Bonjour la team du raffut , voici mon débrief après le match à Brive
Brive reprend la place de leader à Grenoble
A deux journées de disputer les phases finales, Brive, bien que qualifié, n’est pas encore assuré de jouer une demi-finale à domicile contrairement aux Grenoblois, qui, eux, ont su faire le nécessaire bien plus tôt dans la saison. Ainsi, Brive doit impérativement vaincre sur sa pelouse le leader grenoblois qui, lui, n’a pas la pression du résultat, mais seulement l’envie de faire douter les Corréziens sans blesser des joueurs. De plus Brive veut réaliser un grand match avec à la clé une victoire bonifiée pour leur dernier rendez-vous de la saison régulière devant leur public venu en masse.
Cependant, le directeur sportif du FCG, Aubin Hueber, espère que Grenoble conservera sa première place afin de recevoir en demi-finale un adversaire classé quatrième ou cinquième à l‘issu de la saison, même si l’équipe envoyée en Corrèze allait être remaniée. Priver Brive du bonus offensif serait une bonne opération. Pour l’entraîneur des trois- quarts, Nicolas Nadau, voit dans ce match du dernier bloc de la saison un moyen d’équilibrer les temps de jeu entre les joueurs, de faire en sorte qu’ils ne dépassent pas les 1500 minutes de temps de jeu afin de garder de la fraîcheur physique avant les prochaines échéances ô combien importantes, les plus impérieuses de la saison. Ainsi les cadres habituels ne sont pas alignés : pas de Sam Davies, de Barnabé Couilloud, de Mathis Sarragallet, de Gerswin Mouton, de Richard Hardwick …… Autre objectif affiché, faire évoluer l’équipe dans un environnement très hostile devant un public acquis à la cause des Corréziens, ce qui risque de se reproduire début juin, à Toulouse, pour peu que les deux équipes arrivent à se qualifier pour la finale.
Dominés mais encore dans le coup
Dès les premières minutes, les Grenoblois monopolisent le ballon, jouent une possession sur une séquence assez longue, ce qui pousse les Brivistes à la faute. Max Clément tente la pénalité, qui est à une quarantaine de mètres légèrement en coin, mais le ballon fuit le cadre. En revanche, le demi-d’ouverture adverse, Stuart Olding ne loupe pas la mire pour sa première tentative après une faute grenobloise (6e, 3-0), puis récidive quelques minutes après (11e, 6-0), ce qui témoigne de la domination des Brivistes face à des Grenoblois trop indisciplinés (quatre pénalités dans le premier quart d’heure contre deux pour Brive). Les hommes de Pierre-Henry Broncan ont clairement mis la main sur le match. Sur une nouvelle pénaltouche, les Grenoblois sont mis sous pression. Le lancer est trop long, mais le ballon est récupéré par un Briviste. Le jeu est prolongé au pied, ce qui trompe la défense grenobloise, mais pas Erwan Dridi, qui en profite et marque le premier essai (18e, 13-0). On ne peut pas faire plus réaliste que cela sur la moindre occasion.
Pour Grenoble, c’est beaucoup plus laborieux. D’une part sur une très bonne séquence dans la zone de marque, le ballon est gratté au sol(24e) ou coffré à la suite d’un maul (26e). D’autre part, la conquête est malmenée avec deux ballons perdus en touche (pénaltouche 29e, 35e) et une mêlée pénalisée (36e). Cependant, la défense grenobloise arrive à contrecarrer les pénaltouches dans la zone de marque des Brivistes dont c’est la spécialité. Sur les trois grosses occasions à 5m de la ligne (33e, 39e, 40e), le talonneur, Lucas Da Silva, auteur de quatorze essais marqués sur maul, n’arrivera pas à aller à dame. Il en exprime toute sa frustration au micro de canal + à la mi-temps. Le score en restera là, 13-0 pour les Corréziens qui ont dominé les Grenoblois, incapables de franchir la meilleure défense du championnat ou de mener au bout une séquence offensive soit par indiscipline ou soit pour un en-avant ou faute technique. Pour Éric Escande, le score est heureux pour son équipe, qui devra se comporter autrement en seconde période. La discipline aura été encore le point faible de cette première période, neuf pénalités et un carton jaune, même si Brive n’est pas en reste (huit pénalités), sauf que Grenoble n’a pas su en profiter contrairement aux Brivistes.
