer une demi-finale à la maison. J’ai comme l’impression que le public sera présent en nombre ce jour-là ! Maintenant, tout va tourner autour de la préparation de cette demi-finale avec pour le deuxième objectif : aller en finale.
