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L’ancien ailier de Grenoble et de Montpellier a disputé trois barrages d’accession en Top 14 (une victoire pour deux défaites) avec le FCG. Il sera au Stade des Alpes dimanche pour soutenir les Rouge et Bleu.
Vous avez porté pour la dernière fois le maillot grenoblois le 3 juin 2023 lors du match access face à Perpignan (19-33). Qu’avez-vous fait depuis ?
« J’ai pris des vacances avec mes filles, c’était très agréable. Ensuite, j’ai débuté mon aventure professionnelle chez SolarParc, société spécialisée dans la conception et la construction de centrales photovoltaïques clé en mains. J’ai débuté en charge du développement commercial et je suis directeur depuis février dernier. »
Quel regard portez-vous sur la saison du FCG cette saison ?
« Comme beaucoup d’observateurs, je suis impressionné et admiratif du parcours des Grenoblois. Ils ont fait preuve de résilience, de force collective, de constance dans l’effort. Le match contre Aix-en-Provence (22-23 en demi-finale) m’a fait remonter beaucoup d’émotions, de sensations. Seul devant ma télé, j’ai vécu des moments intenses. C’était la première fois depuis mon arrêt que j’ai eu le sentiment d’appartenir encore à l’équipe. J’ai eu du mal à m’endormir le soir. »
Quelle est différence entre une finale et un match d’accession ?
« Quand on dispute une finale, c’est, par définition, que l’on sort d’une victoire en demi-finale. On est dans une certaine euphorie et la semaine qui suit est bercée par l’optimisme. Pour l’access-match, après la déception de la défaite en finale, il faut se remobiliser. Ce sera l’ultime match de la saison, il y encore un dernier effort à faire, aussi grand soit-il. Les Grenoblois auront le temps de se reposer après. »
Le plus difficile n’est-il pas de se remettre en si peu de temps de la déception de la finale perdue ?
« C’est clairement un sujet. Le staff a un rôle important à jouer dans ce sens. Réussir à évacuer une aussi grande déception est un vrai challenge. La capacité à se remobiliser pour le match le plus intense de la saison est la vraie question. J’ai le sentiment que ce groupe possède les leaders nécessaires pour apporter les clés de la réussite. »
Retrouver Montpellier, champion de France 2022, sous la menace d’une rétrogradation en Pro D2, cela vous surprend-il ?
« Oui et non. Le Top 14, c’est devenu la piste aux étoiles. Tous les clubs ont aujourd’hui d’énormes moyens. On pouvait s’attendre à ce qu’Oyonnax soit en difficulté. Quand on voit la manière dont des clubs comme Perpignan, Pau, Bayonne évoluent, se structurent... La concurrence est très rude, il faut bien un 13e chaque année... »
Quelles sont les raisons de croire en une victoire grenobloise ?
« Le rapport de force peut paraître déséquilibré. Montpellier prépare ce rendez-vous depuis plusieurs semaines, avec un effectif beaucoup plus armé. Il y a plein de raisons de se dire que ce match est inégal mais, devant 20000 personnes, Grenoble peut se transcender. Montpellier a beaucoup plus à perdre que Grenoble. Si le FCG arrive à tenir le score, plus le match avancera, plus la pression sera sur l’adversaire. »
Dupont en bref
Né le 19 mars 1980 (34 ans) à Échirolles
Ancien ailier
Clubs : Grenoble (2009-2013 puis 2015-2023), Montpellier (2013-2015)
Champion de France de Pro D2 en 2012
Victoire en barrage d’accession en 2018 (Oyonnax), défaites en 2019 et 2023 (Brive et Perpignan).
Auteur : FCG Rugby
Source FCG Rugby
Vous avez porté pour la dernière fois le maillot grenoblois le 3 juin 2023 lors du match access face à Perpignan (19-33). Qu’avez-vous fait depuis ?
« J’ai pris des vacances avec mes filles, c’était très agréable. Ensuite, j’ai débuté mon aventure professionnelle chez SolarParc, société spécialisée dans la conception et la construction de centrales photovoltaïques clé en mains. J’ai débuté en charge du développement commercial et je suis directeur depuis février dernier. »
Quel regard portez-vous sur la saison du FCG cette saison ?
« Comme beaucoup d’observateurs, je suis impressionné et admiratif du parcours des Grenoblois. Ils ont fait preuve de résilience, de force collective, de constance dans l’effort. Le match contre Aix-en-Provence (22-23 en demi-finale) m’a fait remonter beaucoup d’émotions, de sensations. Seul devant ma télé, j’ai vécu des moments intenses. C’était la première fois depuis mon arrêt que j’ai eu le sentiment d’appartenir encore à l’équipe. J’ai eu du mal à m’endormir le soir. »
Quelle est différence entre une finale et un match d’accession ?
« Quand on dispute une finale, c’est, par définition, que l’on sort d’une victoire en demi-finale. On est dans une certaine euphorie et la semaine qui suit est bercée par l’optimisme. Pour l’access-match, après la déception de la défaite en finale, il faut se remobiliser. Ce sera l’ultime match de la saison, il y encore un dernier effort à faire, aussi grand soit-il. Les Grenoblois auront le temps de se reposer après. »
Le plus difficile n’est-il pas de se remettre en si peu de temps de la déception de la finale perdue ?
« C’est clairement un sujet. Le staff a un rôle important à jouer dans ce sens. Réussir à évacuer une aussi grande déception est un vrai challenge. La capacité à se remobiliser pour le match le plus intense de la saison est la vraie question. J’ai le sentiment que ce groupe possède les leaders nécessaires pour apporter les clés de la réussite. »
Retrouver Montpellier, champion de France 2022, sous la menace d’une rétrogradation en Pro D2, cela vous surprend-il ?
« Oui et non. Le Top 14, c’est devenu la piste aux étoiles. Tous les clubs ont aujourd’hui d’énormes moyens. On pouvait s’attendre à ce qu’Oyonnax soit en difficulté. Quand on voit la manière dont des clubs comme Perpignan, Pau, Bayonne évoluent, se structurent... La concurrence est très rude, il faut bien un 13e chaque année... »
Quelles sont les raisons de croire en une victoire grenobloise ?
« Le rapport de force peut paraître déséquilibré. Montpellier prépare ce rendez-vous depuis plusieurs semaines, avec un effectif beaucoup plus armé. Il y a plein de raisons de se dire que ce match est inégal mais, devant 20000 personnes, Grenoble peut se transcender. Montpellier a beaucoup plus à perdre que Grenoble. Si le FCG arrive à tenir le score, plus le match avancera, plus la pression sera sur l’adversaire. »
Dupont en bref
Né le 19 mars 1980 (34 ans) à Échirolles
Ancien ailier
Clubs : Grenoble (2009-2013 puis 2015-2023), Montpellier (2013-2015)
Champion de France de Pro D2 en 2012
Victoire en barrage d’accession en 2018 (Oyonnax), défaites en 2019 et 2023 (Brive et Perpignan).
Auteur : FCG Rugby
Source FCG Rugby