Les statistiques de la première mi-temps :
Touches (Grenoble) :11, deux ballons perdus (un ballon volé et une touche pas droite).
Touche (CAB) : 8,100%.
Mêlée (Grenoble) : 2, aucune faute.
Mêlée (CAB) : 5, une pénalité contre Grenoble.
Pénalité : 9 pénalités contre Grenoble et un carton jaune et 8 contre Brive.
Un peu d’espoir avant la désillusion
Dans son analyse sur le déroulement du premier acte, Éric Escande donnait les consignes pour le second acte en ses termes : « Il faudra se réveiller ». Restait plus qu’à passer aux actes après les belles paroles, ce que vont faire ses coéquipiers dès la reprise. Après un contest gagnant au sol et un plaquage dangereux d’un Briviste qui écope d’un carton jaune, Max Clément réduit le score (43e, 16-3). Puis sur une très belle séquence offensive avec franchissement, les Corréziens sont de nouveau pénalisés. Max Clément tente et le ballon passe entre les poteaux. (46e, 16-6). Je pensais que sur la deuxième pénalité, Grenoble aurait eu l’ambition de choisir la pénaltouche. Quoi qu’il en soit, les coéquipiers d’Antonin Berruyer ont réduit le score et sont sur une belle dynamique, de plus, ils arrivent à contrer pour la première fois du match un ballon en touche. Malheureusement, l’espoir d’une remontée fantastique va vite couper court en raison de l’éternelle indiscipline. Contrairement aux Grenoblois, les Corréziens ne prennent pas les points et jouent la pénaltouche, qui se trouve à dix mètres de l’en-but. Si en première mi-temps Da Silva n’avait pas réussi à aller derrière la ligne, cette fois-ci, ce sera la bonne (52e, 21-6). Le cours de la rencontre a changé et la confiance change de camp. Sur une nouvelle offensive briviste, la défense iséroise est prise de vitesse et est battue par le jeu de passes au contact (55e, 28-6). Troisième essai briviste et bonus provisoire, le match est plié. Quatre minutes plus tard, la messe est dite avec le quatrième essai dont l’origine provient encore de l’indiscipline des hommes du duo Nadau-Pézery (60e, 33-6). Grenoble vient d’encaisser trois essais en moins de dix minutes ! Le public corrézien exulte, pousse encore son équipe à aller plus loin.
Huit minutes plus tard, le quatrième essai chauffe avec un maul qui progresse sur quasiment dix mètres, qui est miraculeusement stoppé à rien de la ligne par la défense grenobloise. Dans les dix dernières minutes, les Dauphinois ne semblent pas résignés et veulent sauver l’honneur. A la suite d’une double faute briviste assortie d’un nouveau carton jaune, les Grenoblois finissent par aller derrière la ligne par l’intermédiaire de leur capitaine Antonin Berruyer (75e, 33-13) après une belle pénaltouche. Il reste alors cinq minutes pour priver les Brivistes du bonus offensif. Sur le renvoi des Coujoux, les Isérois tentent un coup impossible avec des passes sur un pas devant la défense briviste qui intercepte le ballon et file en contre pour marquer leur cinquième essai (77e, 38-13). La victoire bonifiée ne peut plus échapper aux hommes de Pierre-Henry Broncan, tout sourire sur le banc de touche. Ses joueurs ont pris leur revanche du match aller (défaite 34-22) et grâce à leur bonus offensif, ils détrônent les Grenoblois de la tête du championnat qui l’occupaient depuis le 15 novembre 2024.
