Source l'équipe
À la veille de la finale de Pro D2 (samedi à 21h05), le manager de Grenoble Fabien Gengenbacher estime que son équipe n'a pas usurpé sa présence à ce stade et qu'elle jouera sans pression face au favori Oyonnax.
Laurent Campistron, à Toulouse
26 mai 2023 à 16h22
« Dans quel état d'esprit êtes-vous à la veille de cette finale ?
Il nous reste encore un entraînement à valider ce vendredi après-midi. On a voyagé hier (jeudi) dans la journée pour pouvoir récupérer du voyage et s'imprégner de l'environnement. Nous sommes allés boire un café ce matin dans Toulouse. Cette finale valide le travail effectué, on mérite cette place ici. On va affronter l'équipe qui a dominé le Championnat de la tête et des épaules, que tout le monde voit gagnante et c'est normal, mais on a l'opportunité de bien clôturer notre histoire et de lever le bouclier avec un titre de champion de France. On va finir de se préparer et tout faire pour l'emporter.
Ressentez-vous le poids de l'événement ?
Il n'y a pas forcément de stress. Toute la semaine, il y a eu un gros mélange de décontraction et de concentration. On a mis un peu plus d'intensité jeudi pour que le jour du match on soit libérés de cette pression pour jouer notre match et livrer la meilleure version de nous-mêmes.
Votre saison est-elle d'ores et déjà réussie ?
On est tous des compétiteurs. Cette saison, on a avancé par paliers avec différents objectifs. Une fois que l'objectif de la phase finale a été atteint, on s'est fixé la demi-finale à domicile puis la finale. Maintenant, on est tous focus pour aller chercher ce titre. Le bilan de la saison et de ce projet, on le fera après. Ce qui importe, c'est de faire un grand match samedi pour remporter ce titre.
Même en cas de défaite, vous aurez toujours la possibilité de jouer la montée à l'étage supérieur une semaine après face au 13e du Top 14. Avez-vous cela aussi à l'esprit ?
Non, on ne l'a pas du tout abordé. Il y a d'abord cette finale à jouer et on veut en profiter au maximum. Si par malheur il y a un match la semaine prochaine, on le préparera pour essayer de gagner.
« Ce sera une vraie opposition de style »
Vous avez perdu vos quatre derniers matches face à Oyonnax. Pourquoi l'issue serait-elle différente cette fois-ci ?
Parce que je considère qu'on a appris à chaque match contre eux. On n'est plus la même équipe qu'au moment où on les a joués. On a progressé sur la maîtrise de nos émotions et de nos nerfs, là où on avait péché sur la dernière confrontation au stade des Alpes. On a été en constante évolution jusqu'à aujourd'hui. Je fais confiance à la maturité du groupe pour ne pas réitérer les mêmes erreurs. On croit aussi en nos forces dans le jeu, on va essayer de les opposer aux leurs. Samedi, ce sera une vraie opposition de style.
L'une des clés de la rencontre ne sera-t-elle pas votre capacité à mettre un peu de folie à la partie ?
Peut-être. C'est un trait de caractère de notre équipe. Ça fait partie de l'état d'esprit de cette équipe de se faire plaisir, de mettre de la folie, ce qui a été le cas cette saison chaque semaine. Sur le terrain, on a cette envie permanente de jouer au rugby et de tenter des coups. On s'est brûlé parfois, mais dans tous les cas samedi on sait qu'il faudra trouver le bon équilibre. Il faudra saisir les opportunités qu'on aura, savoir bien sortir de notre camp, bien gérer nos temps faibles, car il y en aura forcément, et s'appuyer sur notre vécu et nos derniers matches pour performer sur cette finale. »
publié le 26 mai 2023 à 16h22
À la veille de la finale de Pro D2 (samedi à 21h05), le manager de Grenoble Fabien Gengenbacher estime que son équipe n'a pas usurpé sa présence à ce stade et qu'elle jouera sans pression face au favori Oyonnax.
Laurent Campistron, à Toulouse
26 mai 2023 à 16h22
« Dans quel état d'esprit êtes-vous à la veille de cette finale ?
Il nous reste encore un entraînement à valider ce vendredi après-midi. On a voyagé hier (jeudi) dans la journée pour pouvoir récupérer du voyage et s'imprégner de l'environnement. Nous sommes allés boire un café ce matin dans Toulouse. Cette finale valide le travail effectué, on mérite cette place ici. On va affronter l'équipe qui a dominé le Championnat de la tête et des épaules, que tout le monde voit gagnante et c'est normal, mais on a l'opportunité de bien clôturer notre histoire et de lever le bouclier avec un titre de champion de France. On va finir de se préparer et tout faire pour l'emporter.
Ressentez-vous le poids de l'événement ?
Il n'y a pas forcément de stress. Toute la semaine, il y a eu un gros mélange de décontraction et de concentration. On a mis un peu plus d'intensité jeudi pour que le jour du match on soit libérés de cette pression pour jouer notre match et livrer la meilleure version de nous-mêmes.
Votre saison est-elle d'ores et déjà réussie ?
On est tous des compétiteurs. Cette saison, on a avancé par paliers avec différents objectifs. Une fois que l'objectif de la phase finale a été atteint, on s'est fixé la demi-finale à domicile puis la finale. Maintenant, on est tous focus pour aller chercher ce titre. Le bilan de la saison et de ce projet, on le fera après. Ce qui importe, c'est de faire un grand match samedi pour remporter ce titre.
Même en cas de défaite, vous aurez toujours la possibilité de jouer la montée à l'étage supérieur une semaine après face au 13e du Top 14. Avez-vous cela aussi à l'esprit ?
Non, on ne l'a pas du tout abordé. Il y a d'abord cette finale à jouer et on veut en profiter au maximum. Si par malheur il y a un match la semaine prochaine, on le préparera pour essayer de gagner.
« Ce sera une vraie opposition de style »
Vous avez perdu vos quatre derniers matches face à Oyonnax. Pourquoi l'issue serait-elle différente cette fois-ci ?
Parce que je considère qu'on a appris à chaque match contre eux. On n'est plus la même équipe qu'au moment où on les a joués. On a progressé sur la maîtrise de nos émotions et de nos nerfs, là où on avait péché sur la dernière confrontation au stade des Alpes. On a été en constante évolution jusqu'à aujourd'hui. Je fais confiance à la maturité du groupe pour ne pas réitérer les mêmes erreurs. On croit aussi en nos forces dans le jeu, on va essayer de les opposer aux leurs. Samedi, ce sera une vraie opposition de style.
L'une des clés de la rencontre ne sera-t-elle pas votre capacité à mettre un peu de folie à la partie ?
Peut-être. C'est un trait de caractère de notre équipe. Ça fait partie de l'état d'esprit de cette équipe de se faire plaisir, de mettre de la folie, ce qui a été le cas cette saison chaque semaine. Sur le terrain, on a cette envie permanente de jouer au rugby et de tenter des coups. On s'est brûlé parfois, mais dans tous les cas samedi on sait qu'il faudra trouver le bon équilibre. Il faudra saisir les opportunités qu'on aura, savoir bien sortir de notre camp, bien gérer nos temps faibles, car il y en aura forcément, et s'appuyer sur notre vécu et nos derniers matches pour performer sur cette finale. »
publié le 26 mai 2023 à 16h22
On a donc toute nos chances 