Les statistiques de la deuxième mi-temps :
Touches (Grenoble) :4, un ballon perdu (contre)
Touche (CAB) : 8, 1 ballon volé et une touche pas droite.
Mêlée (Grenoble) : 1, un bras cassé contre Brive
Mêlée (CAB) : 1, aucune faute.
Pénalité : 7 pénalités et un carton jaune contre Grenoble et 5 contre Brive et deux cartons jaunes.
Après la rencontre, le journaliste du midol, Romain Lafon, pose la question : Faut-il s’inquiéter pour Grenoble après la défaite à Brive ?
Patrick Pézery lui répond :
"Nous n’avons pas eu un niveau et un comportement de premier, au contraire de Brive. Nous avions des objectifs, une stratégie mise en place, mais le rendu est celui-là… Ça nous appartient maintenant de produire autre chose."
"Les Brivistes sont premiers parce qu’ils le méritent, salue Pezery. Ça ne remet pas en question tout le travail effectué toute l’année, les résultats, les performances de ceux qui ont joué à un moment donné. Il n’y a aucune raison que ça remette tout en question. Ça remet juste en question le fait que ce soir, nous n’avons pas été au rendez-vous, c’est tout."
Et Yan Lestrade d’ajouter : "La première place, c’est anecdotique. Ça ne sert à rien d’être premiers. Le champion, c’est celui qui gagne la finale, pas celui qui finit premier. Au niveau de la confiance, nous ne sommes pas au top, donc faut qu’on s’améliore dès la semaine prochaine pour arriver plus en confiance en demi-finale."
Prochain match, et dernier de la saison régulière au stade des Alpes, vendredi 16 mai à 21heures. Déjà 9 000 places vendues. Il en faudra beaucoup plus pour soutenir les Rouge et Bleu et remercier les joueurs qui quitteront le club.
Brive reprend la place de leader à Grenoble
A deux journées de disputer les phases finales, Brive, bien que qualifié, n’est pas encore assuré de jouer une demi-finale à domicile contrairement aux Grenoblois, qui, eux, ont su faire le nécessaire bien plus tôt dans la saison. Ainsi, Brive doit impérativement vaincre sur sa pelouse le leader grenoblois qui, lui, n’a pas la pression du résultat, mais seulement l’envie de faire douter les Corréziens sans blesser des joueurs. De plus Brive veut réaliser un grand match avec à la clé une victoire bonifiée pour leur dernier rendez-vous de la saison régulière devant leur public venu en masse.
Cependant, le directeur sportif du FCG, Aubin Hueber, espère que Grenoble conservera sa première place afin de recevoir en demi-finale un adversaire classé quatrième ou cinquième à l‘issu de la saison, même si l’équipe envoyée en Corrèze allait être remaniée. Priver Brive du bonus offensif serait une bonne opération. Pour l’entraîneur des trois- quarts, Nicolas Nadau, voit dans ce match du dernier bloc de la saison un moyen d’équilibrer les temps de jeu entre les joueurs, de faire en sorte qu’ils ne dépassent pas les 1500 minutes de temps de jeu afin de garder de la fraîcheur physique avant les prochaines échéances ô combien importantes, les plus impérieuses de la saison. Ainsi les cadres habituels ne sont pas alignés : pas de Sam Davies, de Barnabé Couilloud, de Mathis Sarragallet, de Gerswin Mouton, de Richard Hardwick …… Autre objectif affiché, faire évoluer l’équipe dans un environnement très hostile devant un public acquis à la cause des Corréziens, ce qui risque de se reproduire début juin, à Toulouse, pour peu que les deux équipes arrivent à se qualifier pour la finale.
Dominés mais encore dans le coup
Dès les premières minutes, les Grenoblois monopolisent le ballon, jouent une possession sur une séquence assez longue, ce qui pousse les Brivistes à la faute. Max Clément tente la pénalité, qui est à une quarantaine de mètres légèrement en coin, mais le ballon fuit le cadre. En revanche, le demi-d’ouverture adverse, Stuart Olding ne loupe pas la mire pour sa première tentative après une faute grenobloise (6e, 3-0), puis récidive quelques minutes après (11e, 6-0), ce qui témoigne de la domination des Brivistes face à des Grenoblois trop indisciplinés (quatre pénalités dans le premier quart d’heure contre deux pour Brive). Les hommes de Pierre-Henry Broncan ont clairement mis la main sur le match. Sur une nouvelle pénaltouche, les Grenoblois sont mis sous pression. Le lancer est trop long, mais le ballon est récupéré par un Briviste. Le jeu est prolongé au pied, ce qui trompe la défense grenobloise, mais pas Erwan Dridi, qui en profite et marque le premier essai (18e, 13-0). On ne peut pas faire plus réaliste que cela sur la moindre occasion.
Pour Grenoble, c’est beaucoup plus laborieux. D’une part sur une très bonne séquence dans la zone de marque, le ballon est gratté au sol(24e) ou coffré à la suite d’un maul (26e). D’autre part, la conquête est malmenée avec deux ballons perdus en touche (pénaltouche 29e, 35e) et une mêlée pénalisée (36e). Cependant, la défense grenobloise arrive à contrecarrer les pénaltouches dans la zone de marque des Brivistes dont c’est la spécialité. Sur les trois grosses occasions à 5m de la ligne (33e, 39e, 40e), le talonneur, Lucas Da Silva, auteur de quatorze essais marqués sur maul, n’arrivera pas à aller à dame. Il en exprime toute sa frustration au micro de canal + à la mi-temps. Le score en restera là, 13-0 pour les Corréziens qui ont dominé les Grenoblois, incapables de franchir la meilleure défense du championnat ou de mener au bout une séquence offensive soit par indiscipline ou soit pour un en-avant ou faute technique. Pour Éric Escande, le score est heureux pour son équipe, qui devra se comporter autrement en seconde période. La discipline aura été encore le point faible de cette première période, neuf pénalités et un carton jaune, même si Brive n’est pas en reste (huit pénalités), sauf que Grenoble n’a pas su en profiter contrairement aux Brivistes.
Les statistiques de la première mi-temps :
Touches (Grenoble) :11, deux ballons perdus (un ballon volé et une touche pas droite).
Touche (CAB) : 8,100%.
Mêlée (Grenoble) : 2, aucune faute.
Mêlée (CAB) : 5, une pénalité contre Grenoble.
Pénalité : 9 pénalités contre Grenoble et un carton jaune et 8 contre Brive.
Un peu d’espoir avant la désillusion
Dans son analyse sur le déroulement du premier acte, Éric Escande donnait les consignes pour le second acte en ses termes : « Il faudra se réveiller ». Restait plus qu’à passer aux actes après les belles paroles, ce que vont faire ses coéquipiers dès la reprise. Après un contest gagnant au sol et un plaquage dangereux d’un Briviste qui écope d’un carton jaune, Max Clément réduit le score (43e, 16-3). Puis sur une très belle séquence offensive avec franchissement, les Corréziens sont de nouveau pénalisés. Max Clément tente et le ballon passe entre les poteaux. (46e, 16-6). Je pensais que sur la deuxième pénalité, Grenoble aurait eu l’ambition de choisir la pénaltouche. Quoi qu’il en soit, les coéquipiers d’Antonin Berruyer ont réduit le score et sont sur une belle dynamique, de plus, ils arrivent à contrer pour la première fois du match un ballon en touche. Malheureusement, l’espoir d’une remontée fantastique va vite couper court en raison de l’éternelle indiscipline. Contrairement aux Grenoblois, les Corréziens ne prennent pas les points et jouent la pénaltouche, qui se trouve à dix mètres de l’en-but. Si en première mi-temps Da Silva n’avait pas réussi à aller derrière la ligne, cette fois-ci, ce sera la bonne (52e, 21-6). Le cours de la rencontre a changé et la confiance change de camp. Sur une nouvelle offensive briviste, la défense iséroise est prise de vitesse et est battue par le jeu de passes au contact (55e, 28-6). Troisième essai briviste et bonus provisoire, le match est plié. Quatre minutes plus tard, la messe est dite avec le quatrième essai dont l’origine provient encore de l’indiscipline des hommes du duo Nadau-Pézery (60e, 33-6). Grenoble vient d’encaisser trois essais en moins de dix minutes ! Le public corrézien exulte, pousse encore son équipe à aller plus loin.
Huit minutes plus tard, le quatrième essai chauffe avec un maul qui progresse sur quasiment dix mètres, qui est miraculeusement stoppé à rien de la ligne par la défense grenobloise. Dans les dix dernières minutes, les Dauphinois ne semblent pas résignés et veulent sauver l’honneur. A la suite d’une double faute briviste assortie d’un nouveau carton jaune, les Grenoblois finissent par aller derrière la ligne par l’intermédiaire de leur capitaine Antonin Berruyer (75e, 33-13) après une belle pénaltouche. Il reste alors cinq minutes pour priver les Brivistes du bonus offensif. Sur le renvoi des Coujoux, les Isérois tentent un coup impossible avec des passes sur un pas devant la défense briviste qui intercepte le ballon et file en contre pour marquer leur cinquième essai (77e, 38-13). La victoire bonifiée ne peut plus échapper aux hommes de Pierre-Henry Broncan, tout sourire sur le banc de touche. Ses joueurs ont pris leur revanche du match aller (défaite 34-22) et grâce à leur bonus offensif, ils détrônent les Grenoblois de la tête du championnat qui l’occupaient depuis le 15 novembre 2024.
Les statistiques de la deuxième mi-temps :
Touches (Grenoble) :4, un ballon perdu (contre)
Touche (CAB) : 8, 1 ballon volé et une touche pas droite.
Mêlée (Grenoble) : 1, un bras cassé contre Brive
Mêlée (CAB) : 1, aucune faute.
Pénalité : 7 pénalités et un carton jaune contre Grenoble et 5 contre Brive et deux cartons jaunes.
Après la rencontre, le journaliste du midol, Romain Lafon, pose la question : Faut-il s’inquiéter pour Grenoble après la défaite à Brive ?
Patrick Pézery lui répond :
"Nous n’avons pas eu un niveau et un comportement de premier, au contraire de Brive. Nous avions des objectifs, une stratégie mise en place, mais le rendu est celui-là… Ça nous appartient maintenant de produire autre chose."
"Les Brivistes sont premiers parce qu’ils le méritent, salue Pezery. Ça ne remet pas en question tout le travail effectué toute l’année, les résultats, les performances de ceux qui ont joué à un moment donné. Il n’y a aucune raison que ça remette tout en question. Ça remet juste en question le fait que ce soir, nous n’avons pas été au rendez-vous, c’est tout."
Et Yan Lestrade d’ajouter : "La première place, c’est anecdotique. Ça ne sert à rien d’être premiers. Le champion, c’est celui qui gagne la finale, pas celui qui finit premier. Au niveau de la confiance, nous ne sommes pas au top, donc faut qu’on s’améliore dès la semaine prochaine pour arriver plus en confiance en demi-finale."
Prochain match, et dernier de la saison régulière au stade des Alpes, vendredi 16 mai à 21heures. Déjà 9 000 places vendues. Il en faudra beaucoup plus pour soutenir les Rouge et Bleu et remercier les joueurs qui quitteront le club.
On aurait aimé un match plus équilibré pour ce duel, malheureusement on a pas été à la hauteur du rdv comme à dit Pezery. 
